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Rencontre handicap / Actualité du handicap

L'Association des Paralysés de France lance "Différents Ensemble" du 25 juin au 04juillet

2011-06-28 09:22:52.453




Pour la deuxième année consécutive, l'Association des Paralysés de France lance "Différents Ensemble" du 25 juin au 04
juillet : balades urbaines, expositions de société, théâtre, …. Différentes formes d'expression feront découvrir aux habitants
les bienfaits de la mixité sociale.




Lancée en 2010, cette manifestation, a pour objectif de sensibiliser le grand public au handicap en encourageant la mixité
sociale et l'accès à tout pour tous. Un pari réussi lors de sa première édition : " Différents Ensemble" avait attiré des centaines
de visiteurs.




L'édition 2011 sera une somme de croisées, de perspectives, ponctuée de temps de découvertes et d'émotions, de
sensibilisation qui se déroulera au-delà des frontières de notre association. Elle a pour objectif de changer le regard sur le
handicap en s'appuyant sur une démarche participative, militante et sur des actions de médiation culturelle. Trois actions de
la semaine villeurbannaise de sensibilisation aux handicaps seront signées par l'Association : des balades urbaines, des
expositions, une pièce de théâtre.



Finalement, en alternant balades et médiation culturelle, lieux fixes et lieux éphémères, avec pour credo de faire voir
autrement, "Différents Ensemble" a tenu son pari : s'attaquer aux frontières symboliques du handicap, rechercher avant tout
la mixité, le croisement des cultures et des êtres, concilier sensibilisation et revendication, signer une programmation où le
culturel côtoie le handicap, où les oeuvres atypiques de personnes en situation de handicap s'affichent au même titre que
celles d'artistes engagés, où l'on peut découvrir en écoutant, en regardant, en partageant, en échangeant, en riant.





Article original sur handirect


Retour sur Rencontre-Handicap

Ouverture à Athènes des jeux Olympiques spéciaux, pour les handicapés mentaux

2011-06-27 07:44:02.906




ATHENES - Le coup d'envoi des jeux Olympiques spéciaux, une compétition sportive réservée aux handicapés mentaux, a été donné samedi soir à Athènes, avec la participation de 7.500 athlètes représentant 180 pays, selon les organisateurs.




La cérémonie d'ouverture, avec le traditionnel défilé des délégations, a eu lieu dans le stade de marbre du centre d'Athènes, qui accueillit en 1896 les premiers jeux Olympiques modernes, en présence du président de l'organisation, Timothy Shriver, du chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias, de la commissaire européenne à l'Education, Androulla Vasileiou, et du président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge.




La 13e édition des jeux Olympiques spéciaux (Special Olympics), comprenant 22 compétitions différentes, dont entre autres la natation, l'athlétisme, le tennis, le basket, le volley, la gymnastique rythmique, le football ou le badminton, doit durer jusqu'au 4 juillet.

Outre les athlètes, y participeront 3.000 entraîneurs et employés, 25.000 bénévoles et 40.000 membres des familles des athlètes, a souligné le comité d'organisation dans un communiqué.



Lancés en 1968 avec la participation d'un millier d'athlètes de 26 Etats américains et du Canada, et reconnus par le CIO vingt ans plus tard, les jeux Olympiques spéciaux sont organisés tous les deux ans.



Un tiers du budget de cette édition est financé par l'Etat grec qui a mis aussi à disposition des sites construits pour les JO de 2004 à Athènes et pour la plupart inutilisés depuis.

La Commission européenne a aussi contribué avec une enveloppe de 10 millions d'euros.

Toutefois, en raison de la crise grave que traverse la Grèce et face à la prise en charge notoirement défaillante du handicap physique et mental dans le pays, encore aggravée par l'austérité, des voix se sont élevées pour critiquer cette manifestation couteuse.La Fédération Posgamea, regroupant 200 associations d'handicapés et de familles, a dénoncé le gaspillage et son exclusion du comité d'organisation.




Article original sur 20minutes


Retour sur Rencontre-Handicap

Accessibilité : un rapport préconise de faire passer les personnes en situation de handicap par les sous-sols !

2011-06-24 09:32:02.218




Alors que la proposition de loi Paul Blanc, ouvrant la brèche aux dérogations à l'accessibilité, va passer en seconde lecture à l'Assemblée nationale le 28 juin, un rapport vient d'être rendu par le sénateur Eric Doligé proposant des mesures pour atténuer les obligations d'accessibilité aux collectivités locales.




L'APF conteste plusieurs propositions de ce rapport qui remettent en cause les fondements de la loi handicap de 2005, voire même de l'approche de l'accessibilité depuis plus de 30 ans ! Dans ce rapport les personnes en situation de handicap sont considérées comme des citoyens de seconde zone ; les personnes à mobilité réduite n'ont-elles pas le droit d'accéder par la même entrée comme tout le monde ?





La vie des personnes en situation de handicap selon Eric Doligé se réduit donc à accepter de passer par les locaux à poubelles et les sous-sols, aller à l'école dans la commune d'à côté ou d'être servi sur le trottoir…




L'APF s'oppose vivement à ces tentatives répétées de dérogations et de remise en question de l'accessibilité et appelle à une mobilisation générale avec une campagne sous forme d'interpellation des parlementaires et de pétition : Des bâtons dans les roues (www.desbatonsdanslesroues.org).




Sous prétexte de normes trop contraignantes, le rapport Doligé propose diverses mesures permettant de contourner l'obligation d'accessibilité!



Ainsi le rapport propose


  • de modifier la définition réglementaire de l'accessibilité (la personne handicapée doit pouvoir occuper un bâtiment exactement comme un valide) par une approche fonctionnelle (l'obligation que la personne handicapée ait accès à toutes les fonctions du bâtiment). Cela revient à faire passer les personnes en situation de handicap par les sous-sols, les locaux à poubelles...


  • de considérer l'accessibilité en termes de services équivalents rendus à l'échelle d'un territoire. Cela équivaut, par exemple, à faire des kilomètres pour atteindre la seule école ou la seule piscine accessible dans le canton.

  • de supprimer le délit pénal existant. Cela revient à dire que la discrimination par l'inaccessibilité est normale, tolérée, voire encouragée ?




L'APF entend les difficultés des collectivités locales, mais la réponse doit se traduire par un soutien et un engagement politique forts en donnant plus de moyens aux collectivités et non pas en proposant à ces dernières de réduire leurs obligations légales ! Ce que propose d'ailleurs le rapport Doligé.




L'APF a envoyé aujourd'hui un courrier à Eric Doligé et lui propose de passer une journée en fauteuil, dans son canton dans le Loiret, afin de constater par lui-même, les problèmes d‘accessibilité des logements, des transports, de la voirie, des commerces, des lieux publics afin qu'il se rende compte de l'effet que cela fait de devoir contourner des obstacles sans arrêt, de passer par des endroits « spécifiques » et « cachés » de tous, voire de rester bloqué.



De plus, l'APF rappelle que le retard pris dans la mise en accessibilité des communes de France est considérable et qu'il faut absolument mettre en place une politique incitative. Car remettre en cause le principe d'accessibilité, c'est remettre en cause la loi handicap de 2005 et la convention ONU relative aux droits des PSH signée et ratifiée par la France et l'Union européenne



La rapport d'Eric Doligé va dans le sens de l'ouverture de la brèche entamée avec la proposition de loi Paul Blanc, visant à améliorer le fonctionnement des MDPH, et qui revient sur un acquis fondamental pour les personnes en situation de handicap : l'obligation d'accessibilité. La loi handicap de 2005 constituait sur ce point un progrès de société en prévoyant notamment que tous les établissements recevant du public soient accessibles à tous. Aujourd'hui et malgré de vives protestations, les lobbies de l'immobilier et de l'hôtellerie ont obtenu de certains parlementaires la possibilité de déroger à ce principe.




Cette mesure constitue un grave recul social et une entrave évidente à la liberté de circuler des personnes à mobilité réduite.

Alors que cette proposition de loi va passer en seconde lecture au Sénat le 28 juin prochain, l'APF appelle à une mobilisation générale avec une campagne sous forme de pétition et d'interpellation des parlementaires : Des bâtons dans les roues.

Cette campagne, réalisée par BDDP Unlimited, démarre cette semaine et se déploiera à travers 3 annonces de presse quotidienne et magazine, des affiches, des tracts et un blog.



Article original sur ressources-solidaires.org


Retour sur Rencontre-Handicap

Un centre d'appel pas comme les autres, avec ses opérateurs non-voyants

2011-06-23 08:47:36.562




Dans un centre d'appel téléphonique à Varsovie une dizaine de personnes démarchent des clients, rapportent leurs opinions sur ordinateur, complètent des bases de données: rien de compliqué a priori, sauf que la majorité de ces opérateurs sont non-voyants.




Leurs interlocuteurs au bout du fil n'ont pas la moindre idée de cette particularité. Ils pensent être en contact avec un centre d'appel classique. Le secret est dans l'application de solutions techniques adaptées aux non-voyants.

"Quand on clique sur une icône, l'ordinateur vous dit ce que c'est. Une personne voyante peut le lire, alors que nous pouvons l'entendre", explique à l'AFP Lukasz Chmielewski, employé de cette société très particulière, Quality Cube.




Créée fin 2010, cette PME spécialisée dans les services de "call-center" emploie aujourd'hui une quinzaine de salariés, dont 12 personnes aveugles.

Son cofondateur Marcin Gic apprécie le dévouement de ses collaborateurs.

"Ces personnes sont de meilleurs salariés. Elles sont plus loyales. Il n'est encore jamais arrivé que l'une d'entre elles ne vienne pas au travail parce qu'elle est malade ou qu'elle a trop fait la fête la veille. C'est très concluant", souligne-t-il.



Au départ, l'idée était de permettre aux collaborateurs de Quality Cube de travailler chez eux, grâce à l'internet.

"Mais il s'est avéré que nos employés préfèrent venir travailler ici, dans nos locaux", indique M. Gic.

"Etre obligé chaque jour de sortir en ville, prendre un bus, marcher dans les rues, c'est extrêmement motivant et rafraîchissant", explique Pawel Urbanski, 29 ans, qui a rejoint Quality Cube en qualité d'expert et partenaire.

Après avoir perdu la vue à l'âge de 13 ans, il a poursuivi ses études en Pologne et à l'étranger et s'est spécialisé dans les technologies appliquées aux projets d'entreprise.



Le fondateur de Quality Cube, Marcin Gic, définit son projet comme du "vrai business mais qui peut en plus aider les autres". Sa société, encore déficitaire, sortira du rouge en 2012, estime-t-il.

La plupart de ses salariés ont été formés au centre éducatif pour non-voyants de Laski, près de Varsovie, qui a également conçu la technologie.

De l'école primaire au baccalauréat, les quelques 280 élèves sont pris en charge et suivent un enseignement spécialisé. Par la suite, ils peuvent apprendre un métier et postuler pour un emploi.



Depuis peu, ils peuvent suivre une formation de "typhlo-informaticien" (nom basé sur le préfixe grec se référant aux aveugles) spécialisé dans l'adaptation du matériel et des logiciels aux besoins des non-voyants.

"Pour minimiser les frais d'embauche d'une personne aveugle, nous proposons à l'employeur un logiciel, un interface, un savoir-faire et le suivi en continu", explique le père des solutions élaborées et enseignées à Laski, Jan Gawlik, lui-même totalement aveugle.

Depuis l'entrée de la Pologne dans l'UE en 2004, il travaille dans un laboratoire digne de ce nom, grâce à des programmes de financement européens.



La direction du centre de Laski sert d'intermédiaire entre leurs étudiants et des employeurs souvent frileux.

"En général, les employeurs nous disent qu'ils voudraient embaucher quelqu'un, mais ils sont persuadés qu'ils n'ont pas de poste adapté pour un non-voyant. A ce moment-là, il faut aller sur place et montrer du doigt à l'employeur: ici, un non-voyant pourrait travailler, ou bien là. On finit par en convaincre une bonne partie", indique Krystyna Konieczna, responsable de l'insertion professionnelle des diplômés de Laski.

Le travail de la direction et des éducateurs porte ses fruits. Cette année le centre de Laski fête ses cent ans et figure parmi les instituts pour non-voyants les plus prestigieux de Pologne, avec en moyenne près de 70% d'embauches pour ses diplômés.





Article original sur france 24


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