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Rencontre handicap / Actualité du handicap

L'équithérapie, une médiation qui fonctionne pour les jeunes handicapés

2011-07-20 08:53:15.5




Dans toute la palette de soins déployée par l'ANAJI pour soigner les jeunes handicapés moteurs, la thérapie par les animaux est sans doute la moins conventionnelle. Une fois par semaine, cinq jeunes de 8 à 11 ans de l'Institut d'éducation motrice d'Houplines quittent leur fauteuil pour le dos d'un cheval à l'écurie de la Blanche de Bailleul.




Françoise Hus, éducatrice spécialisée de l'ANAJI (Association du Nord d'action en faveur des jeunes déficients moteurs et de l'intégration), a mené le projet pour que des jeunes de l'IEM d'Houplines bénéficient de ces séances d'équithérapie. « La médiation par l'animal, ça marche , indique-t-elle, mais l'équithérapie n'est qu'un soin de plus dans notre palette. » Pourtant, elle avoue qu'il y a un rapport particulier entre l'animal et l'enfant. « Certains animaux adaptent leur comportement en fonction de l'enfant. Il y a un contact naturel, une confiance qui s'installe, mutuelle, personne n'est en position de vulnérabilité. On a une petite qui n'arrête pas de crier, mais la première fois qu'un chien est venu et s'est approché d'elle, elle s'est aussitôt tue. »




Une fois par semaine, un groupe de cinq jeunes de l'IEM se rend donc aux Écuries de la Blanche à Bailleul pour une séance. Ils sont accompagnés d'un kinésithérapeute, d'une aide médico-psychologique et d'une éducatrice du centre équestre. Là, ils montent sur des poneys. « L'équithérapie les fait sortir de leur fauteuil et du centre, ajoute l'éducatrice. Une fois en selle, ce sont eux qui dirigent l'animal, mais cela nous sert aussi à aborder les notions de posture sur l'animal ou de respect des consignes. » En effet, les enfants en fauteuil n'ont pas les capacités physiques de se déplacer et sur le cheval, ils découvrent la joie d'être maître de leurs mouvements, tout en ayant besoin de respecter l'animal. Ils font également des efforts physiques pour garder leur équilibre sur l'animal. Il y a aussi toute une éducation sensorielle. « La première fois, ils ne savent pas comment cela va se passer avec le cheval, ils doivent surmonter leur peur, approcher le poney. À la fin des séances, ils doivent brosser le cheval, lui donner à manger. Tout cela leur procure de nouvelles sensations. »



Les enfants handicapés croisent aussi dans les écuries des gens qui n'ont pas de handicap. Ils prouvent par là qu'ils peuvent faire comme tout le monde sur un cheval. « On leur apporte un rôle social et un autre regard sur le monde du haut de leur cheval et ils en ressortent plus fiers. » Mais aussi emplis d'une affection que seuls les animaux savent donner. « Une fois par an, on fait venir des poneys au centre pour montrer aux autres ce qu'ont appris leurs camarades lors des séances. Une petite avait monté un petit poney très nerveux pendant les séances et lorsqu'il est venu au centre et qu'il l'a vu il s'est tout de suite précipité vers elle. »





Article original sur La Voix du Nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Un homme handicapé emmené de force à l'hôpital

2011-07-19 08:59:23.64




Damien est en pleine forme. Ce qui n'a pas empêché policiers et pompiers de conduire, de force, ce lyonnais infirme moteur cérébral à l'hôpital.




La scène ubuesque, rapportée par le Progrès, s'est déroulée le 23 juin, dans les rues de Villeurbanne (Rhône). Il est 17h30, et Damien est en train de téléphoner à son épouse, quand des policiers arrivent sur les lieux. Les agents ont été prévenus par un passant intrigué par le comportement de cet homme qui fait de grands gestes et laisse échapper un filet de salive de sa bouche. Damien tente de leur expliquer que ses mouvements désordonnés et ses difficultés de déglutition sont dus à son handicap. Mais ses problèmes d'élocution rendent la conversation difficile. Il les persuade alors d'appeler un ami pour que celui-ci confirme ses propos. Peine perdue. Les policiers alertent les pompiers, qui contactent à leur tour ce proche. Sans plus donner foi à ses explications.



« Changer de regard sur le handicap »



Les pompiers décident d'emmener Damien à l'hôpital, en lui faisant croire qu'ils vont le déposer au Centre culturel et de la vie associative, où il se rendait. Quand il se rend compte que le véhicule ne se dirige pas vers l'endroit convenu, il s'énerve : il finira le trajet attaché ! Il lui faudra attendre d'être arrivé à l'hôpital pour que le médecin qui le prend en charge s'aperçoive de la bévue.



L'ironie de l'histoire, c'est que Damien se rendait à l'inauguration de la semaine de sensibilisation au handicap lorsque son cauchemar a démarré. On espère que les policiers et les pompiers ont pris la peine d'assister à une des manifestations proposées pour… « changer de regard sur le handicap ».



Ce que l'on sait, par contre, c'est que, suite à cette affaire, la mairie de Villeurbanne a accepté que l'Association des paralysés de France, l'APF, dont Damien est un des représentants locaux, organise des sessions de formation pour tous les agents municipaux ayant une fonction d'accueil du public. L'APF a par ailleurs saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE).





Article original sur www.dd77.blogs.apf.asso.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

« On ne peut plus accepter que les personnes handicapées soient cachées à la télévision », Rachid Arhab CSA

2011-07-18 09:34:16.5




Le Conseil Supérieur de l'audiovisuel a remis le 7 juillet 2011 un rapport au Parlement sur la représentativité des diversités dans la communication audiovisuelle. Bilan qui fait état d'une sous représentativité du handicap sur le petit écran.




Une présence quasi-inexistante du handicap sur les antennes est pointée du doigt par l'institution. Dans son nouveau rapport, le CSA souligne que la diversité à la télévision n'est pas le reflet de la société Française. Tendre vers une meilleure représentativité est le rôle de cet observatoire coprésidé par Rachid Arhab, ancien journaliste à France Télévisions. Des chiffres qui restent malgré tout en berne concernant les non-blancs, la parité mais surtout sur la question du handicap. Seules 0,4% des personnes apparaissant à l'écran en 2010 étaient handicapées, un chiffre bien loin des attentes du comité. Un comble pour des chaînes qui ne cessent de mettre en avant le caractère médiatique du handicap quand cela peut leur être profitable.



L'optimisme reste de mise



Selon Rachid Arhab, la programmation des chaines de télévisions Françaises ne joue pas encore le jeu de la diversité. « On ne peut plus accepter que les personnes handicapées soient cachées à la télévision » a-t-il déclaré. Des efforts conjoints devront être réalisés entre les médias audiovisuels afin de tenir leurs engagements en matière de lutte des discriminations. Objectif premier pour le paysage audiovisuel Français, sensibiliser les rédactions d'informations et les responsables de la programmation. En guise d'encouragement, des labels de qualité en la matière ou encore des « bons points » pourraient être décernés aux chaines les plus méritantes. A noter tout de même, quelques améliorations pour certaines chaînes comme TF1 avec la nomination d'un responsable « Diversité-handicap » ou encore pour BFM TV qui réalisera deux fois par mois une étude quantitative sur la diversité à l'antenne par le biais de son observatoire interne. Un retard de la France sur ces voisins Européens que souligne Michel Boyon président du CSA. Reste à savoir si les engagements pris seront tenues quand on sait que le rapport de 2009, mettait en avant un pourcentage des plus scandaleux, soit 0,2 % de personnes en situation de handicap représenté à la télévision, reste plus qu'à faire la soustraction pour comprendre que l'évolution reste quasi nulle.






Article original sur vivrefm


Retour sur Rencontre-Handicap

Le maire refuse de marier deux handicapés

2011-07-15 08:28:53.843




Fabien et Suzon, qui souffrent d'un léger handicap mental, devaient se marier samedi, mais le maire a demandé « un report », invoquant un dossier incomplet. Selon la mère du garçon, il manquait «l'acte de naissance de Fabien »... D'après la mère, ce n'est pas la raison principale, ce serait plutôt l'âge de la fille (17 ans) et les conditions de vie post-mariage du couple que le maire aurait jugées insatisfaisantes ». « Cela ne le regarde pas », ajoute-t-elle (d'après Le Courrier Picard).





Le 5 juillet, le jeune couple s'est rendu à la mairie pour déposer les pièces indispensables à la publication des bans, mais le maire a refusé parce que la jeune fille est mineure. La maman a alors contacté le Procureur et celui-ci a autorisé la publication des bans. Ce journal précise que « le mariage est autorisé aux mineurs avec accord des parents ».




Fabien et Suzon ont été convoqués à la mairie vendredi dernier. Le maire les a interrogé sur leurs ressources, leur a demandé l'accord du juge des tutelles et des parents, mais il a décidé de ne pas unir ces deux jeunes et de transmettre le dossier au Procureur.



Les deux jeunes se fréquentent depuis deux ans et demi et se connaissent depuis plus longtemps. Une fois marié, ils doivent s'installer dans une ferme mise à leur disposition gratuitement par la mère de Suzon. La ferme est l'objet d'un vieux conflit entre la famille et le maire. Le hameau où elle se trouve devrait être raccordé au « tout à l'égout » en 2012.



Marié ou non, le couple a bien l'intention de s'installer dans sa maison dès samedi...




Article original sur lepost.fr


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