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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Plongée au coeur de l'accueil des handicapés aux États-Unis

2011-08-04 09:05:34.359




Deux éducateurs de la ferme des Vallées à Saint-Amand-de-Montmoreau ont visité des établissements d'accueil pour handicapés à Chicago. Étonnant et enrichissant.




A l'occasion de l'assemblée générale de l'association, deux salariés d'«Agir pour la protection, l'éducation et la citoyenneté» (Apec), ont présenté le compte rendu de leur visite dans le district de Chicago, et en particulier leur découverte des accueils des personnes handicapées dans ce territoire. Carmen Mounier, monitrice éducatrice et Quentin Coquerel, aide médico-psychologique à la ferme des Vallées à Saint-Amand précisent d'entrée qu'ils ont vu «le meilleur», dans un district relativement riche.



Ils ont ainsi découvert que «tous les enfants ont droit à la scolarité en structure ordinaire». En cas de handicap lourd, des structures spécialisées existent. «Il n'y a pas de structures de formation spécifique, les enseignants reçoivent une spécialisation, mais sont aidés par des personnes salariées de l'école». Ceci est valable dans les états riches. Sinon...



L'hymne national devant le drapeau chaque matin



À noter également que les frais sont pris en charge par l'assurance personnelle des parents. Les jeunes handicapés physiques ou mentaux sont intégrés dès leur plus jeune âge. Ils viennent à l'école avec le bus jaune de ramassage adapté à cet accueil.



Cette mixité semble fonctionner assez bien. «L'école que nous avons visitée, Palatine high school, semblait richement dotée. C'est un établissement équivalent à un collège ou un lycée qui accueille près de 3.000 élèves dont 400 en intégration. Chaque enfant a son ordinateur portable, les classes sont informatisées avec tableaux multimédias».



Sujet d'étonnement pour les deux pros de la ferme des Vallées, le chant de l'hymne national devant le drapeau, chaque matin.



Ils ont aussi constaté que le sport est obligatoire pour tous et semble très important. En ce qui concerne les handicapés adultes, c'est un peu le flou: «On nous a surtout montré ce qui marche bien».



Autre sujet d'étonnement: le fait que le projet est tourné vers les acquisitions et n'est pas un projet global de vie de la personne. «Même si les choses tournent beaucoup autour de l'enfant, on ne le prend pas dans sa globalité». En ce qui concerne les ados et les adultes, le sujet de la sexualité semble tabou: «On n'en parle pas». De la même manière, les relations affectives sont mises de côté.



Ce voyage organisé dans le cadre du jumelage entre Angoulême et Hoffman Estates était effectué par huit personnes de Charente.



Ils ont vécu la vie américaine dans des familles d'accueil et participé aux festivités «Happy Easter» qui leur ont apporté un début d'explication sur la légère obésité de nombreux Américains !



Article original sur Charente Libre


Retour sur Rencontre-Handicap

Le Conseil constitutionnel vole au secours des handicapés

2011-08-03 08:33:50.718




D'ici 2015, la totalité des lieux recevant du public devront être accessibles aux personnes handicapées. Telle était la promesse faite par la loi sur le handicap, votée en 2005. A 4 ans de l'échéance, pas plus de 15% des bâtiments sont aux normes, et les tentatives de déroger aux obligations d'accessibilité universelle s'empilent les unes aux autres.




Dernière en date : l'article 19 de la loi Paul Blanc, adopté à la fin du mois de juin, autorisant la construction de bâtiments neufs et non accessibles aux handicapés. Un article contraire à la Constitution, selon le Conseil constitutionnel qui l'a retoqué jeudi 28 juillet. C'est la quatrième fois en l'espace de deux ans qu'est annulée une disposition législative ou réglementaire visant à introduire des dérogations à l'accessibilité. « Il est évident que les parlementaires reviendront à la charge », note Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF), très vigilant. « La loi de 2005 est une loi de société. On est en train de la déshabiller de cet aspect-là ».





Au mois de juin, le sénateur UMP Eric Doligé avait rédigé un rapport dans lequel il proposait de changer la définition même de l'accessibilité. Plutôt que de donner aux personnes handicapées la possibilité d'occuper un bâtiment exactement comme un valide, ainsi que le prévoyait la loi de 2005, le parlementaire s'était prononcé pour un accès à toutes les fonctions du bâtiment en tolérant que les personnes handicapées n'aient pas accès à toutes les surfaces.



Un changement de taille qui, selon Jean-Marie Barbier, revient à faire passer les handicapés par le monte-charge ou le local poubelle. « Nicolas Sarkozy a demandé au sénateur Doligé de faire de son rapport une loi », se désole Jean-Marie Barbier, prêt à se battre. Une journée nationale d'action est prévue le 27 septembre pour dire non aux dérogations et oui à l'accessibilité universelle. La pétition du même nom a déjà recueilli plus de 24.000 signatures en l'espace de quelques mois.





Article original sur pscantondebretigny.net


Retour sur Rencontre-Handicap

Faute de places handicapés au Stadium, il vivra la saison du LOSC de chez lui

2011-08-02 09:23:46.515




Au LOSC, il n'y a pas de privilèges, même quand on est abonné depuis dix-sept ans et paralysé dans un fauteuil roulant. Patrick Roelandt, un Chapellois de 51 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique depuis six ans, en a fait l'expérience cette année. Mais au LOSC, les demandes d'abonnement affluent à chaque saison et encore plus cette année. Les premiers arrivés ont donc été les premiers servis.




Patrick Roelandt et son fils Jérémy sont de fervents supporters du LOSC. Malgré sa maladie, qui a évolué rapidement et qui aujourd'hui lui paralyse les bras, les jambes et le diaphragme, le Chapellois n'a manqué presque aucun match à domicile. " On est même allés voir Lille - Arles-Avignon cette année, un match pourri et sous moins 13 degrés ! " lance Jérémy, qui parle pour son père.




Au Stadium Nord, vingt-deux places sont réservées aux personnes à mobilité réduite (PMR) et l'année passée, parce que Jérémy s'y était pris trop tard, lui et son père avaient bien failli ne pas en avoir une. Après avoir fait le forcing auprès de la direction du club, ils avaient obtenu une dérogation. " Cette année, j'ai donc envoyé la lettre de réabonnement le 8 juillet, indique le jeune homme. Mais je n'ai eu la réponse qu'il y a deux jours : il n'y avait plus de places. J'ai appelé le service abonnement et on m'a répondu que j'aurais dû m'y prendre plus tôt. C'est clair, ce n'est pas parce qu'on vient à tous les matchs qu'on est favorisé. " Ginette, sa mère, pense à son mari : " Aller voir le LOSC est le seul plaisir qui lui reste. Peut-être que là-bas, ils pensaient qu'il n'était déjà plus là... " La femme de Patrick Roelandt sait qu'il ne lui reste que quelques années de vie et aimerait que le club fasse un geste. " D'autant, ajoute Jérémy, que les vingt-deux places ne sont jamais toutes prises ! Ils n'ont qu'à faire le compte et ils verront qu'on est là à tous les matchs !"



Avec un sourire dans les yeux, Patrick Roelandt conclut à travers son appareil respirateur : " C'est pas grave, j'irai à Lens, là ils auront des places ! " Et il a peut-être raison. Car le nombre de places réservées aux PMR au Stadium Nord est soumis à un arrêté préfectoral. Au service billetterie du club, on indique que le LOSC est " locataire " de l'enceinte et doit " se plier à la réglementation ". La campagne de réabonnement pour la nouvelle saison du LOSC a connu un gros succès et les billets pour le grand public ont vite été vendus. Idem pour les 22 places dédiées aux personnes en fauteuil roulant. " Chaque année, je reçois soixante-dix demandes pour la zone PMR, indique une responsable du service. Pour la nouvelle saison, j'ai reçu des courriers dès le mois de janvier. M. Roelandt s'y est pris trop tard, comme l'année passée, alors que je l'avais prévenu. Mais je ne vois pas pourquoi il serait privilégié, tout le monde a le droit d'assister aux matchs. Sauf désistement, il ne pourra donc pas avoir de place. " Patrick Roelandt et son fils n'assisteront donc pas aux rencontres de championnat cette saison. Peut-être pourront-ils être présents pour ceux de la Coupe de France ou de la Ligue des champions dont les places sont vendues au guichet. En réalité, ils auront sûrement plus de chances de trouver des places la saison prochaine, dans le Grand Stade. En effet, cette fois, l'enceinte aura la capacité d'accueillir un nombre de personnes en fauteuil roulant largement suffisant. Mais Patrick Roelandt sera-t-il encore parmi nous d'ici là ?





Article original sur La Voix du Nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Le jeune Kosovar polyhandicapé Ardi Vrenezi autorisé à revenir en France

2011-07-25 09:53:36.015





La mobilisation a payé. Ardi Vrenezi, jeune Kosovar polyhandicapé de 16 ans, va pouvoir revenir en France, 14 mois après avoir été expulsé. Ces longs mois sans soins pendant lesquels son état n'avait cessé d'empirer, faisant craindre à son comité de soutien une issue fatale. C'est donc avec un grand soulagement que l'Association des paralysés de France (APF) et le Réseau éducation sans frontières (Resf), membres actifs du comité de soutien à Ardi, ont accueilli et relayé cette information. "Hier, nous avons reçu un mail de Mimoza, la soeur d'Ardi, nous annonçant la nouvelle, confirmée ensuite par l'ambassade de France à Pristina", explique Jean-Marie Barbier, président de l'Apf.



"La surprise est grande"



Espéré de longue date, cet heureux dénouement semble néanmoins avoir pris tout le monde de court. En effet, deux jours auparavant, le comité de soutien diffusait encore un communiqué appelant à la mobilisation des élus et des médias. "La surprise est grande, reconnaît le président de l'Apf, mais il est vrai que ce genre de décision se prend dans la plus grande discrétion". D'autant qu'elle émane de haut-lieu.



Pour Jean-Marie Barbier, il ne fait effectivement aucun doute que l'Elysée soit à l'origine de cette décision : "Toutes les personnes que nous avons rencontrées dans les ministères se disaient très embêtéess par cette affaire, à la fois touchées par le sort d'Ardi, mais n'osant pas prendre une décision à contre-courant de la politique actuelle", dévoile-t-il. D'après lui, la mobilisation des associations, des médias et le fait que la mairie de Paris se soit apprêtée à faire d'Ardi un citoyen d'honneur de la ville, ont aussi pesé dans la balance.



Ardi va revenir, mais...



Reste encore quelques incertitudes liées aux modalités de retour du jeune adolescent. D'abord sa date d'arrivée car le transport jusqu'en France du jeune polyhandicapé, très affaibli par ces nombreux mois sans soins, pose problème. "Il n'est pas question de le transporter sur un avion de ligne classique", explique Jean-Marie Barbier, lequel n'exclut pas de mettre la main à la poche pour financer un moyen de transport plus adapté.



Autre point sensible : le fait qu'Ardi et ses parents ne disposent pour le moment que de visas pour trois mois et non de titres de séjours, mais aussi le sort réservé à la soeur et au frère d'Ardi, 18 et 14 ans, qui ne sont pas autorisés à les accompagner : "Envisage-t-on sérieusement, à l'Elysée, de les laisser au Kosovo sans leurs parents et sans ressources?" interroge le comité de soutien. Le président d'Apf espère toutefois régler ces différents points avec le ministère des affaires étrangères dans les tous prochains jours.



Si cet épilogue démontre la portée d'une telle mobilisation, Jean-Marie affiche un succès modeste : "Nous n'avons aucune gloire à tirer de cette histoire, estime-t-il. La victoire est d'abord celle d'Ardi, et pour qu'il ait une fin de vie la plus digne possible". Aussi, qu'elle que soit sa date de retour, le comité sera là pour l'accueillir et l'accompagner à l'institut d'éducation motrice Les Jonquilles de Freyming Merlebach en Moselle, où il résidera. Selon Jean-Marie Barbier, "il a déjà sa place là-bas, tout le monde l'attend".




Article original sur lavie.fr


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