Il enferme sa mère handicapée et part en randonnée
2011-08-15 07:40:49.078
Un Français qui voulait randonner dans la vallée tyrolienne de Finkenberg, a enfermé sa mère dans la voiture. La dame de 83 ans souffre de la maladie d'Alzheimer et est handicapée physique.
La presse autrichienne n'en revient pas : un Français en vacances dans le Tyrol autrichien, non loin de la frontière italienne, a enfermé samedi dans sa voiture sa mère handicapée physique et atteinte de la maladie d'Alzheimer pour partir en randonnée, vers 10 heures.
Des passants ont découvert la femme de 83 ans, déshydratée, une heure et demi plus tard. Elle a été délivrée peu après par les pompiers et conduite à l'hôpital.
Son fils, un homme de 63 ans, avait cru prendre une précaution, en couvrant le pare-brise et la vitre arrière de sa voiture d'une bâche pare-soleil. Il avait par ailleurs déposé une bouteille d'eau à côté de sa mère avant de se mettre en route avec sa compagne.
Revenu de sa randonnée dans la vallée du Zillertal, près de la petite station de ski de Finkenberg, vers 14 heures, l'homme a été sévèrement accueilli. Le parquet d'Innsbruck a porté plainte contre lui pour négligence.
Article original sur Le Parisien
Retour sur Rencontre-HandicapA la découverte des activités nautiques pour personnes handicapées
2011-08-12 08:17:17.5

Le Grand Pavois, salon nautique international à flot, se tiendra du 14 au 19 septembre 2011 au port des Minimes de la Rochelle. Plus de 850 exposants sont attendus sur 100 000 m2 d'exposition. 300 bateaux seront présentés à flot sur 700 exposés au salon. Des espaces thématiques pour tous les visiteurs et La Bulgarie - Ville de Varna seront le pays invité d'honneur de cette 39e édition. Référence des passionnés, le Grand Pavois offre l'opportunité unique d'essayer les bateaux en mer avant l'achat. Le Grand Pavois se place dans le Top 5 des salons nautiques internationaux à flot.
Le stand Handi Cap'Access
Initié pour la première fois en 2009, le Grand Pavois renouvelle pour la troisième année consécutive le pôle dénommé Handi Cap'Access. Véritable plate-forme d'informations, ce stand a pour objectifs de fédérer les différentes associations et de renseigner et d'orienter les visiteurs sur les activités réalisables dans la région selon le type de handicap. Parmi celles-ci, les personnes en situation de handicap pourront découvrir gratuitement la voile, le kayak et le ski nautique. Plusieurs structures ont répondu à l'appel que ce soit pour les handicaps psychiques, mentaux, moteurs, visuels, auditifs, ou généraux.
Les Associations présentes sur le site
Les organismes seront présents sur le stand en fonction d'un planning d'occupation de l'espace. On pourra ainsi découvrir et se renseigner auprès de l'ADEI (Association Départementale pour l'Education et l'Insertion), du Cercle Handi Rochelais, du Collectif Handi Saintes, du GEM (Groupe d'Entraide Mutuelle) de Rochefort, de la Maison Associative de la Santé, de Navicule Bleue, de Saintes Langues des Signes et de l'UNAFAM 17 (Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques).
Des activités adaptées aux différents handicaps
Favoriser la découverte et l'accessibilité notamment aux loisirs nautiques sera une des priorités du stand Cap Access du Grand Pavois. Différents clubs, associations et sociétés présenteront leurs activités et proposeront des initiations, des baptêmes, des essais, etc. pendant les 6 jours de salon.
Au programme :
- La Voile, larguer les amarres etvoguer dans le Pertuis. Les visiteurs pourront aussi s'initier à la voile légère avecYakarêver (bateau à voile habitable) et CNCO (catamaran à voile adapté).
- Le kayak, prendre les rames d'un kayak ou naviguer en pirogues. Toutes les heures, quatre kayak biplaces avec accompagnateurs feront des balades avec l'association Kayak Antioche.
- Le ski nautique, sensations fortes garanties ! Le Ski Nautique Club de Taillebourg propose de chausser les skis ou le wake et de s'initier aux joies de la glisse debout ou assis.
Côté pratique
Le stand Handi Cap'Access sera situé sur la plage où certaines activités seront dispensées. Un tarif préférentiel (2.58€ TTC) est proposé aux associations du stand Handi Cap'Access afin de favoriser la venue de leurs adhérents. Le planning précis des animations sera disponible début septembre et communiqué sur demande.
Colloque organisé par le Rotary la Rochelle Atlantique
Un colloque sera organisé le jeudi 15 septembre de 14h30 à 17h au Forum des Pertuis sur « Voile et handicap ; vers un marché accessible », l'objectif de cette rencontre et de rapprocher la logique économique du monde de l'entreprise avec la démarche sociale et humaine des associations de personnes en situation de handicap. Plusieurs personnalités interviendront, notamment Marie Prost-Coletta (Déléguée Ministérielle à l'Accessibilité), Bertrand Moquay (Directeur du Port de Plaisance de la Rochelle), Marc Pinta (Directeur Chantier Nautique Pinta), ainsi que de Docteur Moutet, médecin physique et réadaptation. Plus d'informations auprès du Rotary de la Rochelle.
Article original sur Handicap Infos
Retour sur Rencontre-HandicapAlgérie - Le versement des pensions pour handicapés a huit mois de retard
2011-08-11 09:00:03.177
S'il y a bien une frange de la société qui semble être complètement oubliée ce sont bien les handicapés. Les trésoreries communales n'ont pas été alimentées depuis huit mois pour le dégagement des pensions des handicapés et le ministère de la Solidarité nationale se dit ne pas être tout à fait au courant de la situation.
Déjà que la constitution d'un dossier pour bénéficier de la pension de handicapé relève de la «mission impossible», vu toute la paperasse exigée, une fois bénéficiaires, les handicapés attendent souvent des mois et des mois pour être indemnisés. Bien que les retards de virement varient d'une région à une autre, compte tenu de la gestion décentralisée du budget réservé à cet effet par les Directions de wilaya de la solidarité nationale, la majorité des handicapés affirment attendre depuis huit mois leurs misérables pensions de 4 000 DA mensuels.
Depuis le début du mois de Ramadan et comme l'argent est plus que jamais nécessaire en cette période à grandes dépenses, les handicapés occupent quotidiennement et à travers tout le territoire national les sièges des APC pour réclamer leur dû. Mais ils ont malheureusement toujours droit à la même réponse de la part des trésoriers des communes : «Ils n'ont pas encore viré, revenez dans quelques jours.» Mais les jours se transforment en mois et les mois ne cessent de se multiplier sans pour autant que cette frange de la société oubliée, voire méprisée ait droit à sa petite pension. «J'ai un enfant handicapé et cela fait huit mois, jour pour jour, que je me rends à l'APC de Bordj El Bahri (à l'est de la capitale), pour réclamer cette pension et je ne suis pas le seul. A chaque reprise, le trésorier de la commune nous apprend que le virement n'est pas encore effectué. Pour des retards de quelques jours pour la perception de leurs salaires, nous avons vu certaines catégories sortir protester dans la rue.
Peut-être que parce qu'un handicapé est incapable de manifester qu'ils nous méprisent», dira Omar Rich, père d'un handicapé qui s'est rapproché de notre rédaction. Contacté, le chargé de communication au niveau du ministère de la Solidarité nationale, Nouri El Hachemi qui reconnaît l'existence de ce problème, se dit ne pas être au courant des raisons et de la durée des retards. «Ce sont les Directions de l'action sociale et de la solidarité (DASS), qui gèrent le budget des pensions des handicapés et assurent le virement. Il faut donc voir avec les DASS car elles jouissent d'une gestion décentralisée», a-t-il expliqué. Ces directions de wilaya sont-elles si indépendantes au point de ne pas rendre des comptes à la tutelle, le ministère de la Solidarité nationale en l'occurrence ? Le département de Saïd Barkat est-il si détaché de ses structures pour ne pas s'apercevoir que les trésoreries communales n'ont pas reçu le virement de la pension des handicapés par les DASS depuis huit mois ? Toutes nos tentatives de rentrer en contact avec la Direction de l'action sociale et de la solidarité de la wilaya d'Alger sont restées vaines. Hier encore, personne ne décrochait sur les deux lignes téléphoniques du standard.
Article original sur algerie360.com
Retour sur Rencontre-HandicapLe blog d'un infirmier
2011-08-10 08:14:37.015
William Réjault a publié ses premiers billets comme on pose un exutoire : pour se débarrasser d'une angoisse et d'un trop-plein. C'était en 2004 : six ans après son diplôme d'infirmier, alors qu'il enchaîne les missions d'intérim, son sentiment d'isolement devient trop fort : "Dans le milieu médical, je ne pouvais pas me confier. Mes collègues n'avaient pas le temps, et je n'allais pas raconter ma vie aux patients..."
"Des messages contre le système"
Le blog qu'il ouvre, sous le pseudonyme de Ron l'Infirmier, lui permet d'exprimer des sentiments qu'il ne peut partager ailleurs : sa révolte devant la maltraitance, son impuissance face au pouvoir absolu des médecins, sa sensibilité dans le contact quotidien avec la maladie et le handicap. Son succès, avec plusieurs centaines de lecteurs pour chaque billet, il l'explique par la sincérité perçue de son écriture. "Ce qui plaît, c'est de sentir la faille, de percevoir l'être humain derrière le blogueur... Mais j'avais du mal à parler de mes propres erreurs. Je faisais passer des messages contre le système."
Un jour, un éditeur le contacte par Internet, évoque l'idée d'un livre. En guise de manuscrit, William Réjault lui imprime les cinquante billets les plus populaires de son blog. La Chambre d'Albert Camus et autres nouvelles paraît chez Privé en 2006. Le texte n'est quasiment pas retouché. "C'était la première fois qu'un blog devenait un livre", affirme l'auteur. Pour les infirmiers, la nouveauté est ailleurs : l'un des leurs osait élever le ton, sortir du rang d'une profession soumise à la loi du silence et à une hiérarchie implacable.
Malgré lui, William Réjault devient un porte-parole, un invité récurrent des plateaux de télévision, notamment pour parler de la maltraitance en maison de retraite, thème d'un nouveau livre (Maman, est-ce que ta chambre te plaît ?, Privé, 2009). "Je détestais cette responsabilité, que je trouvais trop lourde et biaisée, dit-il. Dans une profession si diversifiée, comment un seul pourrait-il parler au nom de tous ? Je souffrais du syndrome de l'imposteur."
Au même moment, il décide de tourner la page. "J'aimais mon métier d'infirmier, mais je ne pouvais plus travailler. Les conditions étaient inhumaines, j'assistais à une faillite programmée du système de santé. On ne demandait plus au soignant de montrer une sensibilité, mais de faire de l'abattage. Moi, je n'avais plus rien à donner."
La profession perd sans doute le plus impertinent de ses chroniqueurs. Lui, ferme son blog, en ouvre un nouveau, dans lequel il raconte sa vie, ses émotions, ce qu'il a "de plus juste et de plus sincère". Sa visibilité lui a permis de décrocher un autre travail : rédacteur en chef d'Off TV, la chaîne Web d'Universal Music. Dans chacune des émissions, il sélectionne un artiste maison, à qui il demande de dialoguer avec un blogueur. A ceux qu'il rencontre aujourd'hui, il ne parle plus de son ancien métier : "Je ne correspondais pas à ce qu'ils imaginaient des infirmiers, alors, ils croyaient que je me moquais d'eux."
Article original sur Le Monde
Retour sur Rencontre-Handicap