Une enquête sur les conditions de vie et d'étude des étudiants handicapés
2011-08-30 08:49:43.89
Droit au Savoir lance une grande enquête nationale, inédite sur le vécu et le ressenti des conditions de vie et d'études des jeunes en situation de handicap, élèves et étudiants de plus de seize ans.
Cette enquête aborde l'ensemble des aspects de la vie des jeunes : de l'accessibilité de leurs lieux d'études, aux questions de logement ou d'orientation ; de l'accessibilité au contenu pédagogique aux problématiques de transports ou d'accès aux stages ; des conditions d'examens et concours à la réalité de l'accès aux soins, des ressources....
Il s'agit bien de pouvoir connaître précisément, comment les jeunes en situation de handicap, au-delà des normes faites pour eux, ressentent, directement, en donnant leur avis, leurs conditions de vie et d'études et de porter ensuite des propositions auprès des partenaires institutionnels.
La Fédération des APAJH invite les jeunes en situation de handicap de plus de seize ans à remplir cette enquête, les enseignants et parents à la faire connaître. Plus le nombre de répondants sera élevé, plus les résultats de l'enquête seront fiables.
Pour remplir l'enquête, cliquez sur le lien suivant : Enquête Droit au Savoir sur les étudiants
Article original sur Apajh.org
Retour sur Rencontre-Handicap"Trop de handicapés" pour un responsable belge
2011-08-26 08:50:04.078
Le commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht, un Belge, était sous le feu des critiques jeudi dans son pays après avoir estimé cette semaine, dans un hebdomadaire flamand, qu'il y avait "trop de handicapés en Belgique".
"J'ose dire que, selon moi, il y a trop de handicapés en Belgique. Les personnes vraiment handicapées en font les frais, parce qu'à cause de ça, elles reçoivent trop peu d'argent. Il y a beaucoup de gens qui reçoivent une allocation pour un handicap alors qu'ils pourraient parfaitement travailler", a affirmé Karel De Gucht qui appartient au parti libéral flamand, Open Vld.
Plusieurs associations de handicapés sont montés au créneau pour dénoncer des propos "inacceptables" tandis que le parti indépendantiste flamand N-VA, premier parti politique de Flandre, a jeté de l'huile sur le feu, en affirmant qu'il y avait davantage de handicapés en Wallonie francophone qu'en Flandre.
La ministre wallonne de l'Egalité des chances, Eliane Tillieux, a regretté, dans un communiqué, les propos de Karel De Gucht, estimant que ces commentaires renforçaient la stigmatisation de cette population.
Karel De Gucht est un habitué des déclarations à l'emporte-pièce. Il y a environ un an, il avait ainsi stigmatisé le "lobby juif" américain. "Il n'est pas facile, même avec un juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Proche-Orient. C'est une question très émotionnelle", avait-il soutenu.
Article original sur Le Figaro
Retour sur Rencontre-HandicapUn handicapé mental victime d'une expédition punitive
2011-08-24 09:35:20.015
Un jeune homme de 17 ans, handicapé mental, a été victime d'une expédition punitive chez lui à Herstal.
Un handicapé mental, âgé de 17 ans, a été victime d'une expédition punitive à son domicile à Herstal. Deux hommes se sont présentés chez lui et lui ont donné de nombreux coups avant de l'abandonner. Le médecin a en outre constaté des traces d'étranglement effectués à l'aide d'une corde.
Le commanditaire recherché
Les deux malfrats étaient envoyés par un troisième pour, initialement, porter des coups à son ex-amie. Comme cette dernière était absente, les deux hommes s'en sont pris au jeune handicapé. La tierce personne avait déjà été déférée au parquet de Liège pour des violences sur la même femme. Le commanditaire de l'expédition punitive, qui avait été libéré par le parquet, est actuellement recherché ainsi que ses complices.
Article original sur rtl.be
Retour sur Rencontre-HandicapEnfants handicapés cherchent grands-parents !
2011-08-23 09:08:32.296
L'envie commune de partager des moments complices entre générations... C'est le lien que tentent de tisser des associations comme "Grands-Parrains", qui accueille désormais, aussi, les enfants handicapés.
Depuis plus de dix ans, Grands-Parrains met en relation de nombreux seniors qui n'ont pas la joie d'avoir des petits-enfants et souhaiteraient donner du temps et de l'affection à des enfants privés de grands-parents. Le rôle d'un grand parent d'adoption est le même que celui d'un grand-père ou d'une grand-mère ordinaire. La première difficulté réside, bien entendu, dans la sélection des postulants. Reste ensuite à créer des « mariages » compatibles, notamment en termes de personnalités et de secteurs géographiques.
Enfants handicapés, c'est possible !
Désormais ce parrainage s'ouvre aux enfants et jeunes handicapés, qui leur permet, au même titre que les autres, de s'enrichir au contact d'adultes extérieurs à leur sphère familiale. Les relations peuvent être ponctuelles (par exemple une fois par mois) ou régulières pour permettre à chaque partie de créer ses repères. Cet engagement définit aussi l'activité (intérieure, extérieure...), son rythme, sa durée et ses modalités de reconduction de manière à éviter les arrêts brutaux souvent destabilisateurs pour l'enfant. Au delà de l'intérêt d'un lien entre générations, le grand parrainage permet d'encourager la solidarité dont ont besoin les familles frappées par le handicap. Les grands parents convaincus de la richesse des échanges qui peuvent naître avec un enfant « différent » sont encouragés à postuler ; de nombreux petits-filleuls les attendent. En effet, l'association déplore une cruelle pénurie de grands parrains par rapport aux demandes des familles
Le parrain idéal
Présidée par Michelle Joyaux, cette association s'est développée via plusieurs antennes sur tout le territoire métropolitain mais également en Martinique. Pour postuler, il faut avoir au minimum 45 à 50 ans et pas plus de 90 ans. Les couples et grandes marraines seules sont acceptés. En dehors de ces critères objectifs, les qualités humaines sont incontournables: une belle ouverture d'esprit, une grande disponibilité, la chaleur humaine, l'aptitude et le goût pour la communication. Les candidats doivent remplir un dossier comprenant, notamment, une lettre de motivation, un extrait de casier judiciaire, un certificat médical et une attestation d'assurance responsabilité civile. En complément, l'association envoie sur place un représentant local qui s'entretient avec les postulants, vérifie l'état des locaux et établit ensuite un rapport de visite qui sera joint au dossier. Ce dernier est ensuite examiné en commission, au siège. Le cas échéant, un psychologue s'entretient avec les postulants pour éclairer tel ou tel point. Ils doivent également signer la charte du parrainage qui avait été initialement élaborée par le Ministère de la Justice et celui de la Famille.
Une nouvelle famille
Une fois le dossier accepté, l'association recherche le filleul correspondant aux critères mis en avant (zone géographique, âge et sexe de l'enfant...), puis permet la mise en relation des grands parrains avec les parents de l'enfant. En général, quatre à cinq rencontres suffisent pour déterminer le degré de compatibilité. A ce stade seulement, une rencontre entre les grands-parrains et leurs « petits-enfants » peut être envisagée. Parallèlement, l'association suit les opérations et se renseigne régulièrement sur l'évolution des parrainages.
Des formules à la carte
En dehors du système classique du type « grands parents-petits enfants », avec des visites plus ou moins fréquentes, il existe des parrainages épistolaires (le lien se faisant par courrier) mais également des relations déclinées sur le mode «oncle et tante d'adoption», assez fréquentes avec les filleuls issus de familles monoparentales. Dans ce cas, les parrains ont le même âge que les parents de l'enfant.
Parfois, ça casse
Pour autant, malgré le sérieux et la rigueur mis en oeuvre, il peut arriver que la greffe ne prenne pas. Parfois, à cause du décalage entre la réalité et la projection que fait l'enfant, à l'instar de ce jeune garçon qui s'attendait à voir arriver une « mamie bigoudis » et a été déçu de tomber sur une marraine dynamique et pimpante. Bien entendu, entrent aussi en compte la fragilité et l'imprévisibilité des liens humains. Il n'en reste pas moins que, dans la majorité des cas, le grand parrainage est une très belle aventure, qui vaut largement le coup d'être tentée.
Article original sur Handicap.fr
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