L'arme biométrique contre les fraudeurs de places de parking pour handicapés
2011-05-13 08:01:46.031
Le Biopark est le boitier biométrique qui lutte contre la fraude aux places de parking pour handicapés. Il permet de réellement savoir si la personne handicapée est réellement transportée dans le véhicule garé sur une place de stationnement pour handicapé. Le point sur une technologie anti fraude d'avenir.
Le fait d'afficher une carte européenne de stationnement pour personne handicapée derrière le pare-brise ne veut pas nécessairement dire que le véhicule est en droit de se garer sur une place de parking réservée.
En effet, les autorités ne cessent de relever de plus en plus de fraudes liées à l'utilisation de ces cartes. Il n'est plus un mystère pour personne que bon nombre de cartes de titulaires qui sont décédés sont toujours en circulation et utilisées abusivement ou simplement que le véhicule garé sur une place bleue véhicule réellement la personne handicapée, condition exclusive pour pouvoir se garer à cet emplacement réservé.
Le Biopark est le moyen unique d'empêcher ces divers types de fraude. Comment ? En voici le principe.
Le Biopark est un boitier électronique capable de reconnaitre l'empreinte d'un doigt. Il n'y a donc que son utilisateur personnel qui peut l'activer et c'est à ce niveau que se situe l'originalité et la force du système.
Lorsqu'une voiture se gare sur une place de parking, la personne handicapée doit se saisir de son boitier Biopark, poser son doigt dessus pour une identification d'empreinte ce qui a pour effet de l'activer. Le boitier Biopark est alors déposé sur le tableau de bord du véhicule. Les autorités sont quant à elles équipées d'un petit lecteur à distance qui leur permet de vérifier si le boitier Biopark du véhicule a bien été activé, bonne preuve que son bénéficiaire était dans celui-ci.
Dès que le véhicule se remet en mouvement, des capteurs situés dans le boitier du Biopark désactive automatiquement l'autorisation. Impossible donc pour une personne handicapée compatissante d'activer son boitier à domicile et de le donner à un tiers valide. La désactivation automatique du boitier dès que du mouvement est perçu empêche ce type de fraude.
Notons que le policier ou l'agent de sécurité peut lire sur son lecteur le nom du conducteur et des informations relatives aux autorisations.
Ce système biométrique est donc l'arme absolue qui oblige le détenteur de l'autorisation de stationnement d'être à bord du véhicule lorsque celui-ci se gare sur la place de parking réservée.
Pas de reconnaissance d'empreinte, pas d'activation du boitier ce qui atteste de la fraude auprès des autorités.
La personne handicapée qui désirerait un Biopark devrait en faire la demande auprès des autorités compétentes du pays et fournir tous les documents administratifs et médicaux obligatoires. La personne handicapée devrait alors faire enregistrer ses empreintes ( comme cela se fait dans le cadre d'un passeport biométrique ) et recevrait son boitier Biopark qui remplacerait la carte papier. Une fois l'empreinte de doigt répertoriée dans le système central, le Biopark est prêt à l'emploi et le moins-valide peut alors se garer sur la place de parking qui lui est réservée.
Les avantages liés au Biopark sont les suivants :
- Impossibilité de dupliquer ou de faire un faux comme cela est possible avec une carte traditionnelle.
- Certitude que la personne autorisée utilise le véhicule au moment même du contrôle ( pas de possibilité d'activer le boitier par de tierces personnes )
- Impossibilité de se servir du Biopark après le décès de la personnes handicapées
- La désactivation automatique de l'autorisation chaque fois que le véhicule se met en mouvement rend impossible l'utilisation du boitier même si la personne handicapée l'initialise à partir de son domicile.
Il vous est possible de découvrir le Biopark en vous rendant sur le site internet dédié ( vidéos disponibles ) ou en téléchargeant la documentation en langue anglaise.
Il semblerait bien que le Biopark soit l'arme biométrique ultime contre les fraudes liées à l'utilisation abusive des cartes de stationnement pour personnes handicapées. Les autorités peuvent donc verbaliser plus facilement et ceci même à distance .
Article original sur Handimobility
Retour sur Rencontre-HandicapDeuxième Rencontre nationale Handidanse
2011-05-12 10:04:26.234
Elle se souvient avoir eu le déclic en regardant un reportage sur
Emmanuelle Laborit et son travail en langage des signes. « Je me suis demandée comment faisaient les personnes sourdes ou aveugles pour danser ». À l'époque, après avoir suivi des cours de danse au conservatoire de Lille, à Cannes et à New York, Cécile Avio est professeur de danse à Nice. Ce qu'elle découvre à travers le petit écran va changer le cours de sa carrière.
Favoriser l'autonomie
En 1994, elle crée l'association Handidanse National. Son objectif : favoriser l'autonomie des personnes handicapées par la danse. « Je voulais que les personnes handicapées puissent partager cette passion. » Elle développe sa propre méthode de travail - aujourd'hui reconnue et déposée - en collaboration avec le corps médical. Elle apprend même la langue des signes. « On imagine que, parce qu'on travaille avec des personnes handicapées, on peut faire n'importe quoi ! Au contraire : c'est beaucoup plus difficile. Il faut avoir des notions médicales. Il faut s'adapter à chacun. Une personne qui présente un handicap peut se faire très mal si elle fait des mouvements qui ne lui correspondent pas.
Fruit de son opiniâtreté, Cécile Avio a aujourd'hui formé près de trois cents professeurs agréés en France, et ils ont à leur tour permis à des dizaines de personnes en situation de handicap de s'initier à la danse. « Toutes les personnes handicapées peuvent pratiquer la danse. Sourd, non-voyant, handicapé physique ou mental, léger ou lourd, trisomique, autiste... Il suffit d'oser. Nous avons des tas d'exemples de parents qui ne pensaient pas que leurs enfants pouvaient en être capables. Ils ont essayé et ils sont repartis convaincus. » Beaucoup sont même montés sur scène, lors des spectacles Handidanse que Cécile a déjà organisés partout en France. Certains réservant d'ailleurs de belles surprises. « Je me souviens d'un papa dont la fille était en fauteuil roulant. Dans un spectacle, elle était sur scène, sur un banc. Il ne l'a pas reconnue parce qu'il assimilait sa fille au fauteuil roulant. Il a été très ému de constater que ça pouvait être autrement et qu'il pouvait avoir un autre regard sur elle. »
Changer le regard. C'est l'autre facette de son engagement. Même auprès des proches. « La danse crée une nouvelle activité entre une personne handicapée et ses proches. Ils partagent autre chose, ils retrouvent de la considération. » Elle, avoue « manquer d'objectivité » depuis qu'elle travaille avec des personnes déficientes. « Je les ai intégrées comme des gens comme tout le monde, avec des différences plutôt qu'avec des handicaps. »
Une Fédération française Handidanse
Pour la deuxième année consécutive - la première édition se tenait à Toulouse - près de 400 danseurs en situation de handicap vont évoluer sur la scène du palais des Grottes. Ils viennent des quatre coins de France et même de Grèce ! « Nous voudrions développer les structures Handidanse à l'étranger », explique Michel Nalezniak, président de Handidanse National. Actuellement, l'association travaille à la création d'une Fédération française Handidanse. « Elle permettrait de créer une synergie, de fédérer les compétences et les finances et de répondre aux attentes de toutes les personnes handicapées qui nous envoient des mails tous les jours. »
Article original sur HandicapLife
Retour sur Rencontre-Handicap Fonds publics pour le handicap: sombre état des lieux
2011-05-11 08:48:31.359
Les associations gestionnaires d'établissements et de services aux personnes handicapées ont dressé mardi un sombre état des lieux de la situation budgétaire du secteur du handicap et ont dénoncé les "discours rassurants" des pouvoirs publics.
Alors que va se tenir dans moins d'un mois la deuxième Conférence nationale du handicap, présidée par le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, la toute nouvelle Conférence des gestionnaires (CG), qui regroupe 14 organisations en charge de personnes handicapées, a souligné lors d'une conférence de presse la "rupture"
intervenue en 2010 et qui se poursuit cette année s'agissant des moyens affectés au secteur du handicap.
"2010 a été pour nous un année de rupture puisque les rythmes de progression de notre secteur d'activité, qui étaient de l'ordre de 10% à la fin des années 90 et de 3 à 5% ces dernières années sont proches de zéro alors que les demandes et les besoins des personnes handicapées sont en augmentation", a déclaré Philippe Calmette, directeur général de Fegapei, une des associations de la CG, qui fédère 500 associations et 4.000 établissements.
L'accompagnement des personnes handicapées assuré par les associations représente un budget total annuel (Etat, départements etc...) de 12,5 milliards d'euros, selon ce responsable.
Le constat de ce "gel" budgétaire, a-t-il ajouté, "est en décalage avec les discours rassurants des pouvoirs publics qui étaient sur le registre +les personnes fragiles ne doivent pas faire les frais de la crise, elles seront
épargnées".
Les responsables associatifs de la CG ont déploré le fait que des crédits aient été votés au parlement mais n'aient pas été ensuite "débouclés" par l'exécutif, empêchant les Agences régionales de santé (ARS) de les distribuer.
La dernière "restriction" budgétaire, selon la CG, s'est traduite par une réduction de l'objectif global des dépenses en faveur de l'accompagnement des personnes handicapées et des personnes âgées dans le budget rectificatif 2011 de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).
"En tant que gestionnaires responsables (...) la première chose que l'on demande aux pouvoirs publics c'est de ne pas mentir, car "on sait que le pays passe un moment difficile" au niveau budgétaire, a estimé M. Calmette.
Article original sur Handicap.fr
Retour sur Rencontre-HandicapiSense : l'iPad devient accessible aux handicapés visuels
2011-05-10 11:21:36.593
Grâce à iSense : les aveugles et malvoyants peuvent utiliser l'iPad (presque) comme tout le monde. L'application iSense couplée avec une couche ressemblant au SmartCover d'Apple convertit l'écran en Braille et rend donc accessible au toucher les principales applications iPad.
Nous avons été sensibilisé plusieurs fois par des lecteurs malvoyants qui nous demandaient : Quelle tablette tactile pour un aveugle ?. Et bien l'iPad équipé d'iSense pourrait être la solution (en attendant d'autres initiatives).
L'idée est à la fois simple et ingénieuse (comme bien souvent) : une surface spéciale est déposée contre l'écran de l'iPad. Dès que celle-ci est posée, l'interface de l'iPad change en mode Braille, avec des points de lumière plutôt que des éléments graphiques complexes. De ce fait, la surface iSense réagit aux points lumineux et crée un relief sensible au toucher.
Article original et explication en vidéo sur tablette-tactile.net
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