Le retour à la vie sociale de personnes handicapées
2011-04-25 09:18:36.031

Ce sont deux structures complémentaires qui sont à la disposition des personnes handicapées physiques et de leur entourage par l'Association des paralysés de France (APF) : un accueil de jour et un service d'accompagnement à la vie sociale.
Deux entités importantes, grâce à une équipe composée d'assistantes sociales, de psychologues, d'ergothérapeutes et d'animateurs. L'objectif principal poursuivi est le maintien à domicile de la personne handicapée, tout en soulageant les aidants qui s'en occupent au quotidien, entre autres, la famille.
Mais pour venir à l'accueil de jour, il faut être volontaire, avoir le désir de sortir de l'isolement et "être capable d'accepter son handicap", comme l'explique Olivier, qui est animateur depuis six ans dans cette structure.
"Souvent, les personnes ne se vivent pas réellement comme handicapées. Pour certaines, elles sortent de longues périodes de solitude et d'exclusion. Le premier travail, c'est d'abord de s'accepter dans son handicap pour pouvoir tisser des liens avec les autres."
Alors, l'APF monte des partenariats, comme avec le musée Fabre par exemple. "C'est un peu mon bébé, précise encore Olivier. Nous regardons les œuvres avec un guide, puis nous participons à des ateliers de création. C'est un grand pas de pouvoir aborder l'art sans se sentir complexé."
En ce qui concerne le service d'accompagnement à la vie sociale, il s'agit de monter des projets individuels de suivi en fonction des besoins : démarches administratives, aménagement du logement, accès aux loisirs. Cela concerne environ 350 personnes accompagnées à l'année et cela donne souvent motifs à de beaux échanges. Ainsi récemment, Djamila, une veuve de 45 ans, atteinte de sclérose en plaque, mère de trois enfants à charge, s'est vu remettre un fauteuil électrique par l'intermédiaire du Lion's club de La Grande-Motte. "Je vais pouvoir revivre", a-t-elle dit simplement.
Le centre APF de Montpellier est un de ceux qui encadrent le plus de malades en France. Nathalie, qui est également animatrice, y croit mais elle déplore aussi la complexité des situations. "La médecine a fait d'importants progrès. On soigne mieux les gens qu'auparavant mais les moyens mis en œuvre pour les accompagner n'ont pas forcément suivis, les compétences ont été transférées aux conseils généraux, ce n'est pas simple." Mais l'important est de pouvoir aider chacun à construire un véritable projet de vie. Un vrai challenge…
Article original sur Midi Libre
Retour sur Rencontre-HandicapUn handicapé arrêté avec 224 kg de cannabis
2011-04-22 08:09:16.609
"Dimanche soir, un Autrichien hémiplégique et unijambiste de 45 ans, conduisant d'une main une voiture spécialement adaptée à son handicap, est contrôlé à son arrivée d'Espagne. Dans des caches, les douaniers découvrent 224 kg de cannabis !", rapporte le quotidien régional Midi Libre.
Cet homme était employé par un réseau de Zurich, en Suisse, qui avait la particularité de ne recourir qu'à des handicapés pour mieux déjouer a vigilance des douaniers. L'Autrichien interpellé a avoué avoir été payé 10.000 euros pour ramener la drogue en Suisse, il sera jugé vendredi en comparution immédiate à Perpignan.
Article original sur LeJDD
Retour sur Rencontre-HandicapCanada : pas d'expulsion pour un couple français et leur fille handicapée
2011-04-21 12:01:27.312

Un couple de Français établis depuis six ans à Montréal, David et Sophie Barlagne, qui risquaient d'être renvoyés du Canada à cause du handicap d'une de leurs filles, pourra rester dans ce pays, a déclaré mardi la ministre québécoise de l'immigration, Kathleen Weil.
Un couple de Français établi depuis six ans à Montréal, David et Sophie Barlagne, qui risquaient d'être renvoyés du Canada à cause du coût de la prise en charge du handicap d'une de leurs filles, pourra rester dans ce pays. La ministre ministre québécoise de l'immigration, Kathleen Weil, l'a annoncé mardi. La ministre a indiqué sur Radio-Canada qu'un accord était intervenu entre les gouvernements québécois et canadien pour permettre aux Barlagne de rester au Canada.
«On a émis aujourd'hui des certificats de sélection du Québec à la famille Barlagne pour que la famille puisse rester ici. Et on a une entente avec le gouvernement fédéral (qui) va accorder la résidence permanente à la famille», a dit la ministre québécoise. Kathleen Weil a ainsi confirmé des propos tenus auparavant par l'avocat de la famille, Me Stéphane Minson. Il avait indiqué que le certificat de sélection du Québec que les Barlagne avaient déjà allait être renouvelé et qu'ils recevraient ensuite «un visa de résident permanent» du gouvernement canadien.
Jeudi dernier, le couple avait déposé une demande humanitaire auprès du ministère canadien de l'Immigration. Mais l'examen d'une telle démarche peut prendre jusqu'à deux ans pour obtenir une décision finale, tandis que le permis temporaire des Barlagne expire en juillet prochain.
Qualifiée de «fardeau excessif» à cause de son handicap
Rachel, huit ans, est la plus jeune des filles du couple Barlagne. Atteinte de paralysie cérébrale légère, la jeune fille a été qualifiée de «fardeau excessif» pour le Canada car son traitement dépasse de 5 259 dollars canadiens par an le coût moyen des services de santé dont bénéficie un Canadien. Du coup, la demande de permis de résidence permanente a été refusée à toute la famille.
«C'est un premier soulagement», a déclaré à Radio-Canada la mère de l'enfant, Sophie Barlagne. «C'est sûr qu'on reste un peu prudents parce que tout ce combat de trois ans nous a laissés un petit peu inquiets. Mais c'est sûr qu'on est très très contents». «Tout ce qui est juste mérite qu'on le porte sur la scène publique», a-t-elle ajouté. «Notre combat, je crois qu'il était légitime en tant que parents et je crois surtout qu'il était noble. Et ce combat, je ne l'ai pas mené que pour ma fille, je l'ai mené pour toutes les personnes qui souffrent d'un handicap et qui sont trop souvent délaissées».
Vague de solidarité dans les médias locaux
on mari, David Barlagne, a expliqué pour sa part que le plus difficile avait été «de faire comprendre cette injustice» qu'ils vivaient. «Et aujourd'hui, j'ai l'impression de pouvoir souffler un peu et de pouvoir enfin me dire : On peut se projeter dans un avenir». Le drame de la famille Barlagne a ému la population québécoise et suscité une vaste vague de solidarité dans les médias traditionnels et sociaux, amenant la classe politique à se prononcer en pleine campagne législative. Ainsi, les trois partis d'opposition à Ottawa ont appelé le gouvernement conservateur sortant à permettre à la famille de rester au Canada.
Article original sur Le Parisien
Retour sur Rencontre-HandicapUne handicapée tente de prendre l'autoroute... en fauteuil roulant
2011-04-20 08:21:25.609

C'est une information que rapporte le JSL dans son édition d'aujourd'hui. Une quinquagénaire dépressive, et handicapée moteur, s'est engagée sur l'autoroute A40, en fauteuil roulant. Elle a heureusement été arrêtée alors qu'elle s'apprêtait à passer la barrière de péage...
C'est à l'échangeur de Sancé (Saone-et-Loire), près de Macôn qu'une patrouille de la police municipale de la ville, a découvert, la dame qui tentait d'aborder l'autoroute. « Le témoin nous a informés qu'une dame venait de prendre l'autoroute, installée dans son fauteuil roulant, explique Bruno Demiville, brigadier-chef principal. La personne était déjà de l'autre côté de la barrière et roulait vers la bretelle d'accès » rapporte le JSL.
Prise en charge par les pompiers, la dame a rapporté avoir déjà parcouru 6 kilomètres par la route nationale, et s'apprêtait à rejoindre Oyonnax, dans l'Ain, où se trouve sa mère, car elle ne supportait plus de vivre dans le foyer où on l'avait placée. Une distance de plus de 112 kilomètres...
Article original sur Midi Libre
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