Etats-Unis - Un œil artificiel redonne espoir aux aveugles
2011-04-05 09:28:24.406
« Sans ce système, je ne vois rien. Avec ça, il y a comme un espoir ». Le soulagement d'Elias Konstantopoulos se ressent. Ce retraité américain de 72 ans est aveugle depuis cinq ans et expérimente un dispositif lui permettant de distinguer les formes des objets qui l'entourent. Il a d'ailleurs confié aux médias locaux qu'il distinguait comme un bloc de lumière traversant son champ de vision quand une voiture passe devant lui.
Une prouesse technique et médicale qu'il doit à la société californienne « Second Sight » (deuxième vue) qui a mis au point ce système d'électrodes implantées sur l'œil du patient et reliées électroniquement à une caméra posée sur des lunettes qui transforme les images en signaux lumineux. Que ce soit aux Etats Unis ou en Europe, le dispositif a déjà été testé sur plus de trente patients aveugles et représente pour Elias Konstantopoulos un espoir de retrouver la vue un jour. « Ma plus grande tristesse est de n'avoir jamais vu le visage de mon petit fils, enfin pas encore ».
Article original sur Vivrefm
Retour sur Rencontre-HandicapUne interface cérébrale pour les handicapés
2011-04-04 09:00:26.75
L'Ecole d'informatique Epitech, en partenariat avec l'Inria, a développé une interface qui permet de commander un ordinateur par la simple pensée.
Le développement des interfaces homme-machine est bouillonnant de créativité. Partout, le même objectif : se passer du clavier, de la souris, des boutons et autres commandes à contact au profit d'un mode d'interaction naturel. A côté des interfaces gestuelles, qui utilisent les gestes du corps humain pour piloter le téléviseur, l'ordinateur ou les jeux vidéo, des chercheurs planchent sur une interface cérébrale qui permet de commander une machine juste par la pensée.
L'interface IOT, développée par l'école d'informatique Epitech en partenariat avec l'Inria, en est un bel exemple. Elle est le résultat d'un projet d'études dénommé " I Only Think " (IOT , je ne fais que penser). Destiné principalement aux personnes à mobilité réduite, elle permet de transformer à l'aide d'un casque spécial les impulsions électriques du cerveau en instructions compréhensibles par un logiciel. Il suffit de regarder un menu pour le voir s'ouvrir ou de se concentrer sur une application pour la lancer.
Pas besoin d'une méthode intrusive pour fonctionner : le casque OpenEEG se pose et s'adapte sur la tête à la tête de la personne pour recueillir à l'aide d'électrodes les impulsions électriques créés par la pensée. Le logiciel traite ensuite les signaux et les traduit en commandes. Basée sur la technologie OpenViBE, cette interface s'inscrit dans le cadre des logiciels libres. Elle est compatible avec les multiplateformes Windows, Linux et Mac OS.
Article original sur aprv.eu
Retour sur Rencontre-HandicapBelgique - Sursis contre un notaire qui a tiré sur des sourds-muets
2011-04-01 08:37:23.812
Un notaire retraité de Fexhe-le-haut-Clocher qui avait ouvert le feu sur une famille de sourds-muets a été condamné lundi à 12 mois de prison, avec sursis de 5 ans pour le surplus de la détention préventive.
L'homme pensait faire l'objet d'une agression à son domicile lorsqu'il avait ouvert le feu sur les victimes qui étaient perdues et cherchaient leur chemin.
Le 31 mai 2008, un couple de parents sourds et muets accompagnés de leurs trois enfants de 9 ans, 7 ans et 1 an devaient se rendre à une fête d'anniversaire à Fexhe-le-haut-Clocher. Ils avaient encodé une adresse erronée dans leur GPS et s'étaient présentés à la porte de la maison du notaire retraité.
L'homme avait refusé d'ouvrir à ces personnes qui faisaient des gestes pour tenter d'entrer en communication à travers une fenêtre. Il s'était muni d'une arme GP 9 mm et les avait poursuivies arme au poing jusque dans leur voiture parquée sur le devant de la propriété. Le notaire avait placé le canon de son arme sur la joue du conducteur en le menaçant de mort. Il avait tiré à cinq reprises sur le véhicule qui prenait la fuite. Deux tirs ont traversé l'habitacle où se trouvaient les cinq membres de la famille.
Le tribunal n'a pas retenu la prévention de tentative de meurtre contre le notaire mais a qualifié les faits de coups et blessures volontaires et menaces par gestes. Le notaire n'a pas obtenu la suspension du prononcé réclamée mais a bénéficié d'un sursis sur une peine de 12 mois de prison.
Article original sur Sourds.net
Retour sur Rencontre-HandicapDes aveugles au volant d'une voiture
2011-03-30 22:10:10.593
Cela parait impossible et pourtant c'est bien réel : quatre aveugles belges et trois déficients visuels français ont eu l'occasion inespérée de conduire une voiture sur le circuit de Spa Fancorchamps.
Raphaël est l'un des conducteurs aveugles d'un jour. A ses côtés dans le véhicule, un moniteur lui donne quelques indications codées pour le guider. "Jamais je n'aurais imaginé un jour conduire sur un circuit de formule un", témoigne-t-il. Yann a également tenté l'expérience : "nous sommes exclus de cette société qui se construit autour de l'automobile. Cet exercice sur l'un des plus beaux circuits du monde nous permet de vivre des sensations que la plupart des gens ne ressentent même plus car elles font partie de leur quotidien".
Une expérience qui rehausse l'estime de soi
La plupart des personnes qui participent à cette activité ont perdu la vue il y a quelques années et conduisaient auparavant. Ne plus pouvoir prendre le volant et dépendre des autres est souvent frustrant. Pour elles, cet exercice est un peu ressenti comme une libération. Luc Costermans est le fondateur de l'asbl "Les non voyants et leurs drôles de machines". Pour lui, cette expérience est un réel bonheur, et surtout, dit-il, "cela rehausse l'estime de soi".
Pour aider au mieux les pilotes du jour à se repérer et à se faire une idée plus réelle du parcours, le circuit de Spa Francorchamps a été gravé dans une plaque en bois. "Cela nous permet d'avoir une bonne idée tactile de l'angle des virages par exemple", précise Yann. Les voitures sont munies d'un second pédalier pour que le moniteur puisse reprendre le contrôle de la voiture à tout instant si nécessaire; ce qui n'a pas été le cas lors de ce reportage.
La prochaine étape pour certains, que d'autres ont déjà franchie : piloter un avion.
Article original sur RTBF
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