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Rencontre handicap / Actualité du handicap

La Poste condamnée pour avoir licencié une personne handicapée

2011-11-16 10:22:05.203





Une femme handicapée mentale de 58 ans a été licenciée de La Poste pour motif économique en juin 2009.







Suite à une mesure de reclassement, elle avait refusé une affectation éloignée de son domicile. Un poste se situait à 25 kilomètres, les deux autres à plus de 100. Or, cette femme n'est pas titulaire du permis de conduire et ne se déplace qu'à vélo.


Jugeant son licenciement discriminatoire, elle avait porté l'affaire en justice. Selon lemonde.fr, La Poste a été condamnée à réintégrer son employée, lui verser 15 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral et lui payer 42 000 euros d'arriérés de salaires.





Article original sur mondial-info.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Ces handicapés qu'on regarde de travers

2011-11-15 08:55:37.937




Lorsque leur handicap n'est pas « suffisamment » visuel, les personnes à mobilité réduite peinent à faire valoir leurs droits aux caisses dites « prioritaires ».




Lettre d'excuse ou pas, Virginie compte bien changer de crémerie. Ou plutôt de parfumerie. Notamment atteinte de paralysie partielle à une jambe, l'intéressée - âgée de 30 ans et domiciliée dans l'Aillantais - n'a pas digéré l'accueil que lui a réservé une parfumerie auxerroise, mi-octobre.

« Il y avait une longue file d'attente et j'ai expliqué à la vendeuse que je ne pouvais pas patienter, en lui présentant ma carte d'invalidité qui mentionne que la station debout m'est pénible », relate la jeune femme. « Après avoir vu sa responsable, la vendeuse m'a expliqué qu'elle ne pouvait me faire passer en priorité, car ça allait déclencher une émeute. D'après elle, c'était déjà arrivé le matin »



« Pour les gens, le handicap se résume souvent au fauteuil »



« Décontenancée », Virginie renonce à ses achats et quitte la boutique. Mais écrit à la direction, « outrée de voir la place faite aux personnes à mobilité réduite ». Réponse gênée de cette dernière : « Toute l'équipe du point de vente vous présente ses excuses. Un rappel a été fait aux membres de l'équipe concernant l'accueil des personnes à mobilité réduite, et pour vous dédommager, nous aurons le plaisir de vous offrir un testeur lors de votre prochaine visite. »



Mais pas question pour Virginie de récupérer son « dédommagement » : « J'en ai marre ! Je fais souvent des courses à Auxerre, en grande surface ou dans les petits commerces, et je suis régulièrement confrontée à ces problèmes, aux remarques des clients Pourtant, je ne présente pas à chaque fois ma carte d'invalidité. Si je ne me sens pas trop fatiguée, j'attends mon tour. Pour les gens, le handicap se résume souvent au fauteuil roulant. Comme l'accessibilité, ces questions d'accueil concernent pourtant toutes les personnes à mobilité réduite, y compris les femmes enceintes. »



Atteint d'une poliomyélite qui l'a depuis longtemps contraint à vivre en fauteuil, René Comas rejoint Virginie. « Quand je pouvais marcher avec des cannes, je restais appuyé à mon chariot sans que personne ne bouge, et maintenant que je suis en fauteuil, on me laisse plus facilement passer aux caisses prioritaires. C'est stupide. D'ailleurs, je réponds souvent que je suis assis, et donc moins pressé qu'une mémère qui a du mal à marcher », confie René.



Connu pour être un acharné de sport malgré son handicap, René Comas l'est aussi pour sa « grande gueule ». « La plupart des gens n'en ont rien à faire du handicap, on le voit bien dans les supermarchés. Les caisses prioritaires, c'est pour se donner bonne conscience. Mais souvent, les caissières ont peur de se faire agresser et n'osent pas intervenir. Si les agents de sécurité étaient devant les caisses, ça en calmerait certains. »



« Seulement si la caissière en fait la demande »



Aveugle, Alexis Munoz dénonce lui aussi l'attitude de monsieur tout le monde : « S'il n'y a pas de panneau, les gens te laissent crever », affirme-t-il, tout en déplorant « le manque de formation du personnel, notamment aux caisses. » Lui aussi non-voyant, Jean-Bernard Bourgoin pointe du doigt ce problème de formation dans le commerce. « En grande surface, il m'est arrivé plusieurs fois qu'on me refuse l'accès au magasin avec mon chien d'assistance. »



Virginie Pouillot, elle, n'ose pas demander à passer devant les autres. Et ce, malgré son ventre rond. Poyaudine de 31 ans, sa deuxième grossesse arrive à son terme. « Je choisis des périodes creuses pour faire mes courses », raconte-t-elle. Alicia, 23 ans, enceinte de 7 mois, ne tolère pas ce manque de courtoisie. « C'est pas normal, je n'ai été prioritaire qu'une seule fois, témoigne-t-elle. Les gens ne se rendent pas compte qu'au bout d'une heure de courses, ça commence à peser. » « On nous laisse passer seulement si la caissière en fait la demande », confirme Leïla, maman de 39 ans.



Article original sur lyonne.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Sept pères d'handicapés : l'équipe de foot d'Algérie dopée à son insu ?

2011-11-14 08:40:25.5




Au moins sept joueurs algériens qui ont disputé les Mondiaux de foot de 1982 et 1986 ont enfanté des filles et des garçons gravement handicapés. Ont-ils pris des produits dopants qui auraient engendré de graves handicaps physiques et psychiques à leurs enfants ?




Plusieurs ex-internationaux livrent des témoignages dramatiques et troublants sur leurs situations familiales et indiquent avoir consommé des substances douteuses en sélection nationale. Ces drames familiaux seraient-ils liés à des produits supposés dopants administrés par des médecins qui ont officié au sein de l'équipe nationale ? Des joueurs réclament une l'ouverture d'une enquête.



Les faits



Au moins sept joueurs qui ont évolué au sein de cette équipe durant les années 1980 ont donné naissance à des enfants souffrant de graves déficiences mentales et physiques.



Pour l'heure, seul trois, Kaci Said, Menad et Chaïb, ont décidé de s'exprimer publiquement sur cette affaire.

Des informations que nous n'avons pas encore confirmées indiquent que trois autres joueurs seraient concernés. Bien qu'aucun indice ne permette pour l'heure d'en faire un lien, ces joueurs sont convaincus que les handicaps que traînent leurs progénitures sont liés, directement ou indirectement, à des produits qu'ils avaient consommés à l'époque où ils évoluaient au sein de l'équipe nationale.


Un médecin russe qui leur faisait ingurgiter des gélules



Kaci Said, Mohamed Chaïb et Djamel Menad évoquent ouvertement, sans pour autant citer son nom, un médecin russe qui leur faisait ingurgiter des gélules sensés diminuer les douleurs avant ou après les matches et les entraînements.


La bombe est lâchée la première fois en juin 2010 par deux joueurs, Mohamed Chaïb et Kaci Said, au cours d'une virée au Canada. Lors d'un entretien au journal Le Buteur, ils révèlent un secret. Kaci Said avoue :

« On se demande si les médecins soviétiques de l'époque ne nous gavaient pas de produits dopants, dangereux pour la santé ».


Ex-milieu de terrain qui a disputé la Coupe du Monde de 1986 au Mexique, ce dernier dit vivre un enfer au quotidien. Sa fille Medina, 26 ans, est handicapée mentale.


« Ma vie est un enfer »



A notre confrère le Buteur, Kaci Said évoque ses tourments :

« Ma vie est un enfer. J'ai reçu un choc lorsqu'elle est née et cela s'est clairement répercuté sur mon parcours sportif. J'ai refusé pendant quatre ans d'avoir d'autres enfants de peur que cela ne se reproduise. J'ai souffert et je souffre encore pour elle, j'ai pensé au début que c'était la volonté de Dieu et que je devais l'accepter, certains ont pensé que cela pouvait être lié à la consanguinité entre moi et mon épouse mais cela est faux.

Je suis d'origine kabyle et mon épouse est d'origine turque, il n'y aucun lien de parenté entre nous. »



Mohamed Chaïb, défenseur au sein de la sélection des années 1980, est aussi meurtri, sinon plus. Lui est père de trois filles, toutes nées avec un handicap. L'une d'elles est décédée à l'âge de 18 ans. Pour en savoir davantage sur ce mal mystérieux qui affecte sa famille, Chaïb consulte un spécialiste en France. Il raconte :

« J'ai fait un passage au service du professeur Menick, et par la même occasion des analyses de mon ADN et celui de ma femme. Le professeur m'avait dit que je n'avais rien de grave et que je pouvais avoir des enfants normaux. Il m'avait demandé quel était mon métier. Quand je lui ai expliqué que je faisais partie de l'équipe nationale algérienne des années 80, il m'a dit que le dopage pouvait être à l'origine du handicap de mes filles. »


« Ce n'est pas une simple coïncidence »



Troisième joueur à faire état de soupçons de produits dopants au cours de la même période, Djamel Menad. Ancien goleador de la JS Kabylie, Menad faisait partie de l'équipe qui a disputé le Mondial mexicain. Lors d'un passage sur la chaîne tunisienne Nessma TV, lundi 7 novembre 2011, Menad révèle que sa fille souffre d'un grave handicap. Il confesse :

« J'ai une fille âgée aujourd'hui de 18 ans. C'est mon deuxième enfant et elle est née handicapée. Je souffre au quotidien avec elle surtout qu'elle ne peut pas vivre sans ses médicaments. »



Menad demande désormais une enquête pour faire la lumière sur cette situation. Il explique :

« Nous sommes au moins six joueurs de l'équipe nationale à avoir au moins un enfant né handicapé. Ce n'est pas une simple coïncidence, et il est temps pour nos responsables d'ouvrir une véritable enquête pour connaître la cause de ce phénomène. »



A l'instar de Kaci Said qui s'est récemment expliqué de nouveau dans les colonnes d'El Khabar, Menad pointe du doigt ce médecin russe qui a officié au sein de l'équipe nationale. A Nessma TV :

« Je me souviens très bien de ce médecin russe qui nous donnait des pilules de couleur jaune que nous prenions à l'époque sans savoir quoi que ce soit. Personnellement, je trouvais leur forme un peu bizarre, mais comme le médecin insistait que c'était de simples vitamines, on les prenait alors sans aucune crainte. »



Y a-t-il des liens entre les handicaps vécus par les enfants de ces internationaux et des produits supposés dopants qu'ils auraient ingurgités durant les années 1980 ? Les déficiences mentales et physiques dont souffrent leurs enfants relèvent-elles de la coïncidence ou sont-elles plutôt les conséquences d'un dopage pratiqué à l'insu des joueurs ou/et des dirigeants ?


L'ombre de l'ex-bloc soviétique



Si rien, absolument rien, ne permet d'attester que ces handicaps sont liés à des produits, il existe néanmoins des antécédents dans l'histoire du dopage au sein du football international. Plus particulièrement en Europe de l'Est. Précisément, là où des centaines de cas de dopages d'athlètes ont été recensés et confirmés.



Pour comprendre ces cas de dopages supposés dont auraient été victimes des joueurs de l'équipe algérienne, il faut situer le contexte de l'époque. Ces internationaux dont les enfants souffrent aujourd'hui d'handicaps ont tous été sélectionnés en équipe nationale entre 1980 et 1986.

Deux étrangers, le Russe Guenadi Rogov et le Yougoslave Zdravko Rajkov, avaient en charge les Verts. Le premier, décédé en 2006, a entraîné l'équipe entre 1980 et 1982.

Le second est nommé en juillet 1981 pour conduire la sélection vers le Mondial espagnol de 1982. On fera à nouveau appel à Rogov entre octobre 1986 et mars 1988.


Dopage systématique



Entre 1980 et 1986, plusieurs coaches algériens se sont succédés à la tête des Verts. Il s'agit notamment de Mahiedine Khalef, de Hamid Zouba, de Rachid Makhlouf et de Rabah Saâdane. Au cours donc de cette période, plusieurs médecins étaient en charge des joueurs. Des Algériens mais aussi des étrangers.

Au sein de l'ISTS (Institut des sciences et des technologies du sport) de Ben Aknoun, un centre où transitaient les joueurs, plusieurs coopérants issus des pays du bloc soviétique y officiaient comme enseignants ou praticiens de la santé.



Expert allemand de la lutte antidopage, professeur de biologie, ancien cycliste, Werner Franke a longtemps travaillé sur le cas de dopage en RDA durant les années 1970 et 1980. Dans un livre intitulé « Doping Dokumente », publié en 1991 avec sa femme Brigitte Berendonk, spécialiste de pentathlon, Werner Franke cite le cas de centaines d'athlètes est-allemands à qui l'ont avait administré des substances dopantes pour améliorer leurs performances sur les stades. Il écrit :

« Nous avons la preuve qu'un véritable programme de dopage avait bel et bien existé entre 1968 et 1989 pour plusieurs centaines d'athlètes dans les disciplines les plus variées. Plus de trois cents médecins et scientifiques y ont participé, la plupart étant des médecins du sport ou des spécialistes de l'endocrinologie, de la pharmacologie, de la physiologie ayant un diplôme de sciences de l'entraînement. »


10 000 athlètes est-allemands dopés , 1000 gravement malades



Entre les début des années 70 et 1989, le dopage systématique mis en place en RDA a concerné environ 10 000 athlètes. Rolf Gläser, 58 ans, ancien entraîneur de natation, était un spécialiste du dopage. En 1998, il avoue avoir fait avaler à six jeunes nageuses, de 1976 jusqu'au début des années 80, des comprimés d'oral-turinabol, un stéroïde anabolisant destiné à améliorer leurs performances. Résultats : un millier de ces sportifs ont contracté de graves maladies.



Mais surtout, ils ont donné naissance à des enfants souffrant de malformations congénitales. Trois sportives ont donné naissances à des enfants déficients. Karen Koenig est nageuse est- allemande, championne d'Europe du 4x100 et 4x200 m crawl en 1985. Conséquence du dopage qu'elle a subi durant des années, Karen a eu un enfant « anormal ». Elle n'est pas la seule.



Sa collègue Barbara Krause a eu deux enfants victimes de malformations aux pieds. Lors du procès qu'elle a intenté en 2000 à ses deux médecins, Karen Koenig raconte :

« On nous donnait des pilules trois fois par jour. Parfois, on arrivait à les jeter car on se rendait compte que les vertiges, les boutons, les dépressions, ce n'était pas normal. Mais l'entraîneur vérifiait qu'on les prenait bien. Beaucoup de gens pensent aujourd'hui que nous étions folles de nous doper pour décrocher une médaille, mais nous n'avions pas le choix. »


Les athlètes dopés ont plus d'enfant mort-nés ou handicapés



Christiane Knacke-Sommer, médaillée de bronze aux JO de 1980, raconte, elle aussi, comment ses médecins lui faisaient avaler des pilules « rouges, jaunes, vertes et bleues ». En 1983, elle met au monde une fille. Six mois plus tard, celle-ci tombe malade et luttera entre la vie et la mort pendant dix-huit ans. Diagnostic du médecin : déséquilibre hormonal dû aux pilules prises par sa mère.



Sur 50 nageuses de l'ex-RDA, 10 ont développé un cancer de l'utérus ou ont eu un bébé mal formé. Parmi les produits administrés aux athlètes est-allemands figurent donc les stéroïdes anabolisants. La jaune contient de la vitamine C, la rouge un mélange de plusieurs vitamines et la bleue contient de la nandrolone, un stéroïde anabolisant interdit.

Est-ce les mêmes pilules que les médecins donnaient aux joueurs de l'équipe nationale ? Djamel Menad évoque des pilules de couleur jaune. Les mêmes administrées aux sportifs est-allemands ?



Selon diverses enquêtes menées par des spécialistes du dopage, les athlètes est-allemands qui avaient pris ces stéroïdes présentent des problèmes de santé tels que des troubles de la fonction cardiaque ou du foie, des cancers, une mortalité précoce ou des dommages gynécologiques. Les effets secondaires attestent également que les athlètes dopés ont bien plus d'enfants mort-nés et d'enfants handicapés.




Article original sur rue89.com


Retour sur Rencontre-Handicap

Chine : 13 compagnies aériennes refusent d'embarquer des handicapés à cause du dégout provoqué chez les passagers

2011-11-11 09:17:17.031




Un rapport d'enquête analysant la situation des personnes handicapées qui désirent prendre l'avion dans ce pays révèle que vingt quatre compagnies aériennes chinoises refusent l'accès à leurs avions par ces derniers. Pis encore, parmi celles-ci, treize compagnies stipulent qu'elles ont le droit de refuser de transporter les personnes infirmes ou handicapées qui « pourraient inspirer de l'aversion, du dégoût, de la répugnance ou bien de la répulsion aux autres passagers ».




Les 24 compagnies qui n'acceptent pas d'embarquer les personnes handicapées à bord justifient leur décision par de fallacieux prétextes qui se résument à ceux-ci : elles ne sont pas prévenues à l'avance ou bien on ne leur a pas fourni les certifications médicales nécessaires.


Un véritable scandale une fois que l'on sait que dans l'ordonnance réglementaire promulguée par l'Etat Chinois concernant le transport aérien des infirmes et handicapés, il n'est aucunement et nullement exigé que les moins-valides doivent prévenir à l'avance de leur présence ( il est seulement demandé à deux genres de personnes atteintes d'handicap spécial de fournir les certifications médicales nécessaires). Plus fondamental encore, ce règlement interdit de façon formelle et explicite toute discrimination à l'égard des personnes infirmes et handicapées.




Le refus des 13 compagnies aériennes qui prétextent vouloir éviter de susciter un dégout chez d'autres passagers est lui bien sur abject mais aussi encore plus lâche. Le fait est que ces compagnies exècrent les personnes handicapées et ont établi une règle discriminatoire pour les écarter de leurs avions. Il s'agit donc d'une unique question d'handiphobie et de rejet des moins-valides. N'ayant pas le courage de leurs opinions, elles rejettent la responsabilité de leur décision sur le dos de leurs passagers valides. Un bel exemple de lâcheté.


Ce que laisse entendre ces compagnies ( dont les agissements n'auraient pas déplus aux partisans des culottes courtes et chemises brunes ) c'est que ce sont les passagers qui ont la possibilité et le pouvoir de décider si les voyageurs handicapés pourront prendre leur avion oui ou non, alors qu'en réalité ce droit de décision appartient uniquement à la compagnie aérienne.




    Au dela de l'handiphobie qui leur permet de prendre des mesures discriminatoires et inacceptables, il apparait que ce sont surtout deux raisons qui portent les dirigeants à refuser l'embarquement à bord de leurs avions.
  • Première raison : le surcoût. En effet, un passager handicapé génèrerait un manque de rentabilité financière pour la compagnie concernée. Le service d'assistance, le matériel adapté à acquérir et à utiliser, le risque de retarder le moment de départ de l'avion sont des éléments qui peuvent aller à l'encontre de l'optimisation du profit.

  • Deuxième raison, la personne handicapée inquiète ces compagnies car elles pourraient à cause de leur état médical se blesser de façon imprévue et réclamer une indemnisation et/ou un passage devant les tribunaux.

En refusant d'embarquer les personnes handicapées pour cause de dégout pouvant être généré chez les autres passagers, ces compagnies abjectes ballaient d'un revers de la manche ces deux types de risques et tout cela en reportant la responsabilité de la décision sur les autres clients et voyageurs valides.




Ce rapport d'enquête analysant la situation des personnes handicapées qui désirent prendre l'avion en Chine par une organisation populaire de bien être public fait apparaitre qu'il est plus qu'urgent que la Chine et ses dirigeants obligent ces compagnies abjectes de prendre en considération le droit légitime des personnes handicapées pour leur déplacement aérien et de leur fournir à cet effet un service leur procurant plus de facilités, plus de sécurité et plus de confort sous peine de leur retirer leur autorisation d'activité.



Refuser l'embarquement de personnes handicapées dans un avion pour cause de risque de dégout pouvant être généré chez les autres passagers est non seulement abject et scandaleux mais demande aussi une réponse ferme et sans concession de la part des autorités en place, ici les autorités Chinoises. Ceci aurait pu passer au moyen-âge, pas au 21ème siècle…




Article original sur handimobility


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