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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Le conseil général de l'Oise veut rapatrier ses handicapés de Belgique

2011-12-16 16:31:34.625




C'est une promesse forte faite aux proches des 269* Oisiens handicapés mentaux actuellement placés dans des foyers en Belgique. Le conseil général de l'Oise annonce, dans le cadre de son budget primitif 2012, qu'il fera revenir la moitié de ces personnes (hébergées en Belgique faute de place en France), d'ici 2017. Le département envisage déjà l'ouverture de 50 places d'accueil.




« C'est un projet acté avec l'ARS (agence régionale de santé), les travaux de la nouvelle structure seront réalisés en 2013 », assure-t-on au conseil général. L'investissement est estimé à 130000 € par personne pour la première année, somme qui prend en compte les retours de Belgique, les ouvertures de lit et le fonctionnement. Des efforts seront également réalisés du côté des structures existantes dans l'Oise. Dans la feuille de route du département : « L'extension des foyers médicalisés, de services médicalisés, du nombre de places en foyers de vie… »



Problématique nationale




Depuis 2005 (l'adoption de la loi handicap), ce sont les conseils généraux qui financent l'hébergement de handicapés mentaux** en Belgique. Une facture salée. A titre d'exemple, le transfert de résidants oisiens chez nos voisins coûte annuellement 13,6 M€ (sur un budget de 67 M€ pour les personnes handicapées). Une politique préoccupante sur le plan financier, de l'avis de Charles Ghesquière qui préside l'Apim-HF (Association d'aide aux personnes inadaptées mentales hors de France). « Economiquement, ça ne tient pas la route! Il n'y a pas de flux économique en France. En Belgique, ce sont près de 3000 emplois créés par cet accueil », souligne ce défenseur.


Prise en charge belge adaptée




Si l'exil de personnes handicapées est parfois une nécessité pour les familles, certaines optent délibérément pour les terres wallonnes, malgré la distance. « La prise en charge belge aborde davantage (que la France) la personne dans sa perte d'autonomie que dans une typologie de handicap », admet-on au conseil général de l'Oise. Un travail approfondi que pratique Jacques Clicheroux, directeur du foyer belge la Pommeraie à Ellignies-Sainte-Anne. « Notre but essentiel est l'intégration de ces personnes, elles connaissent les villageois autour et ont une liberté selon leur autonomie. » Il s'étend : « Nous adaptons notre projet à la personne, nous évoluons en fonction des résidants, pas l'inverse. » Une stratégie d'adaptation qui devrait inspirer le département de l'Oise qui souhaite « repenser la prise en charge de personnes handicapées sur le modèle belge ».





Article original sur Le Parisien


Retour sur Rencontre-Handicap

Foncia épinglé pour refus de louer à des handicapés

2011-12-15 11:38:09.765




Interpelé par le Défenseur des droits, le groupe immobilier Foncia annonce qu'il va faire cesser les discriminations à la location d'appartements constatées envers des bénéficiaires de l'Allocation adulte handicapé.




Le Défenseur des droits Dominique Baudis a jugé discriminatoires la pratique du groupe immobilier Foncia de refuser de louer des appartements à des handicapés au motif que l'Allocation adulte handicapé (AHH), ne peut être saisie en cas de non paiement du loyer. Dans une recommandation récemment rendue, révélée par France Inter, le Défenseur des droits demande au groupe immobilier de "réformer ses pratiques" dans un délai de 4 mois.




Il estime que "la politique adoptée par le groupe Foncia, consistant à écarter les personnes vivant de l'AAH, voire celles percevant une pension d'invalidité, était de nature à caractériser l'existence d'une discrimination indirecte fondée sur le handicap". Il recommande également au gouvernement "de prendre toutes les mesures veillant au respect du droit garanti aux personnes handicapées par la convention internationale des droits des personnes handicapées de choisir leur lieu de résidence".



Dans un communiqué publié mardi en fin de matinée, le groupe Foncia a annoncé avoir "décidé d'appliquer sans délais cette recommandation du Défenseur des Droits et de modifier ses procédures de calcul des revenus pour l'octroi des logements". Une information en ce sens, a ajouté Foncia, sera ainsi transmise dans la semaine à l'ensemble des agences du réseau.Foncia dit n'avoir "jamais eu de pratiques discriminantes de quelconque nature que ce soit vis-à-vis de ses clients".



Le groupe immobilier assure avoir "toujours favorisé l'accès au logement aux personnes handicapées à mobilité réduite, en prenant notamment soin d'indiquer sur ses annonces, par un pictogramme dédié, les biens qui leur sont accessibles".La Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) avait été saisie entre 2008 et 2010 de trois réclamations de particuliers bénéficiaires de l'Allocation adultes handicapés ou d'une pension d'invalidité.



Ils s'étaient vu refuser par des agences immobilières Foncia de louer des appartements au motif que leurs revenus n'étaient pas saisissables (pour l'AAH) ou ne constituaient pas un revenu d'activité (pour la pension d'invalidité).La Halde avait alors réalisé des tests téléphoniques auprès des agences concernées et questionné par courrier le directeur juridique et le président du groupe, qui ont confirmé les faits.



Dans un courrier, le président du groupe soulignait que "cette nécessaire sélection du preneur, en fonction des revenus et de leur caractère saisissable ou insaisissable" était "la seule méthode permettant de garantir au propriétaire le recouvrement effectif des loyers".Pour le Défenseur des droits (qui a remplacé la Halde), "si l'objectif poursuivi est légitime dans son principe, les moyens employés sont manifestement disproportionnées et injustifiés, les personnes concernées étant a priori solvables".



"Refuser à ces personnes la prise en compte des ressources perçues en remplacement d'un revenu professionnel revient donc à leur refuser le droit de choisir leur lieu de résidence", droit garanti dans la Convention internationale des droits des personnes handicapées, rappelle le Défenseur.




Article original sur L'EXPRESS


Retour sur Rencontre-Handicap

Des personnes valides vont se glisser dans la peau de handicapés sur France 4

2011-12-13 09:54:46.25





En 2007, Canal + avait tenté une expérience avec des Blancs "Dans la peau d'un Noir".
Selon Télé 2 Semaines, France 4 s'est inspiré de ce concept, et va tenter quelque chose de similaire sur le thème du handicap.




Pendant deux mois, quatre personnes valides se sont glissées dans la peau de handicapés.
Les caméras les suivront dans les transports en commun, en boîte de nuit, ou même dans les rencontres via Internet.



Diffusion prévue en prime-time début 2012.





Article original sur jeanmarcmorandini.com


Retour sur Rencontre-Handicap

Voitures électriques : attention, danger !

2011-12-09 10:28:53.89




Alors que Paris lance Autolib, les constructeurs automobiles français s'apprêtent à livrer à des services publics des milliers de voitures électriques autant silencieuses que dangereuses, notamment pour les piétons déficients visuels.




Le 5 décembre 2011 fera date dans l'histoire commerciale de la voiture électrique : ce jour-là, Paris inaugure officiellement un service de location en libre-service de voitures électriques sous l'oeil avide des médias du monde entier. Avec comme slogan "Zéro émission, zéro odeur, zéro bruit" : "Autolib' est une opportunité de changer la ville grâce à des voitures 100% électriques sans bruit et sans émission de CO2", proclame Vincent Bolloré, l'industriel qui a décroché le contrat. Et effectivement, la petite Bluecar conçue par le carrossier Pininfarina est particulièrement silencieuse. Mais voilà : on ne l'entend pas venir lorsque l'on circule à pied, ce qui la rend potentiellement dangereuse pour les enfants, les personnes âgées, les cyclistes et les personnes déficientes visuelles. L'industriel a pourtant pensé à cet inconvénient majeur en équipant la Bluecar d'un signal sonore, mais le conducteur devra actionner celui-ci volontairement en appuyant sur un bouton. Une impulsion simple déclenche une série de bips, l'appui prolongé bascule le signal en mode permanent. Mais il y a fort à parier que la quasi-totalité des clients d'Autolib ne circuleront pas en mode "bip-bip", ce son audible dans l'habitacle s'avérant rapidement désagréable. "Nous travaillons avec un acousticien pour élaborer un son diffusé à l'extérieur mais inaudible à l'intérieur, précise Julien Varin, chef de projet. Paris n'a rien demandé sur la sonorisation du véhicule."




"Le son émis par cette voiture n'est pas détectable, déplore Philipe Aymond, instructeur en locomotion à la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France (FAF). Il n'alertera pas les personnes déficientes visuelles, d'autant qu'il est en pratique optionnel". Avec Thierry Jammes, président de la Commission Accessibilité de la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA), Philipe Aymond a testé en milieu urbain le son émis par la Bluecar Bolloré et la Renault Fluence ZE : "Le bruit émis par cette berline est inaudible, il est noyé par les sons de l'environnement urbain", regrette Thierry Jammes.




La Renault Fluence ZE émet à très basse vitesse le son artificiel d'un léger feulement qui disparaît dès que la voiture atteint 15 km/h. Ce son n'est pas actif en marche arrière. Pour ces deux voitures, le verdict de Philippe Aymond et Thierry Jammes est sans appel : les personnes déficientes visuelles seront potentiellement en danger lorsqu'elles croiseront ces voitures. "Les constructeurs n'ont pas concerté les associations de personnes déficientes visuelles, déplore Thierry Jammes. Aux USA, les associations ont contraint le gouvernement fédéral à faire adopter une réglementation efficace et les voitures électriques émettent un son détectable."



Aux 2.000 Bluecar Autolib' annoncées dans Paris et les communes limitrophes d'ici juin 2012 viendront s'ajouter plus de 15.000 Renault Kangoo ZE (qui utilisent le même son que la Fluence) pour La Poste et d'autres entreprises publiques. "Renault poursuit un travail de recherche avec l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM) afin de trouver le meilleur son", précise un porte-parole du constructeur. Autre constructeur français, Peugeot va également fournir des Ion électriques aux services publics : "PSA Peugeot Citroën a travaillé sur plusieurs solutions de AVAS (Approaching Vehicle Audible System) répondant aux préconisations des autorités internationales de réglementation automobile, explique le service de communication du constructeur. Le Groupe se tient prêt à en équiper ses véhicules électriques et hybrides, lorsque la réglementation aura fixé la fréquence et le niveau du son à émettre, sans risque de créer une pollution sonore." Le constructeur disposerait donc d'une solution sonore... si les pouvoirs publics le demandent, ce qui ne sera certainement pas pour demain. A la question de savoir quelles dispositions sont envisagées par le Gouvernement en matière de sonorisation des voitures électriques, le cabinet de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, chargée du développement durable, répond ceci : "L'initiative de Vincent Bolloré est étudiée avec beaucoup d'intérêt par le Gouvernement." Les piétons déficients visuels ne peuvent guère compter que sur eux, et s'armer de patience tout en redoublant de prudence...




Article original sur yanous.com


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