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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Handicap et marketing : pas très sexy la pub !

2011-11-30 09:18:08.671




Handicap et marketing était encore un mariage improbable il y a quelques années. Le handicap, c'est le " parent pauvre " de la pub, aussi bien institutionnelle, associative que grand public. Comment lui redonner un peu d'éclat ?




La sanction tombe ! « La com dans le milieu associatif, ce n'est vraiment pas terrible ! ». C'est Franck Hourdeau, directeur associé de l'agence Mediaprism, qui lance ce pavé dans la marre, à l'occasion du colloque "Marketing et handicap" organisé le 17 novembre 2011 par Celsa (grande école en journalisme et communication).









Quoi, pas sexys les pubs des associations de personnes handicapées ? Et d'insister « S'il y a un milieu qui est à la dérive, publicitairement parlant, c'est bien le handicap ! Il n'existe pas de grandes associations internationales de personnes handicapées, comme c'est le cas pour Greenpeace ou Médecins sans frontières (il oublie quand même Handicap international !). Alors on reste sur des campagnes très nationales, ce qui réduit le champ des moyens et des idées !
Lorsqu'Amnesty international tourne un spot, elle peut espérer les meilleurs réalisateurs et les plus beaux mannequins. Gratuitement ! Pour le handicap, vous ne trouverez même pas un photographe haut de gamme. »



Ce à quoi nous sommes tentés de répondre : évidemment, le handicap, ce n'est pas toujours très glamour. Mais il y a indéniablement du vrai dans ce constat. Et d'enfoncer le clou : « Quant à la communication interne, elle est vraiment moche ! Trois mots et une pauvre photo... Il n'y a vraiment rien de spectaculaire. ».



N'en jetez plus, Franck ! Vous allez finir par fâcher l'assemblée. Qu'à cela ne tienne, il repart au combat avec un argument plutôt inattendu : « 90 % du budget communication des associations est destiné à collecter des fonds, alors vous pensez bien qu'elles n'ont pas forcément intérêt à embellir l'image de la personne handicapée car, sinon, les donateurs risquent de se faire rares. C'est l'effet Téléthon ! La petite fille en fauteuil roulant. Une communication émotive et restrictive. » Et pourtant, même ce parent pauvre est capable de susciter des jalousies.



La municipalité de Poitiers, suite à une campagne de pub en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés, a été prise à parti par des employés « valides » qui lui reprochaient « d'en faire un peu trop pour les « handicapés » ». Il a suffi d'un seul argument pour apaiser les jalousies : « 85 % des situations de handicap surviennent après 16 ans. Si demain vous devenez handicapé, on fait quoi pour vous ? »



Les entreprises, une communication à plusieurs niveaux











Qu'en est-il maintenant des modes de communication choisis par les grandes entreprises françaises pour remplir les objectifs de leur mission handicap ? Pendant la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées, en novembre, les encarts publicitaires ont inondé les revues spécialisées et autres hors-série du Parisien ou de 20 minutes consacrés à « Emploi et handicap ». Comme autant de bouteilles jetées à la mer pour convaincre les travailleurs handicapés de rejoindre leurs rangs... Si toutes les entreprises concernées manifestent une réelle volonté de communiquer sur le sujet, on remarque une nette différence sur la stratégie employée pour évoquer la question du handicap. Propos frontal ou verbe plus subtile.




Une étude menée par deux maîtres de conférences du Celsa, Valérie Jeanne-Perrier et Julien Tassel, passe au crible les affiches éditées par une quinzaine de missions handicap. Elle porte un nom qui en dit long « Cachez ce handicap que je ne saurais voir ! ». Son analyse révèle que le marketing du handicap est tout un art !



Certains, comme Monoprix, Areva ou la Banque populaire ont recours à la métaphore. Le handicap est seulement suggéré, et on ne comprend le message qu'après avoir décodé le texte. Ce sont les partisans de la « méthode douce ». Mais ne faut-il pas avoir la force d'appréhender une terminologie pour la dépasser, être capable de dire au public que la différence n'est pas un drame ?



Vient ensuite l'école des « symboliques », qui franchissent une étape supplémentaire en ayant recours à un pictogramme ou une image, modes de compréhension universels, par exemple un fauteuil roulant ou un chien d'assistance. La tonalité de la composition est euphorique, ponctuée de couleurs vives qui donnent une image positive de la personne handicapée. C'est l'option choisie par la SNCF.



Il y a enfin la sphère « figurative » ! On rentre dans le vif du sujet, sans détour ni dissimulation. BNP ou la Société générale mettent au premier plan une prothèse ou une personne en fauteuil roulant ! Cette option, sans détour, manifeste la nature des engagements : volonté d'ouverture, ambition de transformer les comportements, d'effacer les stigmates... Plus de risque pour autant ?




Halte aux discours, des preuves !







Les entreprises ont tout intérêt à plus d'audace, en évitant les filtres et conventions qui embrouillent le message. Parler de « signature d'accord » ou de « maintien dans l'emploi », c'est un discours de spécialiste. Trop compliqué ! Ces campagnes s'adressent prioritairement aux personnes concernées, les travailleurs handicapés, qui se contentent de mots simples et surtout d'offres concrètes. Or les nobles sentiments et le paternalisme sur papier glacé leur laissent parfois peu de place, et limitent leur implication en tant qu'acteur. « Cela me rappelle le slogan « Touche pas à mon pote », explique Rokhaya Diallo, journaliste. Il sous entendait que le « pote » en question avait besoin d'être protégé alors que c'était à lui d'être au cœur de la communication et de s'exprimer ». Les « Ni pauvre ni soumis ! » l'ont bien compris.




Quand certaines campagnes manifestent un réel engagement social et sont capables de scander (et de prouver ?) « Le handicap est une force », d'autres ne seraient peut-être qu'une vitrine, une démarche qu'on mène au mieux par acquis de conscience, au pire par obligation. Le slogan le plus efficace, le plus transparent, ne serait-il pas : « Travailleurs handicapés, 10 postes à pourvoir. On vous attend ! ». Ni métaphore, ni précaution, ni discours. Des actes, des preuves ! Au lecteur de se faire une opinion : quelle émotion, quelle efficacité, quels faux semblants ? C'est un petit jeu somme toute intéressant... Mais pas toujours facile à décrypter. La réponse vient en partie d'une participante qui s'empare du micro lors du traditionnel jeu des questions- réponses : « Je ressens une véritable overdose de bonne volontés. Je me pose la question de l'efficacité de ces messages. Au final, quels bénéfices pour nous, travailleurs handicapés ? Il faudrait avant tout convaincre les propres managers de ces entreprises qu'ils ont un rôle à jouer au niveau sociétal. Un film comme « Intouchables » nous fait 100 000 fois plus de bien que toutes ces campagnes de pub "corporates". » Ah, les miracles...



Mais cette année 2011 serait-elle celle de tous les possibles ? A défaut de révolution, des évolutions remarquables puisque certaines grandes marques ont choisi de miser sur le handicap. C'est le cas de Thierry Mugler qui, pour son parfum A Men, met en lumière Oscar Pistorius, athlète amputé, ou encore L'Oréal qui affiche une top modèle sud-africaine elle aussi amputée des deux jambes. Plus récemment, la marque de lunette Krys fait d'un jeune homme en fauteuil roulant son égérie. Dernière en date, la boisson Red bull. On vous fait le pitch : un motard sur un circuit cross, intrépide, il prend tous les risques. Il enlève son casque ; c'est une femme, carrément jolie, et qui délivre son message... en langue des signes. Qui a prétendu que le handicap n'était pas une force de vente, qu'il ne ferait jamais rêver ?



Article original sur Handicap.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

La peinture ON/OFF transforme vos murs en un interrupteur géant

2011-11-29 09:06:41.781




Vous avez du mal à appuyer sur un interrupteur électrique classique à cause de votre handicap ? Voici la peinture technologique sensitive ON/OFF Signé Quarks design et produit par 3,14 innovations qui transformera vos murs en interrupteur géant. Il vous suffira de toucher celui-ci pour enclencher votre interrupteur.










A ce titre la peinture ON/OFF est véritablement révolutionnaire et préfigure sans aucun doute de ce que nous réserve le futur. Bond technologique immense, cette peinture est qualifiée de sensitive c'est à dire qu'il vous suffira de la toucher pour déclencher un interrupteur électrique.

Sa partie électronique consiste en un boîtier électrique encastré standard qui, en combinaison avec la peinture ON/OFF étalée sur votre mur enclenchera ou coupera l'interrupteur. Fini la nécessité de devoir appuyer sur un endroit très précis, de l'ordre de quelques centimètres carrés car c'est toute la surface du (des) murs traités(s) qui devient un interrupteur géant.

Encore plus fort, la peinture ON/OFF peut être utilisée en sous-couche c'est à dire que vous pouvez la recouvrir du papier peint ou de la peinture de finition sans en diminuer l'efficacité.




Comme cette peinture actionne un interrupteur, il n'y a pas que le fait de pouvoir allumer ou éteindre un éclairage, un lampadaire ou un lustre qui est concerné mais vous pouvez coupler celui-ci à différents dispositifs comme une alarme, un volet roulant ou tout autre appareil électrique voir pourquoi! pas un dispositif de demande d'aide.



La peinture ON/OFF devrait arriver très rapidement sur le marché mais toutefois il n'est pas encore possible de connaitre le prix qui sera réservé à ce type de peinture sensitive et c'est peut-être la qu'une certaine limite peut se voir posée quant à son utilisation.





Article original sur


Retour sur Rencontre-Handicap

Stationnement des handicapés : quand s'applique la gratuité ?

2011-11-28 09:35:24.656




A Antibes, plusieurs titulaires du macaron ont été verbalisés sur des places réservées ou ordinaires. La Ville entend prendre un arrêté pour fixer définitivement la réglementation.




Chacun de ses pas est une épreuve. Une souffrance. Pour Jean-Claude, hémiplégique, handicapé à 80 %, c'est donc tout sauf un luxe de pouvoir se garer au plus près du lieu où il se rend. Malheureusement, il y a quelques jours, aucun des deux stationnements réservés n'était disponible en face de chez son kiné.

L'un occupé par un handicapé. L'autre par un valide. Insupportable. Et terriblement contraignant… Aussi, plutôt que de s'infliger une longue marche depuis une autre « place bleue », Jean-Claude a choisi de se garer sur le premier emplacement ordinaire venu. Sans payer.



Persuadé que le stationnement était, partout, gratuit, à Antibes, pour les handicapés. Mais, ce jour-là, en sortant de sa séance de rééducation, l'homme de 71 ans a eu la désagréable surprise de découvrir une contravention glissée sous son essuie-glace, face à sa carte européenne de stationnement pour handicapés. Montant : 17 euros. « Je n'ai pas compris cette amende, râle Jean-Claude. Jusque-là, il y avait toujours une tolérance. Mais il faut croire que la municipalité a décidé d'en finir avec l'exonération. Car je ne suis pas le seul invalide à avoir été aligné… »



Gratuité sur les seules places bleues



Effectivement, ces dernières semaines, plusieurs contraventions ont été dressées malgré la présence d'un macaron sur la voiture. Cependant, il ne s'agit pas d'un changement de cap de la municipalité. Plutôt le fruit d'une absence de règle diversement appréciée par les agents verbalisateurs. « Les consignes n'ont jamais été formalisées par un écrit, confesse Alain Julienne, directeur adjoint des services de la Ville.
Du coup, c'est vrai, que les agents et les handicapés s'y perdent un peu. Nous avons donc décidé d'officialiser les choses. »



Ainsi, dans les jours qui viennent, le maire Jean Leonetti va adopter un arrêté fixant un principe de tolérance sur les emplacements bleus. « Selon la loi, comme tout stationnement situé près d'un parcmètre, celui réservé aux handicapés est payant, affirme Alain Julienne.
Mais le maire entend instaurer une exonération. Elle s'inscrit dans le cadre de sa politique volontariste en faveur des handicapés. »


Et pour les places ordinaires ?



En revanche, ce futur arrêté ne devrait pas évoquer la question du stationnement sur les places ordinaires. Il semblerait donc que les détenteurs de la carte européenne soient contraints de s'acquitter du paiement du parcmètre pour s'y garer. Le PV reçu par Jean-Claude est donc toujours d'actualité. Du moins en attendant que la commission sur le handicap rende son verdict. « Elle planche actuellement sur la question, conclut Alain Julienne. Plusieurs propositions sont avancées. Soit offrir un abonnement à tarif préférentiel dans toute la ville. Soit une gratuité pure et simple… »







Article original sur Nice Matin


Retour sur Rencontre-Handicap

Des sportifs en fauteuil roulant à l'honneur lors du marathon de New-York

2011-11-23 09:32:50.093




A nouveau des sportifs handicapés se sont illustrés lors de ce marathon de New-York 2011. Amanda McGrory ( États-Unis ) a établi un nouveau record en fauteuil roulant catégorie féminin et Masazumi Soejima ( Japon ) a remporté la course masculine du marathon de New Yorkais.




Pour rappel, le marathon de New York est une course pédestre de 42,195 kilomètres empruntant chaque année depuis 1970 les rues de New York. Il fait partie du World Marathon Majors, compétition regroupant cinq marathons majeurs.

La course débute à Staten Island près du pont Verrazano-Narrows et passe ensuite par Brooklyn puis par le Queens. Les coureurs traversent l'East River par le pont de Queensboro pour rejoindre Manhattan. L'itinéraire se poursuit ensuite vers le nord sur la Première Avenue et passe brièvement dans le Bronx avant de retourner à Manhattan par la Cinquième Avenue et de se terminer dans Central Park.




Amanda McGrory âgée de 25 ans originaire de Champaign en Illinois, a terminé la course de 26,2 miles à travers les cinq arrondissements de New York en 1 heure, 50 minutes, 24 secondes.

Amanda McGrory est quatre fois médaillée paralympique. Elle a également remporté les marathons de Paris et à Londres une semaine d'intervalle cette année. Elle a été suivie par Shelly Woods de grande Bretagne en 1 heure 52 minutes 52secondes et Tatyana McFadden (USA).

Le coureur en fauteuil roulant Soejima, âgé de 41 ans a terminé le marathon en 1:31:41, suivi par Kurt Fearnley d'Australie en 1:33:56 et Kota Hokinoue du Japon en 1:34:22.



Le dernier record féminin du marathon de New-York date de 2007 et était tenu par Edith Hunkeler de Suisse en 1:52:38.





Article original sur handimobility.org


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