logo

Idylive : n°1 de la rencontre
handi-valide

Idylive : n°1 de la rencontre handi-valide

Chargement



Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Choisir ma photo
Etape suivante

Votre annonce personnelle

Votre annonce personnelle sera plus attrayante si vous évitez le langage SMS et soignez l’orthographe. Les liens commerciaux, ou toute information permettant de vous identifier seront supprimés.

GO !
Rencontre handicap / Actualité du handicap

5 handicapées stérilisées à leur insu

2012-02-01 10:17:41.5




La France devrait bientôt s'expliquer devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg à l'initiative de cinq femmes handicapées mentales qui disent avoir subi un "traitement inhumain" après avoir été stérilisées à leur insu dans les années 1990 dans l'Yonne.




"C'est une affaire qui pourrait révolutionner le statut des handicapés qui sont considérés comme incapables juridiquement et qui ne peuvent donc pas saisir les tribunaux", affirme Me Corinne Herrmann qui a défendu leur requête devant la CEDH.

Enclenchée en décembre 2008, la procédure "Gauer et autres contre France" a déjà franchi plusieurs filtres à Strasbourg et approche de son terme.










Elles croyaient se faire opérer de l'appendicite



Le combat des cinq femmes a commencé à Sens (Yonne) il y a 12 ans. Salariées d'un centre d'aide par le travail (CAT), elles subissent, à leur insu, entre 1995 et 1998, des opérations chirurgicales de ligature des trompes, dans un but contraceptif. "On a dit à ces femmes qu'on les opérait de l'appendicite alors qu'on les stérilisait", accuse Pierre Derymacker, vice-président de l'Association de défense des handicapées de l'Yonne (ADHY) qui a porté plainte en leur nom en 2000, après avoir déjà mis au jour les crimes d'Emile Louis dans l'affaire des "disparues de l'Yonne". "C'était une redite. Ce sont deux affaires concernant les handicapées et qu'on a voulu étouffer", assure-t-il.



Pas de "politique eugéniste"



Commence alors un long feuilleton judiciaire qui débouche sur un non-lieu en avril 2006, confirmé en mars 2007 par la cour d'appel de Paris, jugeant que la "preuve d'une politique eugéniste concertée au sein du CAT de Sens" n'a pas été apportée et que les stérilisations ne sont pas irréversibles.



Pour Me Herrmann, ces pratiques illégales procèdent bien plus de considérations économiques que de visées eugénistes. "Il est plus compliqué et plus cher de distribuer des pilules contraceptives et de s'assurer qu'elle sont bien prises. Et en cas de grossesse, l'absence au travail a un coût", dit l'avocate.



Après le rejet de leur pourvoi en cassation en 2008, les plaignantes se tournent vers la justice européenne et accusent l'Etat français qui aurait failli à son obligation de contrôle du CAT et n'aurait pas garanti leur droit à une "vie familiale" et à un "procès équitable". "Les actes dénoncés se sont révélés d'autant plus graves (...) que les tribunaux sont demeurés inaccessibles aux victimes handicapées", disent les avocats dans le mémoire transmis à la CEDH.



Selon Me Herrmann, la seule plaignante entendue par la juge l'a été sans avocat et en présence de personnels impliqués dans les stérilisations. "La France doit être condamnée pour qu'on reconnaisse que ces femmes sont victimes mais aussi pour que les handicapées puissent à l'avenir agir en justice sans dépendre de leur tuteur, qui peut parfois avoir lui-même couvert ou commis des actes malveillants", détaille l'avocate.



Cette affaire offre "l'opportunité d'ancrer les droits des personnes handicapées (...) dans le système de protection des droits humains élaboré par la CEDH", estime le Groupe européen des institutions nationales de promotion et de protection des droits de l'Homme (INDH), une structure associée à l'ONU qui s'est joint à la requête.
Le ministère des Affaires étrangères et des Affaires européennes a fait savoir qu'il refusait de commenter "une procédure en cours devant une juridiction internationale".



Article original sur Le Figaro


Retour sur Rencontre-Handicap

Festival Angoulême 2012 : la BD " planche " sur le handicap

2012-01-30 09:15:58.296




Le handicap revient en force dans les planches à Angoulême, en parallèle du 39ème festival international de la BD, à l'occasion de deux évènements : la deuxième édition du trophée " Les BDs qui font la différence " et le prix Hippocampe.




Un art avant tout visuel qui offre le meilleur des atouts pour... changer le regard ! La BD constitue un formidable média pour de telles ambitions. Elle a le mérite d'être un support narratif, rythmé et populaire, de toucher à la fois les plus jeunes et les adultes. Elle possède toutes les qualités pour restituer les diversités et sensibiliser le public à la lutte contre les discriminations.










Des auteurs handicapés récompensés




Si le handicap est source d'inspiration, ce rendez-vous angoumoisin a également été l'occasion de mettre en lumière un autre versant de l'alchimie BD et handicap : la promotion d'auteur eux-mêmes handicapés. Pour la 13ème année consécutive, l'association L'Hippocampe a en effet récompensé, le jeudi 26 janvier, ces auteurs « hors du commun » (jeunes et adultes, tous handicaps confondus). Ils planchaient cette année sur le thème « L'évasion, racontée en BD ». Frank Margerin, célèbre auteur de BD, qui s'est impliqué en acceptant la présidence du jury (il est également vice-président de l'association). Un succès fou pour l'édition 2012 puisqu'elle a reçu pas moins de 902 dossiers ! Cinq « Hippocampes d'or » ont ainsi été attribués.



Un ESAT hors-les-murs spécial BD




L'édition est également marquée par l'ouverture, depuis novembre dernier, de l'établissement et service d'aide par le travail (Esat) hors les murs « Images-arts graphiques » à Angoulême. À l'initiative de Mireille Malot, présidente de l'association L'Hippocampe, il accueille cinq jeunes auteurs révélés tout au long des treize années de concours. Ce projet, mené en partenariat avec l'Association départementale des amis et parents de personnes handicapées mentales (Adapei) Charente, est soutenu par les pouvoirs politiques locaux et encouragé par les entreprises partenaires de l'association, notamment la Maif.



Coup de cœur : « Y'a pas de malaise au travail »




Une BD réalisée par dix artistes de renom (et notamment Frank Margerin) pose un regard décalé, parfois irrévérencieux, et drôle le plus souvent, sur les relations entre les personnes handicapées et les valides au sein de l'entreprise. Cette initiative, portée par la Mission Handicap de la Société Générale et l'Agefiph, contribue à faire changer le regard sur les personnes handicapées au travail. Piquant au vif les travers et maladresses, sans angélisme ni mièvrerie, et sans moralisme, chaque saynète questionne le lecteur sur la façon de s'adapter aux personnes ayant un handicap. Un jeune autiste, Charles, primé de l'Hippocampe d'or à Angoulême, a pu signer son premier contrat d'auteur et publier quatre planches dans cet ouvrage. Les bénéfices de la vente seront reversés à l'association Arpeje'h (Accompagner la réalisation des projets d'études de jeunes élèves et étudiants handicapés). Dédicace par Franck Margerin le samedi 28 janvier 2012, de 15h30 à 16h30 sur le stand Steinkis, Le monde des bulles - L15.





Article original sur handicap.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Un handicapé bloqué chez lui depuis plus de deux mois

2012-01-27 08:37:12.14




C'est un appel au secours que lance Frédéric Bourgerie sur RTL ! Cet homme de 43 ans, tétraplégique depuis treize ans, ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant, même chez lui. Problème : une marche de près de 40 centimètres sépare sa chambre avec le reste de sa maison (salon, salle de bain, wc).





Jusqu'à présent, un appareil élévateur lui permettait de la franchir et il pouvait donc se déplacer avec son fauteuil dans toute les pièces. Mais depuis plus de deux mois, l'appareil élévateur est cassé. Impossible pour le constructeur de le réparer : les pièces, fabriquées en Europe de l'Est, ne sont plus disponibles !










Frédéric est donc depuis "prisonnier" de sa chambre. Il a contacté la mairie, les associations de handicapés, le conseil général... Tout le monde se renvoie la balle et explique qu'il ne peut pas l'aider. Excédé, il a décidé d'entamer une grève de la faim jeudi prochain si rien ne bouge d'ici là.






Article original sur rtl.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Scandale Grec : Pédophilie, cleptomanie, exhibitionnisme reconnus comme handicap .. indemnisable ???

2012-01-25 08:30:46.281




C'est une décision totalement scandaleuse aux yeux des personnes handicapées qui habitent en Grèce : la pédophilie, la cleptomanie, et l'exhibitionnisme sont reconnus officiellement comme un handicap par le gouvernement. Le véritable scandale provient surtout du fait que ces ajouts vont permettre d'ouvrir la porte aux réductions ou à la suppression d'avantages financiers que perçoivent les personnes handicapées. Explication…




On est en droit ici de se poser la question quant à savoir si ces déviances psychologiques sont bien des « handicaps » au sens strict du terme. En plus, l'élargissement de la liste des catégories d'invalidité a pour effet direct de revoir l'ensemble des quotients d'invalidité au détriment de beaucoup de personnes handicapées en Grèce.











Par exemple, la nouvelle liste officielle des handicaps reconnus officiellement en Grèce applique un taux d'invalidité de 35 % aux pyromanes et aux pédophiles comparativement à 80 % pour les greffés du coeur.
Plus dramatique, un taux de 20 à 30 % d'invalidité est reconnu aux voyeurs comparativement à 10 % pour les diabétiques qui doivent subir des injections d'insuline quatre ou cinq fois par jour.




Ce qui ulcère les moins-valides Grecs est que le fait de voir ces déviances (qui étaient du ressort unique des tribunaux et de la justice) devenir un handicap légal reconnu officiellement ouvre la porte à une possibilité d'indemnisation financière .

Payer une allocation handicap à un pédophile ou un exhibitionniste, voila qui rend la situation surréaliste.



De son coté, le ministère du Travail a simplement déclaré que l'élargissement des catégories qui comprend donc également maintenant les pyromanes, les joueurs compulsifs, les fétichistes et sadomasochistes a été effectué à des fins d'évaluation médicale et utilisé comme une jauge d'octroi d'aide financière.

Le fait d'augmenter le nombre de bénéficiaires à charge du budget handicap devrait signifier d'augmenter la masse budgétaire accordée à ce secteur, ce qui semble manifestement irréaliste vu le contexte de crise économique dramatique que doit traverser le pays actuellement. La Confédération nationale des personnes handicapées ne voit donc que l'autre solution disponible : diminuer les aides financières accordées à d'autres catégories de personnes handicapées.




Yannis Vardakastanis, responsable du CNDP, qui est aveugle, a averti que cette nouvelle liste pourrait créer de nouvelles difficultés pour les handicapés Grecs qui font déjà face à des réductions des prestations dues à la crise financière. Mais en plus de ce qui constitue manifestement un scandale au « handicap » , c'est toute la définition du critère de handicap qui est ici en jeu. Ne risque-t-on pas d'indemniser des faits simplement et majoritairement répréhensibles et délictueux pénalement ? N'est ce pas une manière de permettre à ces personnes d'échapper légalement à la justice ? Considérer la pédophilie comme un handicap n'est-ce pas reconnaitre que la personne qui commet ces actes odieux est simplement irresponsable de ceux-ci…



La Grèce a ouvert ici des portes que l'on aurait sans doute préféré voir fermées.




Article original sur handimobility


Retour sur Rencontre-Handicap

Page précédente     Page(s) : 1 ... 80 - 81 - 82 - 83 - 84 - 85 - 86 - 87 - 88 - 89 - 90 ... 161    Page suivante