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Rencontre handicap / Actualité du handicap

L'UCI a couvert Lance Armstrong dès le Tour 1999 - idylive -

2013-01-22 08:17:27.245

"Lance Armstrong a confirmé qu'il n'y avait aucune collusion ou conspiration avec l'UCI. Il n'y a pas eu de tests positifs couverts", affirme Pat McQuaid, président de l'Union cycliste internationale (UCI) dans un communiqué. "Jamais rien n'a été caché", insiste, laconique et péremptoire, Hein Verbruggen, président de l'instance internationale de 1991 à 2005 . Les aveux de dopage de Lance Armstrong, télévisés aux Etats-Unis jeudi 17 et vendredi 18 janvier, n'ont pas rafraîchi la mémoire de l'UCI, qui en oublie le Tour de France 1999, le premier des sept remportés par l'Américain.

L'UCI avait alors accepté un certificat médical du coureur, qui venait de subir un contrôle positif aux corticoïdes. Lance Armstrong a admis à l'animatrice Oprah Winfrey qu'il était antidaté. L'UCI ne pouvait alors ignorer cette tricherie manifeste.

Le 4 juillet, à la fin de la première étape entre Montaigu et Challans, Lance Armstrong, dossard 181, est contrôlé. Le procès-verbal rédigé à l'époque (à lire ci dessous) indique le nom du coureur et le numéro du prélèvement qui lui est associé (157 372) et qui sera analysé de manière anonyme. A la rubrique "remarques de la part du sportif contrôlé" et "médicaments pris", il est écrit "néant". C'est sur cette ligne que le coureur devait, impérativement selon les règlements de l'UCI, indiquer s'il avait une prescription médicale autorisant l'usage d'un médicament. Par ce "néant ", il reconnaissait ne pas en avoir. Le contrôle est diligenté notamment par l'UCI dont un représentant de la commission médicale a signé le PV, en même temps que le coureur et son directeur sportif, Johan Bruyneel.

A plusieurs reprises par la suite, celui qui porte le maillot jaune insistera ne pas suivre de traitement. Dans un entretien à L'Equipe, il assure, entre autres, ne pas prendre de corticoïdes et ne posséder aucune ordonnance pouvant en justifier un usage thérapeutique. Le 20 juillet, Le Monde annonce que Lance Armstrong est positif à un corticoïde, le triamcinolone acétonide. Comme le montre le résultat du Laboratoire national de dépistage du dopage, le prélèvement 157 372 (document à lire ci dessous) comporte des "traces" de ce produit interdit. Lance Armstrong est donc positif, comme il est écrit et souligné d'une croix sur le rapport. Contacté alors par le journal, Hein Verbruggen, à l'époque président de l'UCI, s'émeut non de cette positivité mais de la révélation "d'informations confidentielles" dans la presse.

"LE MENSONGE D'ARMSTRONG AURAIT PU NE JAMAIS EXISTER"

Le 21 juillet, la contre-attaque est organisée. L'UCI publie un communiqué de soutien à l'Américain. Elle rompt le secret médical et affirme qu'"une prescription médicale a été présentée à l'UCI", sans en préciser la date. Qu'importe que cette prescription ne figure pas dans le procès-verbal du 4 juillet. Lance Armstrong a donc confirmé la semaine dernière qu'elle avait été antidatée pour couvrir son contrôle positif.

L'UCI a protégé le coureur en acceptant ce document falsifié. Elle est allée plus loin. Dans son communiqué, elle défendait l'innocence du coureur et s'en prenait violemment au Monde, l'accusant de publier des informations "infondées". Dans un ballet bien réglé, Lance Armstrong, muet depuis vingt-quatre heures, sortait à son tour du silence. Dédouané par l'UCI, il attaquait à son tour le "journalisme de vautour", dénonçait des "ragots". Il annonçait sa volonté de porter plainte contre Le Monde, ce qu'il se gardera évidemment de faire.

Contactés par Le Monde dimanche 20 janvier pour commenter cet épisode, Pat McQuaid et Hein Verbruggen, aujourd'hui membre influent du CIO, n'ont pas répondu à nos demandes d'entretien. En 1999, l'UCI ne s'est pas contentée d'intimider les journaux "irresponsables". Hein Verbruggen a également appelé pendant ce Tour de France la ministre française des sports, Marie-George Buffet. "Il a été d'une extrême virulence à l'égard de la politique que nous mettions en place contre le dopage. Il a dit que nous voulions la mort du cyclisme et du Tour de France", se souvient Gilles Smadja, directeur de cabinet de la ministre et, incidemment, fan de la Grande Boucle depuis son enfance.

"Nous leur avons fourni la preuve du mensonge d'Armstrong, poursuit l'interlocuteur. Au lieu de mettre la pression sur lui et son entourage, l'UCI a fait le choix de dépenser toute son énergie à démontrer l'innocence du coureur en s'appuyant sur une ordonnance dont on nous dit aujourd'hui qu'elle était antidatée. Ce que l'on appelle désormais le grand mensonge d'Armstrong, avec son côté pathétique et sa part de cynisme, aurait pu ne jamais exister si les instances internationales du cyclisme avaient fait preuve d'un minimum de lucidité et de fermeté pendant le Tour de France 1999." C'était là la première occasion manquée et le début des liaisons dangereuses entre l'Américain et l'UCI, sujet sur lequel Lance Armstrong ne s'est pas épanché lors de ses demi-aveux.

Yves Bordenave, Benoît Hopquin, et Philippe Le Coeur
http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/01/21/l-uci-a-couvert-lance-armstrong-des-le-tour-1999_1820072_3242.html
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Retour sur Rencontre-Handicap

Armstrong, des aveux sans faire toute la lumière - idylive -

2013-01-18 20:39:48.12

L'Américain a reconnu avoir gagné 7 Tours de France en se dopant. Sans révéler l'étendue des liaisons dangereuses ayant guidé ce «gros mensonge». «Oui». Mâchoire carrée, serrée, regard d'acier légèrement embué, la confession tant attendue de Lance Armstrong diffusée jeudi aux États-Unis OWN (le deuxième volet sera diffusé la nuit prochaine, 3 heures du matin en France sur Discovery Channel) débute tel un match de boxe. Oprah Winfrey lâche les premières questions comme des coups, les réponses tombent. Sans surprise. Mais avec violence. «Avez-vous utilisé des produits interdits pour améliorer vos performances? De l'EPO? De la testostérone? Avez-vous été transfusé?» Oui. Oui. Oui. Oui. Oui, à chaque fois. Lance Armstrong avoue. Enfin. Après de longues et parfois violentes dénégations. Lors de conférences de presse, lors d'entretiens individuels. Ou sous serment. «Je vois cette situation comme un gros mensonge que j'ai répété de nombreuses fois», tranche-t-il.

Le cadre neutre, dépouillé, d'un hôtel d'Austin, les tenues sobres renforcent l'impact et la force d'attraction des mots. L'omnipotent Texan juge «impossible de remporter sept fois d'affilée le Tour de France sans se doper.» Avant de dater de manière floue le moment où tout a commencé. «Au milieu des années 90.»

Le discours d'un orateur rompu aux arcanes de la communication semble rôdé, maîtrisé sur le fond et sur la forme, même si le langage corporel trahit une profonde nervosité et si la tension s'accroche sur un visage émacié. L'émotion affleure mais demeure contenue. Quatorze longues années de déni s'écroulent. Le mur du mensonge tombe. L'ancien boss du peloton qui faisait régner la terreur («oui, j'étais un tyran») révèle: «mon cocktail c'était l'EPO, les transfusions et la testostérone.» L'Américain, mythe en miettes, ajoute au menu «la cortisone et les hormones de croissance.»

Plus loin, Lance Armstrong indiquera qu'il n'avait pas l'impression de tricher: «J'étais un tricheur et je le savais. Je n'ai pas inventé cette culture mais je n'ai pas essayé de changer cette culture. C'est mon erreur. Se doper faisait partie du boulot. C'était mon point de vue et c'est moi qui ai pris les décisions. Au début de ma carrière il y avait de la cortisone et ensuite la génération de l'EPO a commencé (…) dans les années 90. Cela fait peur…»

Le moteur. La victoire. Jusqu'à l'aveuglement: «la victoire était une chose très importante et elle expliquait le recours au dopage quitte à apparaître arrogant.» Mode d'emploi. La prise de produits dopants s'effectuait hors compétition, ce qui permettait d'arriver «propre» lors des courses. Et «les tests n'étaient quasiment jamais effectués en dehors des périodes de compétition.» Sans aller plus loin dans le détail de ce que l'Agence américaine antidopage (Usada) dans son épais dossier (1000 pages) qualifia de «programme de dopage le plus sophistiqué, professionnalisé et fructueux de l'histoire du sport.»

Pour alléger ce qui peut encore l'être, Lance Armstrong affirme ne pas avoir eu recours à des substances interdites lors des Tours de France 2009 (qu'il terminé à la 3e place sur les Champs-Élysées) et 2010. «La dernière fois que j'ai franchi la ligne, c'était en 2005 (date de son 7e et dernier sacre sur la Grande Boucle).» Et d'indiquer: «Si je n'avais pas repris la compétition (en 2009), nous ne serions pas assis là», estimant que les confessions de Floyd Landis en 2010 avaient été le facteur déclenchant précipitant sa chute.

Lance Armstrong (41 ans) déshabillé de l'assurance et la morgue qui le caractérisaient du temps de sa splendeur a indiqué n'avoir jamais forcé ses équipiers à se doper. «S'ils ont agi de la sorte c'était pour suivre (mon) exemple.» Armstrong (1991-2011, 6 équipes), a traversé, profondément marqué et incarné les deux décennies les plus sombres de l'histoire du cyclisme. Avec morgue. Sur et loin de la route. «Vous avez attaqué en justice des gens qui disaient la vérité!», plante Oprah Winfrey. «C'est inexcusable», répond Armstrong sans détourner le regard.

Le roi nu s'est dit «désolé» pour s'être dopé. «Tout est de ma faute. Je vais passer le reste de ma vie à essayer de regagner la confiance des gens et à m'excuser.» Lance Armstrong, libéré du poids du mensonge a avoué se sentir «bien plus heureux maintenant.» Il devra faire face à la déception de ceux qui ont accompagné et acclamé ses succès. Dans un communiqué, la fondation Livestrong s'est dite «déçue par les informations selon lesquelles Lance Armstrong a trompé les gens pendant et après sa carrière de cycliste, y compris nous-mêmes.» Il devra faire face aux poursuites, en Europe et aux États-Unis de ceux (organisateurs de course, sponsors, compagnie d'assurance…) qui réclameront des remboursements de primes distribuées. Il devra enfin s'expliquer devant les instances sportives. L'Agence antidopage américaine (USADA) a fait savoir que cette repentance était «un petit pas dans la bonne direction…»


Source : http://www.lefigaro.fr/cyclisme/2013/01/18/02007-20130118ARTSPO00284-lance-armstrong-des-aveux-sans-faire-toute-la-lumiere.php
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Retour sur Rencontre-Handicap

Chez Oprah, Lance Armstrong a reconnu s'être dopé, selon les médias US - Idylive -

2013-01-15 05:56:50.25

CYCLISME – L'émission a été enregistrée lundi et sera diffusée jeudi...

Lance Armstrong passe aux aveux. Le cycliste déchu a reconnu avoir utilisé des produits dopants pour améliorer ses performances au cours de sa carrière cycliste lors d'une interview accordée lundi à l'animatrice de télévision Oprah Winfrey, rapporte USA Today. On ignore cependant la niveau de détails apportés par le coureur.

Le journal cite une source anonyme à l'appui de son information qui n'a été confirmée ni par l'ancien champion, ni par l'animatrice. «Nous ne confirmons aucun détail particulier concernant l'interview pour le moment», a déclaré un porte-parole du network OWN dont la productrice de télévision est propriétaire.

Radié à vie

L'interview du champion texan a été enregistrée lundi et doit être diffusée jeudi. Winfrey a indiqué qu'elle sera sur le plateau de la chaîne CBS mardi matin pour parler de cette interview. Sur son compte Twitter, l'animatrice précise simplement que l'entretien avec Lance Armstrong a duré deux heures et demie et que ce dernier est arrivé «préparé». Lance Armstrong, qui n'a jamais été contrôlé positif, a toujours vivement démenti avoir eu recours à des produits dopants au cours de sa carrière.

re 2012, à New York. REUTERS/LUCAS JACKSON CYCLISME – L'émission a été enregistrée lundi et sera diffusée jeudi... Lance Armstrong passe aux aveux. Le cycliste déchu a reconnu avoir utilisé des produits dopants pour améliorer ses performances au cours de sa carrière cycliste lors d'une interview accordée lundi à l'animatrice de télévision Oprah Winfrey, rapporte USA Today. On ignore cependant la niveau de détails apportés par le coureur. Le journal cite une source anonyme à l'appui de son information qui n'a été confirmée ni par l'ancien champion, ni par l'animatrice. «Nous ne confirmons aucun détail particulier concernant l'interview pour le moment», a déclaré un porte-parole du network OWN dont la productrice de télévision est propriétaire. Radié à vie L'interview du champion texan a été enregistrée lundi et doit être diffusée jeudi. Winfrey a indiqué qu'elle sera sur le plateau de la chaîne CBS mardi matin pour parler de cette interview. Sur son compte Twitter, l'animatrice précise simplement que l'entretien avec Lance Armstrong a duré deux heures et demie et que ce dernier est arrivé «préparé». Lance Armstrong, qui n'a jamais été contrôlé positif, a toujours vivement démenti avoir eu recours à des produits dopants au cours de sa carrière. En octobre, un rapport de l'agence américaine de lutte contre le dopage (USADA) affirmait que le champion texan avait eu recours à des substances prohibées et qu'il avait mis au point l'un des systèmes les plus sophistiqués, les plus professionnels et les plus efficaces pour organiser le dopage dans les équipes pour lesquelles il courait.

Ce rapport avait entraîné une radiation à vie du coureur qui avait également été déchu de ses sept victoires dans le Tour de France entre 1999 et 2005.

Excuses à sa fondation

L'information diffusée par USA Today intervient alors que la presse américaine spécule depuis plusieurs jours sur la possibilité que Lance Armstrong saisisse l'occasion de cet entretien avec Oprah Winfrey pour avouer avoir triché.

Lundi, Armstrong a visité la fondation qu'il a créée en 1997 après avoir vaincu un cancer des testicules et a exprimé ses regrets au personnel pour les «tensions» causées par les accusations de dopage portées contre lui. «Il a eu une conversation privée avec une centaine de membres du personnel qui travaillent pour la fondation depuis de nombreuses années», a dit Katherine McLane, porte-parole de la Livestrong Foundation. «Très sincèrement, du fond du coeur, il a dit ses regrets pour toutes les tensions que le personnel a dû subir ces dernières années en raison de l'attention des médias», a-t-elle ajouté.

Avec Reuters
Source : http://www.20minutes.fr/article/1079813/chez-oprah-lance-armstrong-reconnu-etre-dope-selon-medias-us
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Une fillette expulsée de la cantine pour des impayés - idylive -

2013-01-14 07:36:41.92

Au Pays basque, Léa, 5 ans, a été emmenée par la police alors qu'elle déjeunait, et ce pour un retard de paiement. Son père exige des éclaircissements.

Léa, en grande section de maternelle à l'école privée Saint-Vincent d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) est traumatisée, rapporte le quotidien Sud-Ouest. Alors qu'elle prenait son repas à la cantine scolaire mardi dernier, «elle a cru que ses parents étaient morts» lorsqu'une policière municipale est venue la chercher au réfectoire, devant ses camarades. Choqués, ils ont cru que Léa allait en prison. Alors qu'elle conduisait la fillette chez sa mère pour prendre son repas, la policière trouvant porte close, choisit d'emmener Léa au poste de police. Sa mère, absente, était en fait partie la chercher à l'école.

Une intervention pour une facture de 170 euros

Son inscription à la cantine scolaire avait été suspendue par la mairie pour impayés. Les parents, séparés, avaient encore une facture de 170 euros à régler, le père ayant déjà commencé à rembourser une partie de la dette. Ce dernier s'indigne: «Je suis prêt à régler le problème financier qui est loin d'être insurmontable. Il est même secondaire par rapport à ce qu'on a imposé à ma fille. Je veux comprendre qui a donné l'ordre d'intervention à la police municipale et pourquoi. J'ai entrepris des démarches, hier mercredi, à la mairie et on m'a d'abord dit que c'était faux, qu'il n'y avait pas eu d'intervention manu militari.»

Le directeur de l'établissement, Laurent Aguergaray, réagit: «Je n'étais au courant de rien, on ne pouvait rien faire et je n'étais pas présent sur le moment.» Il juge le «procédé irresponsable» et s'insurge: «On ne prend pas les enfants en otages de cette manière.»

Ouverture d'une enquête

Le maire d'Ustaritz, Dominique Lesbats, s'est finalement expliqué sur France Bleu Pays Basque. Il affirme «ne pas avoir donné l'ordre, bien sûr, d'aller chercher la petite fille». «Je suis tout à fait conscient, dit-il, que ça peut créer un émoi. On est dans le cadre d'une procédure de non-paiement de cantine. Les deux parents étaient avertis, il y a des procédures qu'on est obligé d'appliquer».

Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a de son côté vivement critiqué cette intervention policière, la qualifiant «d'acte de violence». «Je dis à tous les Français et à tous les élus d'éviter de faire ce genre de choses, qui sont absolument scandaleuses. Il peut y avoir des difficultés avec les parents, jamais on ne doit s'attaquer aux enfants», a t-il déclaré en déplacement à Brest. Le défenseur des droits, Dominique Baudis, «profondément choqué» par l'affaire, a annoncé jeudi avoir décidé d'ouvrir une enquête, au cours de laquelle ses services prendront contact «avec l'ensemble des parties prenantes pour cerner les dysfonctionnements successifs qui ont abouti à cette situation». Baudis souligne dans un communiqué qu' «en particulier lorsqu'il s'agit de services ou de prestations liées à des personnes vulnérables, le recouvrement des créances» doit obéir «à des règles élémentaires de respect de la dignité».

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/10/01016-20130110ARTFIG00608-une-fillette-expulsee-de-la-cantine-pour-des-impayes.php
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