Des offres d'emploi réservées aux gens beaux - idylive -
2013-06-05 10:16:43.017
INSOLITE - Un site de rencontres pour les personnes au physique avantageux se lance dans les offres d'emploi...
Pour être recruté, mieux vaut être joli(e) à regarder. Partant de ce constat, le site de rencontres Beautifulpeople.com va permettre aux entreprises de poster des offres d'emploi à destination des 750.000 personnes assez jolies pour être sur le site. «Un employeur honnête vous dira que ça paye d'embaucher des personnes jolies, explique Greg Hodge, le directeur de Beautifulpeople.com, au Telegraph. Les personnes attirantes font une meilleure impression sur les clients, remportent plus d'affaires et gagnent mieux leur vie.»
Comble du cynisme, les belles personnes qui sont sur le site de rencontres sont déjà plutôt des «gens bien payés et heureux dans leur travail», poursuit Greg Hodge. «Mais pour ceux qui ne le sont pas, leur donner accès à des employeurs potentiels est un plus dans leur abonnement, spécialement en ces temps de crise économique.» Et que les beaux se rassurent, les annonces seront filtrées pour ne pas que «des cinglés viennent leur faire de l'œil», assure le directeur du site.
A.Ch.
http://www.20minutes.fr/insolite/1168335-20130605-offres-emploi-reservees-gens-beaux
Retour sur Rencontre-HandicapGarde d'enfants, baccalauréat, tourisme… Quelles conséquences pour les vacances d'été à six semaines? - idylive -
2013-02-26 06:26:37.091
POLITIQUE - L'idée de Vincent Peillon a entraîné de nombreuses réactions politiques mais aussi les interrogations de nombreux secteurs professionnels…
«Nous devons être capables d'avoir un zonage l'été, deux zones, et nous devons être capables d'avoir six semaines, c'est suffisant.» La déclaration du ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, sur BFMTV a fait son petit effet, en plein débat sur la refondation de l'école. De la petite phrase à la réalité, il y a encore beaucoup de chemin à faire puisque le ministre lui-même a évoqué 2015 comme début des négociations, avant de se faire recadrer par Matignon. Cette idée, dans l'air du temps depuis de nombreuses années, entraînerait en effet des conséquences sur de nombreux aspects de la vie en France.
Revoir les conditions d'organisation du bac
Vincent Peillon en a fait le constat lui-même. «[Il faudrait] revoir les examens, et en particulier le fameux baccalauréat, qui occupe les locaux d'un certain nombre d'établissements très tôt dans le mois de juin, a expliqué le ministre. Avec des vacances d'été plus courtes, les locaux de la première zone seraient occupés jusqu'à fin juin (fin des vacances mi-août). Ceux de la deuxième zone jusqu'au 15 juillet (fin des vacances fin août). Le bac devrait donc être organisé plus tard. «Certains élèves le passeraient la semaine du 15 juillet et seraient obligés de commencer leur BTS ou leur prépa dans l'autre zone le 15 août, ce qui ne leur laissera que peu de vacances», prévoit Daniel Robin du Snes-FSU, syndicat de professeurs.
Par ailleurs, les académies devront créer deux fois plus de sujets puisque les deux zones passeront des épreuves différentes. «Cela ne pose fondamentalement pas de problèmes puisque l'on faisait auparavant un sujet par académie, mais plus il y a de sujets en circulation, plus il y a de risques de fraudes», conclut Daniel Robin.
Les enfants de certaines familles amenées à déménager entre deux zones pendant l'été verront leurs vacances réduites à quatre semaines (du 15 juillet au 15 août). Par ailleurs, de nombreuses entreprises imposent encore à certains de leurs employés de poser leurs congés en août et n'auront donc que deux semaines de vacances possibles avec leurs enfants.
Gérer la colère des profs
«Ce qui est sûr, c'est que on ne va pas demander aux enseignants de travailler 5,5% en plus sur l'année sans contrepartie», lance Daniel Robin du Snes-FSU, rejoint par Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat des enseignants du primaire SNUipp, interrogé par l'AFP: «Ce n'est pas respectueux pour les enseignants et les collectivités territoriales.» A peine le ministre a-t-il évoqué l'idée que les syndicats enseignants ont sorti leur calculette. Certains évoquent déjà une dépense de 4 à 5 milliards d'euros pour compenser la hausse du temps de travail annuel. «De toute façon, cette idée d'un zonage vient de deux lobbys: celui de l'industrie touristique et la Sécurité routière», estime Daniel Robin.
Des conséquences sur le tourisme
Difficile de ne pas penser aux conséquences sur le tourisme, qui pèse 78,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 7% du PIB. Globalement, les syndicats se sont félicités de l'idée d'un zonage des vacances d'été. «Cette mesure permettrait de réguler les flux touristiques et contribuerait directement à réduire les impacts néfastes de la concentration touristique sur une période très courte», écrivait en octobre 2012 dans un communiqué l'Union nationale des associations touristiques (Unat). Si la séparation en deux zones convient au secteur touristique, la réduction de huit à six semaines de vacances est sévèrement jugée. «Plus on réduit la période, plus on renchérit l'offre des vacances. Cela correspond au fonctionnement du marché et c'est antisocial», analyse pour 20 Minutes Jean-Pierre Mas, un des dirigeants du Syndicat national des agences de voyage, qui pense que la réduction à six semaines concentrera les départs. Entre le 1 et le 15 août, période de fort départ en vacances, les tarifs sont en moyenne 25% supérieurs à la période du 1er au 15 juillet.
Moins de problèmes de garde d'enfants pour les parents
Finies les vacances forcées à la campagne chez les grands-parents quand les parents sont retournés au travail. Ce qui laissera plus de temps à pépé et mémé pour partir en camping. «Une réduction des vacances d'été, c'est une demande sociale réelle, qui rejoint le besoin pédagogique», s'est ainsi félicité Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
Plus d'embouteillages à la sortie des grandes villes
Même si la Sécurité routière se félicite du zonage des vacances, qui permet d'éviter une trop grande concentration sur les grands axes, la réduction à six semaines pourrait créer de plus grands embouteillages à la sortie des grandes villes, où tous les enfants seront en vacances en même temps.
Matthieu Goar
Source : http://www.20minutes.fr/politique/1107701-garde-denfants-baccalaureat-tourisme-consequences-vacances-ete-a-six-semaines
Retour sur Rencontre-HandicapPourquoi les journalistes parlent bizarrement... affaire à suivre - idylive -
2013-02-25 07:34:34.925
TELEVISION - Qui ne s'est pas déjà énervé en écoutant France Info ou Europe 1, TF1 ou M6 contre les intonations artificielles des journalistes? «20 minutes» a cherché à comprendre pourquoi ils et elles parlent si bizarrement parfois…
Mais pourquoi certains journalistes télé et radio s'expriment-ils avec ces intonations trop marquées, ce phrasé peu naturel, ces respirations et reprises de souffle artificielles? Pour comprendre d'où sourdent ces voix si mécaniques, 20 Minutes a interrogé les formateurs des spécialités télé et radio des écoles de journalisme, eux-mêmes souvent journalistes.
Les écoles de journalisme ne formatent pas les voix
«Ce n'est pas nous!», s'exclame Eric Schings, responsable de la spécialité TV du Cuej (Centre universitaire d'enseignement du journalisme). Je n'ai jamais demandé à un intervenant de faire en sorte que la voix des élèves à la fin d'une formation sonne comme ci ou comme cela. Nous n'avons du reste pas le pouvoir de formater des étudiants, on ne les a pas entre les mains suffisamment longtemps!» Son homologue au CFJ (Centre de formation des journalistes), Olivier Siou, confirme. «On leur explique au contraire qu'il faut sortir du lot, avoir une voix identifiable. On lutte contre les stéréotypes d'expression, comme les "bref une affaire à suivre", autant que contre les manies de faire des phrases descendantes, cette espèce de façon de faire retomber sa voix en fin de phrase.» Même combat chez Marlene Anconina-Mazaud, la consultante voix et expression orale de l'ESJ (Ecole supérieure de journalisme). «C'est ma guerre, résume-t-elle. Mais j'ai l'impression d'être Don Quichotte et de me battre contre des moulins à vent».
A «Sept à Huit» on laisse «les phrases en l'air»
Elle aussi peine à trouver la provenance de ce qu'elle qualifie «d'intonations ridicules, de modulations dont se sont emparés les amuseurs». Si ce n'est pas pendant leur formation, où les journalistes télé et radio prennent-ils l'accent? «J'ai peur qu'il y ait des demandes des chaînes, avance Marlène Anconina-Mazaud. Quand je réentends des étudiants qui avaient de belles qualités vocales à l'école dix ans plus tard laisser par exemple leurs phrases en l'air comme cela se fait dans Sept à Huit, je trouve ça terrible. Car le problème est que cela décrédibilise le fond».
C'est pas moi c'est le producteur
Pourtant, elle nuance aussitôt cette responsabilité des diffuseurs ou des producteurs d'émission: «J'ai donné des cours dans beaucoup d'endroits, un jour je me suis retrouvée devant des journalistes de M6. Je les écoute et je leur dis: s'il-vous-plaît ne faites pas cela, c'est ridicule, personne ne parle comme cela. Ils me disent "mais c'est les producteurs qui nous le demandent". Comme je savais que le producteur était dans le coin, je suis allée le chercher, et il leur a dit: "mais jamais de la vie, c'est eux qui croient qu'il faut faire ainsi car ce sont des espèces de modulations historiques!"»
La voix M6 plus que le ton RTL
«Historiques» ou du moins passées dans les voix courantes. «Je pense qu'il y a une question de mimétisme, assure Olivier Siou. C'est une espèce de retour du refoulé, lorsqu'ils arrivent dans les rédactions, les étudiants pensent que pour faire pro, il faut faire ce qu'ils estiment être comme tout le monde. Et «comme tout le monde», selon Cécile Varin, formatrice à l'EJT (Ecole de journalisme de Toulouse), «c'est beaucoup la culture M6 dans leur génération. Il y a une question de background, les étudiants ont en tête des voix. Il se trouve par exemple qu'ils ont très peu de culture vocale de la radio. Si je prends une dépêche que je leur dis lisez-la moi en style M6, ils y arrivent parfaitement. Si je leur dis faites-la moi en RTL, impossible. Cela joue aussi dans le type d'intonation qu'ils vont prendre».
Les accents bientôt à l'honneur
Olivier Siou estime, toutefois, que «cela va changer»: «Avec le ronronnement imposé par les chaînes infos, ceux qui vont se distinguer seront ceux qui ne sont pas interchangeables. Je le vois à France Télévisions où on valorise par exemple, désormais, les accents».
Difficile donc de comprendre comment on arrive à des résultats parfois si comiques. Mais Cécile Varin tient à ce qu'on ne se moque pas trop vite. « Le travail sur la voix est quelque chose de très compliqué. Le naturel demande beaucoup de travail. Le naturel finalement c'est de la convention, c'est du théâtre mais un vrai faux naturel, mais c'est très fragile, cela peut basculer. En dehors des vraies caricatures de grosses voix qui font du suspens artificiel, souvent lorsque le ton énerve, c'est juste que l'exercice est raté!»
Alice Coffin
Source : http://www.20minutes.fr/societe/1107031-pourquoi-journalistes-parlent-bizarrement-affaire-a-suivre
Retour sur Rencontre-HandicapEn amour, pourquoi a-t-on besoin de s'afficher en public ? - idylive -
2013-02-24 05:25:00.595
Question posée le 23/02/2013 à 10h45 par
Rue89
La réponse de
Renée Greusard
23/02/2013 à 10H46
Parce que souvent ils aiment bien parler en sigles, les Américains appellent cela des PDA, soit des « Public Display of Affection ». En français, ça donne « démonstration d'affection en public » ou, si on est plutôt d'humeur à désapprouver la chose, « exhibition d'affection en public ».
Entrent dans cette catégorie tout un tas de situations, plus ou moins gênantes pour qui les observe :
se tenir la main ;
s'embrasser ;
se faire des câlins ;
se caresser délicatement (ou pas) le visage de l'autre ;
se frotter devant tout le monde (pire que tout).
Se bisouter en public ou pas : c'est culturel
Ce sont des choses dont on est parfois témoin dans le métro. Vous savez ? Cette cool situation où un couple s'embrasse goulûment à deux centimètres de votre visage, alors que la rame est bondée.
Dans le monde, on s'embrasse dans 90% des cultures. Mais selon son pays d'origine, il est plus ou moins accepté de témoigner de l'affection à son conjoint en public.
Sénégalo-française, je me rappelle d'un étonnement que j'ai eu jeune. Dans la rue, à Dakar, les couples sénégalais ne s'embrassaient jamais. Dans ma famille, je n'ai d'ailleurs jamais vu mes tantes embrasser leurs maris, ou mes oncles embrasser leurs femmes.
On pourrait penser que les PDA sont un phénomène typiquement occidental. Mais c'est faux. Aux Etats-Unis, par exemple, donner un rapide baiser à son conjoint n'est pas choquant, en revanche le galocher ou jouer au collé-serré en public, ça ne passe pas très bien. En tous cas, beaucoup moins bien qu'en France.
Sur internet, des tas de vidéos américaines suivies de commentaires offusqués, montrent ainsi des « PDA ». Exemple avec celle-ci :
Les PDA font donc jaser les Américains. Autant dire que quand c'est le Président, en personne, qui se laisse aller à une telle démonstration d'affection, les bavardages sont encore plus intenses.
En juillet dernier, Barack Obama avait embrassé sa femme, Michelle Obama, pendant un match de basket et ce baiser avait été retransmis sur « l'écran géant des bisous ».
Un truc de fou pour beaucoup de journaux anglo-saxons qui en avaient carrément fait des articles (suivis par quelques rares confrères français). C'est assez drôle d'imaginer cette situation transposée en France et les titres qu'on pourrait lire alors :
« François Hollande embrasse Valérie Trierweiller pendant un match de foot. »
On sait pourquoi on s'embrasse. Guillemette Faure, ex-journaliste à Rue89, l'avait très bien expliqué en 2008 dans cet article où elle relatait les résultats d'une étude sur le sujet.
En résumé c'est :
pour sélectionner son partenaire, la bouche étant pleine d'infos (« goût, odeur, informations sur notre état de santé ») ;
pour « établir un lien » et le renforcer ;
pour augmenter ses chances d'avoir des relations sexuelles.
Marquer son territoire
Voilà qui est dit. Maintenant pourquoi a-t-on besoin d'afficher son amour en public ?
Parce que ça prend comme une envie de faire pipi, et qu'on n'est incapable de se retenir, pour marquer son territoire parfois, ou encore parce qu'une fois qu'on a donné l'habitude à l'autre de l'embrasser, c'est compliqué d'arrêter.
A ces explications évidentes s'ajoute désormais celles d'une étude d'une chercheuse américaine : Maria Servedio. Biologiste en évolution à l'université de Carolina du Nord, Chapel Hill, elle a observé que les animaux monogames, comme certains oiseaux, étaient aussi friands de DPA.
Elle a déclaré au magazine scientifique anglais Live Science :
« C'est assez évident qu'on a besoin d'être démonstratif pour attirer un partenaire. En revanche, une fois que vous l'avez déjà conquis pourquoi devriez-vous vous enquiquinez à continuer de l'être ? »
Des affichages amoureux qui exposent aux prédateurs
Son questionnement était d'autant plus grand que ces affichages, pas du tout discrets, exposent les animaux à leurs prédateurs.
En se basant sur les résultats de différentes études précédentes, la chercheuse à constaté qu'en réalité, ces comportements sont souvent liés aux progénitures.
En effet, dans les espèces monogames, les couples réussissent mieux à élever des petits que les « individus » isolés.
Souvent d'ailleurs, deux oiseaux en couple parviennent à éduquer plus de deux petits, tandis que le zozio seul ne parvient à en éduquer qu'un seul à la fois.
Les espèces monogames auraient donc tout intérêt à être en couple, à le rester et à le faire savoir.
Maria Servedio écrit donc que ces démonstrations qui se produisaient d'abord au moment de la constitution des couples « ont évolué » pour perdurer après la mise en couple.
« Elles stimulent le partenaire et augmentent son niveau d'investissement dans l'éducation des petits. »
Selon une autre chercheuse américaine, du Colorado cette fois-ci, on peut imaginer un même mécanisme chez l'être humain. Sauf que chez ce dernier, les différences culturelles et sociologiques brouillent un peu les pistes.
Source: http://www.rue89.com/rue69/2013/02/23/en-amour-pourquoi-t-besoin-de-safficher-en-public-239960
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