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Rencontre handicap / Actualité du handicap

L'homme sans odorat ne draguera pas - idylive -

2013-01-27 09:39:39.314

Pour les anosmiques, l'argent n'a pas d'odeur et le reste non plus. L'anosmie est la perte totale ou partielle de l'olfaction. Dans la vie de tous les jours, ceux qui en souffrent sont plus souvent victimes d'accidents domestiques, parce qu'ils n'ont pas flairé le gaz qui s'échappe de leur cuisinière, pas senti, à l'odeur de brûlé, que leur maison ou leur immeuble partait en flammes, pas identifié un produit dangereux (ammoniaque, eau de Javel, etc.) ou un aliment avarié. Ils ne peuvent pas non plus apprécier la nourriture dans toutes ses dimensions, puisque, avec le goût, les arômes constituent une bonne part des joies de la table. Mais en plus des plaisirs de la chère, il y a ceux de la chair.

Le numéro de février de la revue Biological Psychology comporte ainsi une étude allemande se demandant si l'anosmie a ou non des conséquences sur la vie sexuelle de ceux qui en sont atteints. La question peut sembler loufoque si l'on considère que cela fait belle lurette que les humains ont perdu l'habitude de se renifler le derrière pour faire connaissance. Mais ce n'est pas pour autant que l'odorat n'a aucun rôle dans les relations sociales, et ce sens pourrait bien être une voie de communication, discrète ou insoupçonnée, entre membres de l'espèce Homo sapiens.

Quid des anosmiques et de la bagatelle ? Les auteurs de cette étude ont recruté 32 personnes souffrant d'anosmie congénitale totale, ainsi qu'un groupe témoin. Ces sujets ont répondu à un questionnaire sur les événements du quotidien liés à l'olfaction : repas, accidents domestiques, hygiène personnelle, histoire sexuelle. Un second questionnaire tâchait de débusquer les signes de dépression. De manière surprenante, il est apparu que les hommes anosmiques totalisaient cinq fois moins d'aventures que les hommes en pleine possession de leurs moyens... olfactifs.

L'explication des chercheurs ressemble à un coup de billard à trois bandes. Ils ont constaté que, en société, les anosmiques sont peu à l'aise à cause de leur handicap : ils s'inquiètent de leur odeur corporelle, évitent de manger avec les autres, et estiment avoir du mal à évaluer leurs congénères avec un sens en moins. Tous ces facteurs font que les hommes anosmiques, moins sociables, ont "un comportement sexuel moins tourné vers l'exploration", pour reprendre l'exquise formulation de l'étude. Pour le dire autrement, sans accès aux odeurs, l'homme fait un piètre dragueur, non pas parce que les effluves l'aideraient, mais parce que ne pas les sentir le complexe.

Rien de tel chez les femmes. Leur nombre de conquêtes ne varie pas même si elles ne peuvent pas sentir les hommes. On sait pourtant que l'odeur corporelle des mâles est un facteur important dans leur choix du partenaire, sans doute parce qu'elles y détectent des indices sur sa santé. Les femmes anosmiques ne sont néanmoins pas indemnes : l'étude montre que, lorsqu'elles vivent en couple, leur partenaire leur inspire un sentiment de sécurité nettement moins fort que celui constaté chez les femmes renifleuses.

Or, d'un point de vue évolutif, c'est précisément cette sécurité que la femelle cherche chez le mâle. Sans odorat, elle n'est pas sûre d'avoir choisi le bon, celui qui l'aidera à rentabiliser l'investissement que la maternité et l'éducation des enfants impliquent, en énergie et en temps (neuf mois d'abord, vingt-cinq ans ensuite). Et elle ne sait pas non plus quand il empeste l'alcool, ou le parfum d'une autre.

Journaliste et blogueur

(Passeurdesciences.blog.lemonde.fr)
Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/01/24/l-homme-sans-odorat-ne-draguera-pas_1822305_1650684.html
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Retour sur Rencontre-Handicap

Irlande : contre la dépression..., l'alcool au volant ! - idylive -

2013-01-25 08:28:20.977

Pour lutter contre la solitude, un élu irlandais propose de créer un permis spécial permettant aux ruraux isolés de conduire même après avoir bu.

Contre les cas de dépression et même de suicides dans son comté de Kerry, un élu irlandais a trouvé la solution. D'après la radio RTL, le conseil de cette région irlandaise isolée vient de voter une motion instaurant un permis pour le moins spécial. En effet, celui-ci permettrait aux buveurs ruraux de conduire après avoir bu "deux ou trois verres". Éminemment controversée, la motion a été soumise au vote par Danny Healy-Rae.

Pour cet élu indépendant - et propriétaire d'un pub, ce qui est sans doute un pur hasard ! -, une telle mesure permettrait à tous ces pauvres gens, qui ne peuvent plus conduire - et donc se socialiser - en raison des strictes règles anti-alcool en vigueur, de prendre le volant, même en étant alcoolisés. "Il y a beaucoup de gens enfermés chez eux dans des endroits ruraux isolés", soutient Danny Healy-Rae. "Ils passent leur journée à regarder les murs et ne peuvent pas sortir car ils ne peuvent même pas boire un verre", poursuit l'élu. "Ils conduisent, souvent en tracteurs, sur de toutes petites routes avec très peu de trafic. Ce n'est pas juste, ils sont traités comme le reste des conducteurs et ils n'ont jamais tué personne."

À terme, cet "aménagement de la loi" permettrait aux conducteurs du pays de la bière, et des whiskys, de prendre le volant avec 0,7 gramme d'alcool dans le sang au lieu de 0,5 aujourd'hui. Évidemment cette idée déchaîne les passions au pays des brasseurs, et sera sans nul doute suivie de très près dans quelques départements ruraux français comme la C..., le M..., le N..., le Haut-R..., le Bas-R... ou le L...-et-G.... Des départements qui ont souhaité garder l'anonymat !

Le conseil attend désormais le feu vert du ministre de la Justice. Espérons que lui, au moins, n'aura pas bu. Nous vous tiendrons au courant - à l'heure de l'apéritif - de l'avenir de cette initiative locale qui devrait être débattue entre messieurs Guinness, Jack Daniels, Johnny Walker et Chivas...

Source : http://www.lepoint.fr/insolite/irlande-contre-la-depression-l-alcool-au-volant-25-01-2013-1620002_48.php

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L'UCI a couvert Lance Armstrong dès le Tour 1999 - idylive -

2013-01-22 08:17:27.245

"Lance Armstrong a confirmé qu'il n'y avait aucune collusion ou conspiration avec l'UCI. Il n'y a pas eu de tests positifs couverts", affirme Pat McQuaid, président de l'Union cycliste internationale (UCI) dans un communiqué. "Jamais rien n'a été caché", insiste, laconique et péremptoire, Hein Verbruggen, président de l'instance internationale de 1991 à 2005 . Les aveux de dopage de Lance Armstrong, télévisés aux Etats-Unis jeudi 17 et vendredi 18 janvier, n'ont pas rafraîchi la mémoire de l'UCI, qui en oublie le Tour de France 1999, le premier des sept remportés par l'Américain.

L'UCI avait alors accepté un certificat médical du coureur, qui venait de subir un contrôle positif aux corticoïdes. Lance Armstrong a admis à l'animatrice Oprah Winfrey qu'il était antidaté. L'UCI ne pouvait alors ignorer cette tricherie manifeste.

Le 4 juillet, à la fin de la première étape entre Montaigu et Challans, Lance Armstrong, dossard 181, est contrôlé. Le procès-verbal rédigé à l'époque (à lire ci dessous) indique le nom du coureur et le numéro du prélèvement qui lui est associé (157 372) et qui sera analysé de manière anonyme. A la rubrique "remarques de la part du sportif contrôlé" et "médicaments pris", il est écrit "néant". C'est sur cette ligne que le coureur devait, impérativement selon les règlements de l'UCI, indiquer s'il avait une prescription médicale autorisant l'usage d'un médicament. Par ce "néant ", il reconnaissait ne pas en avoir. Le contrôle est diligenté notamment par l'UCI dont un représentant de la commission médicale a signé le PV, en même temps que le coureur et son directeur sportif, Johan Bruyneel.

A plusieurs reprises par la suite, celui qui porte le maillot jaune insistera ne pas suivre de traitement. Dans un entretien à L'Equipe, il assure, entre autres, ne pas prendre de corticoïdes et ne posséder aucune ordonnance pouvant en justifier un usage thérapeutique. Le 20 juillet, Le Monde annonce que Lance Armstrong est positif à un corticoïde, le triamcinolone acétonide. Comme le montre le résultat du Laboratoire national de dépistage du dopage, le prélèvement 157 372 (document à lire ci dessous) comporte des "traces" de ce produit interdit. Lance Armstrong est donc positif, comme il est écrit et souligné d'une croix sur le rapport. Contacté alors par le journal, Hein Verbruggen, à l'époque président de l'UCI, s'émeut non de cette positivité mais de la révélation "d'informations confidentielles" dans la presse.

"LE MENSONGE D'ARMSTRONG AURAIT PU NE JAMAIS EXISTER"

Le 21 juillet, la contre-attaque est organisée. L'UCI publie un communiqué de soutien à l'Américain. Elle rompt le secret médical et affirme qu'"une prescription médicale a été présentée à l'UCI", sans en préciser la date. Qu'importe que cette prescription ne figure pas dans le procès-verbal du 4 juillet. Lance Armstrong a donc confirmé la semaine dernière qu'elle avait été antidatée pour couvrir son contrôle positif.

L'UCI a protégé le coureur en acceptant ce document falsifié. Elle est allée plus loin. Dans son communiqué, elle défendait l'innocence du coureur et s'en prenait violemment au Monde, l'accusant de publier des informations "infondées". Dans un ballet bien réglé, Lance Armstrong, muet depuis vingt-quatre heures, sortait à son tour du silence. Dédouané par l'UCI, il attaquait à son tour le "journalisme de vautour", dénonçait des "ragots". Il annonçait sa volonté de porter plainte contre Le Monde, ce qu'il se gardera évidemment de faire.

Contactés par Le Monde dimanche 20 janvier pour commenter cet épisode, Pat McQuaid et Hein Verbruggen, aujourd'hui membre influent du CIO, n'ont pas répondu à nos demandes d'entretien. En 1999, l'UCI ne s'est pas contentée d'intimider les journaux "irresponsables". Hein Verbruggen a également appelé pendant ce Tour de France la ministre française des sports, Marie-George Buffet. "Il a été d'une extrême virulence à l'égard de la politique que nous mettions en place contre le dopage. Il a dit que nous voulions la mort du cyclisme et du Tour de France", se souvient Gilles Smadja, directeur de cabinet de la ministre et, incidemment, fan de la Grande Boucle depuis son enfance.

"Nous leur avons fourni la preuve du mensonge d'Armstrong, poursuit l'interlocuteur. Au lieu de mettre la pression sur lui et son entourage, l'UCI a fait le choix de dépenser toute son énergie à démontrer l'innocence du coureur en s'appuyant sur une ordonnance dont on nous dit aujourd'hui qu'elle était antidatée. Ce que l'on appelle désormais le grand mensonge d'Armstrong, avec son côté pathétique et sa part de cynisme, aurait pu ne jamais exister si les instances internationales du cyclisme avaient fait preuve d'un minimum de lucidité et de fermeté pendant le Tour de France 1999." C'était là la première occasion manquée et le début des liaisons dangereuses entre l'Américain et l'UCI, sujet sur lequel Lance Armstrong ne s'est pas épanché lors de ses demi-aveux.

Yves Bordenave, Benoît Hopquin, et Philippe Le Coeur
http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/01/21/l-uci-a-couvert-lance-armstrong-des-le-tour-1999_1820072_3242.html
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Retour sur Rencontre-Handicap

Armstrong, des aveux sans faire toute la lumière - idylive -

2013-01-18 20:39:48.12

L'Américain a reconnu avoir gagné 7 Tours de France en se dopant. Sans révéler l'étendue des liaisons dangereuses ayant guidé ce «gros mensonge». «Oui». Mâchoire carrée, serrée, regard d'acier légèrement embué, la confession tant attendue de Lance Armstrong diffusée jeudi aux États-Unis OWN (le deuxième volet sera diffusé la nuit prochaine, 3 heures du matin en France sur Discovery Channel) débute tel un match de boxe. Oprah Winfrey lâche les premières questions comme des coups, les réponses tombent. Sans surprise. Mais avec violence. «Avez-vous utilisé des produits interdits pour améliorer vos performances? De l'EPO? De la testostérone? Avez-vous été transfusé?» Oui. Oui. Oui. Oui. Oui, à chaque fois. Lance Armstrong avoue. Enfin. Après de longues et parfois violentes dénégations. Lors de conférences de presse, lors d'entretiens individuels. Ou sous serment. «Je vois cette situation comme un gros mensonge que j'ai répété de nombreuses fois», tranche-t-il.

Le cadre neutre, dépouillé, d'un hôtel d'Austin, les tenues sobres renforcent l'impact et la force d'attraction des mots. L'omnipotent Texan juge «impossible de remporter sept fois d'affilée le Tour de France sans se doper.» Avant de dater de manière floue le moment où tout a commencé. «Au milieu des années 90.»

Le discours d'un orateur rompu aux arcanes de la communication semble rôdé, maîtrisé sur le fond et sur la forme, même si le langage corporel trahit une profonde nervosité et si la tension s'accroche sur un visage émacié. L'émotion affleure mais demeure contenue. Quatorze longues années de déni s'écroulent. Le mur du mensonge tombe. L'ancien boss du peloton qui faisait régner la terreur («oui, j'étais un tyran») révèle: «mon cocktail c'était l'EPO, les transfusions et la testostérone.» L'Américain, mythe en miettes, ajoute au menu «la cortisone et les hormones de croissance.»

Plus loin, Lance Armstrong indiquera qu'il n'avait pas l'impression de tricher: «J'étais un tricheur et je le savais. Je n'ai pas inventé cette culture mais je n'ai pas essayé de changer cette culture. C'est mon erreur. Se doper faisait partie du boulot. C'était mon point de vue et c'est moi qui ai pris les décisions. Au début de ma carrière il y avait de la cortisone et ensuite la génération de l'EPO a commencé (…) dans les années 90. Cela fait peur…»

Le moteur. La victoire. Jusqu'à l'aveuglement: «la victoire était une chose très importante et elle expliquait le recours au dopage quitte à apparaître arrogant.» Mode d'emploi. La prise de produits dopants s'effectuait hors compétition, ce qui permettait d'arriver «propre» lors des courses. Et «les tests n'étaient quasiment jamais effectués en dehors des périodes de compétition.» Sans aller plus loin dans le détail de ce que l'Agence américaine antidopage (Usada) dans son épais dossier (1000 pages) qualifia de «programme de dopage le plus sophistiqué, professionnalisé et fructueux de l'histoire du sport.»

Pour alléger ce qui peut encore l'être, Lance Armstrong affirme ne pas avoir eu recours à des substances interdites lors des Tours de France 2009 (qu'il terminé à la 3e place sur les Champs-Élysées) et 2010. «La dernière fois que j'ai franchi la ligne, c'était en 2005 (date de son 7e et dernier sacre sur la Grande Boucle).» Et d'indiquer: «Si je n'avais pas repris la compétition (en 2009), nous ne serions pas assis là», estimant que les confessions de Floyd Landis en 2010 avaient été le facteur déclenchant précipitant sa chute.

Lance Armstrong (41 ans) déshabillé de l'assurance et la morgue qui le caractérisaient du temps de sa splendeur a indiqué n'avoir jamais forcé ses équipiers à se doper. «S'ils ont agi de la sorte c'était pour suivre (mon) exemple.» Armstrong (1991-2011, 6 équipes), a traversé, profondément marqué et incarné les deux décennies les plus sombres de l'histoire du cyclisme. Avec morgue. Sur et loin de la route. «Vous avez attaqué en justice des gens qui disaient la vérité!», plante Oprah Winfrey. «C'est inexcusable», répond Armstrong sans détourner le regard.

Le roi nu s'est dit «désolé» pour s'être dopé. «Tout est de ma faute. Je vais passer le reste de ma vie à essayer de regagner la confiance des gens et à m'excuser.» Lance Armstrong, libéré du poids du mensonge a avoué se sentir «bien plus heureux maintenant.» Il devra faire face à la déception de ceux qui ont accompagné et acclamé ses succès. Dans un communiqué, la fondation Livestrong s'est dite «déçue par les informations selon lesquelles Lance Armstrong a trompé les gens pendant et après sa carrière de cycliste, y compris nous-mêmes.» Il devra faire face aux poursuites, en Europe et aux États-Unis de ceux (organisateurs de course, sponsors, compagnie d'assurance…) qui réclameront des remboursements de primes distribuées. Il devra enfin s'expliquer devant les instances sportives. L'Agence antidopage américaine (USADA) a fait savoir que cette repentance était «un petit pas dans la bonne direction…»


Source : http://www.lefigaro.fr/cyclisme/2013/01/18/02007-20130118ARTSPO00284-lance-armstrong-des-aveux-sans-faire-toute-la-lumiere.php
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