logo

Idylive : n°1 de la rencontre
handi-valide

Idylive : n°1 de la rencontre handi-valide

Chargement



Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Choisir ma photo
Etape suivante

Votre annonce personnelle

Votre annonce personnelle sera plus attrayante si vous évitez le langage SMS et soignez l’orthographe. Les liens commerciaux, ou toute information permettant de vous identifier seront supprimés.

GO !
Rencontre handicap / Actualité du handicap

Frankenweenie (2012) - Idylive -

2012-11-24 08:49:37.46

Frankenweenie (2012)

Publié le 22 novembre 2012 par Cinephileamateur


De : Tim Burton.

Avec les voix en V.O. de : Charlie Tahan, Martin Short, Michael Keaton, Catherine O'Hara, Martin Landau, Winona Ryder...

Avec les voix en V.F. de : Henri Bungert, Pierre Tessier, Rafaèle Moutier, Kelly Marot, François Siener, Igor De Savitch, Tom Trouffier, Alexandre Nguyen, Gwenaël Sommier, Karine Foviau...

Genre : Animation - Comédie - Fantastique.

Origine : États-Unis.

Durée : 1 heure 27.

Date de sortie : 31 octobre 2012.

Synopsis : Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu'il a fabriquée mais lorsque Sparky s'échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

Bande annonce française

"Je voulais seulement que mon chien revienne."





Ayant fait un cycle Tim Burton il n'y à pas longtemps, aimant en général le travail de ce réalisateur et ayant plutôt trouvé son court métrage d'origine sympathique, c'est avec beaucoup de plaisir, d'attentes mais aussi un peu de craintes quand même que je me suis déplacé en salles pour voir "Frankenweenie" version longue.

Des craintes car j'aimais quand même plutôt bien le court métrage "Frankenweenie" même si tout n'était pas parfait et que j'avais du mal à voir ce petit film d'une demie heure passé le cap de l'heure et devenir un long métrage. J'avais un peu peur aussi que le côté animation (là où le film d'origine est filmé avec de vrais acteurs) fasse perdre un peu l'âme de ce film, qu'il perde un peu de sa magie et de sa poésie que j'aimais bien.

Mais fort heureusement, mes doutes ont vite disparu. Toujours avec un scénario écrit par Tim Burton (d'après le court métrage de ce dernier donc) mais aussi John August et Leonard Ripps, j'ai trouvé que cette relecture était assez intéressante. En effet, au delà de faire un simple copier-coller en étirant ses scènes au maximum, le long métrage nous permet d'avoir une nouvelle vision de cette intrigue sans pour autant en dénaturé son esprit. Cette nouvelle vision passe par la création de nouveaux personnages, de nouveaux lieux, de nouveaux discours avec aussi une fin quelque peu changé même si elle en garde les grandes lignes.

Force est de constater que j'ai trouvé ça plutôt bien fait. Du début jusqu'à la fin, j'ai été captivé par cette histoire que j'avais vraiment l'impression de redécouvrir même si le court métrage d'origine n'a eu de cesse d'être présent en moi durant ma projection. Avec beaucoup d'humour et très peu de temps mort, j'ai vraiment vécu une aventure passionnante qui malgré sa légèreté m'a beaucoup amusé. On retrouve toujours un peu la même profondeur dans l'intrigue avec la peur de l'inconnu même si ici c'est beaucoup moins présent mais on à un divertissement de qualité qui plaira à l'ensemble de la famille et où chacun y trouvera son plaisir.

L'une des forces de ce film, c'est aussi son côté hommage à un genre cinématographique que le réalisateur affectionne. Là encore, on est loin du copier-coller mais dans l'ambiance et dans certaines scènes, on repense forcément à certains vieux classiques du cinéma d'épouvante avec le même regard enfantin que le metteur en scène pouvait avoir pour ses différentes œuvres. Ce côté hommage et ses différents clins d'œils se font surtout ressentir vers la fin du long métrage je trouve, une fin par ailleurs que je trouve maitrisé même si elle m'a paru un peu moins "forte" que le court métrage d'origine.

D'ailleurs, si "Frankenweenie" souffre d'un handicap, c'est surtout celui de la comparaison je pense avec le court car même si les deux œuvres possèdent leur propre identité, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à y faire abstraction. Le court métrage n'existant pas, le long aurait presque pu être parfait mais là, à force de le comparer inconsciemment, je pense que ça à jouer un peu en sa défaveur à mes yeux. Reste que paradoxalement, je trouve quand même le long métrage un peu plus réussi sur certains points et que j'ai pris autant de plaisir à découvrir ses deux œuvres que 28 ans séparent.

Le principal handicap du court métrage à mes yeux était la prestation un poil trop légère des comédiens je trouve. Ici, l'animation nous fait vite oublier une quelconque performance d'acteur avec en plus le bénéfice de vraiment bien coller à l'univers de cette intrigue. Pour la précision, n'aimant pas voir les films d'animations avec des sous titrages, c'est dans sa version française que j'ai découvert ce film donc c'est uniquement du doublage français que je vais parler.

Et ce doublage français, je l'ai bien aimé à commencer par celui de Henri Bungert qui prête sa voix à Victor Frankenstein. Je trouve que ce timbre de voix est particulièrement bien choisi. J'ai bien retrouvé l'innocence et la naïveté de ce personnage dans cette voix qui apporte pas mal de tendresse à notre héros. Le doubleur à bien su retranscrire l'amour qu'à son personnage pour son fidèle chien et lui donner vie d'une bien belle manière à mes yeux. C'est peut être même l'une des voix que je trouve le plus juste dans ses intonations.

Les autres voix ne sont pas mauvaises pour autant comme celle des parents Edward et Susan Frankenstein respectivement doublés en français par Pierre Tessier et Rafaèle Moutier. Je les ai trouvé plutôt attachant aussi vocalement et collant bien avec leurs personnages même si par moment j'ai quand même regretté que leurs personnages étaient un peu trop policé. J'ai cru à leurs rôles de parents c'est juste que par moment je trouve que vocalement il manquait parfois d'autorité, de charisme, ce qui en faisait un couple peut être un peu trop gentil (même si je ne voulais pas particulièrement de tyrans) vis à vis de leurs fils mais bon après sa vient surtout du scénario et ça n'a pas gâché mon visionnage non plus.

J'ai beaucoup aimé aussi la voix de Igor De Savitch dans le rôle de Monsieur Rzykruski. J'ai trouvé son timbre de voix parfait. Il accentue bien le côté hommage aux anciens films d'épouvante en plus avec un timbre sombre, légèrement angoissant qui rend son personnage encore plus mystérieux et du coup intéréssant. Lui aussi à bien su donner vie à son personnage tout en me faisant aimer les sciences et en me donnant envie de me retrouver dans sa classe :-) . C'est d'ailleurs un personnage qu'on voit assez peu malheureusement et c'est dommage car je pense qu'il aurait pu nous offrir d'autres scènes fort savoureuses.

Rien à redire de particulier sinon pour les autres voix françaises que je trouve bien choisies également. Le fait de ne pas avoir pris de grands noms (comme c'est souvent la mode dans les films d'animation) est une riche idée car cela nous permet de mieux nous identifier aux différents personnages sans pour autant les assimiler à un autre long métrage. Au passage, j'ai quand même bien aimé même si elle fait un peu cliché la voix de Alexandre Nguyen pour Toshiaki ainsi que celle de Karine Foviau dans l'excellent rôle de la fille bizarre au chat tout aussi étrange.

Concernant la version originale, je ne vais pas beaucoup en parler comme j'ai dit car j'ai vu le film en version française mais je trouve le casting plutôt classe. Pour le public anglophone, je sais pas si ça gêne ou pas d'avoir des voix célèbres mais ça reste une bonne distribution avec des fidèles de Tim Burton comme Martin Short ou Catherine O'Hara ainsi que trois autres personnes qui ont déjà travailler avec le metteur en scène et que je trouve très bien pensé pour ce genre d'univers à savoir Michael Keaton, Wynona Ryder et Martin Landau. Je ne cache pas mon plaisir non plus de ne pas retrouver pour une fois dans ce casting Johnny Depp et Helena Bonham Carter (même si j'apprécie ses deux acteurs) et qui me laisse croire que peut être le réalisateur va pouvoir se renouveler un peu dans ses distributions dans ses projets futurs (on verra bien ^^).

Côté mise en scène, j'ai trouvé le travail de Tim Burton brillant. Pourtant, on peut regretter parfois qu'il y à quelques courtes baisses de rythme mais dans l'ensemble le travail fourni et saisissant. A l'inverse de ses autres œuvres animés qu'il à soit produite soit réalisé, le côté kitsch qui donnait du charme à ses différents long métrage à disparu je trouve avec une animation plus fluide, moins saccadé. C'est pas forcément un défaut en soi car cela permet à "Frankenweenie" d'être très contemporain tout en respectant le côté "passé" qui dégage de ce film.

Ça apporte aussi une sensation de nouveauté avec un film qui possède alors sa propre identité visuelle et qui se dégage de ses ainés dans la filmographie de Tim Burton. J'ai en tout cas beaucoup aimé être emballé dans cet univers aux plans riches et variés dont certains passages sont même de véritable tableaux je trouve comme la scène finale, moins forte émotionnellement et visuellement que le court métrage mais qui n'en reste pas moins d'une beauté saisissante.

Il y à un très bon travail qui à été apporté à mes yeux sur la recherche des différents plans à utilisé et qui apportent beaucoup au film comme lors de la "naissance" des monstres qui en plus d'accentués le côté hommage et d'être assez drôle, sont aussi des scènes qui sont très bien mis en valeur. L'utilisation du noir et blanc et aussi une riche idée. Avec ce film, on voit qu'on peut encore utilisé ce procédé sans forcément faire "vieillot" et en donnant ainsi au film une profondeur et une certaine beauté utile pour l'intrigue. La nuance des différentes teintes apporte vraiment un plus et m'en à mis en tout cas plein la vue.

J'ai beaucoup aimé aussi les différents décors que je trouve très réussis et surtout très variés avec de nouveaux lieux que j'ai aimé découvrir presque autant que les nouveaux personnages très burtonnien dans leurs traits. Quant à la bande originale composée par Danny Elfman, je l'ai trouvé une nouvelle fois très belle et très agréable à entendre. Le compositeur est une nouvelle fois très complémentaire avec le réalisateur et les deux hommes nous offre ainsi un ensemble qui colle à la perfection et qui nous balade bien dans ce monde.

Pour résumé, "Frankenweenie" version longue est une excellente adaptation de la version court métrage. Tim Burton se réapproprie avec maestria sa propre œuvre et nous livre un divertissement de grande qualité même si comme le court, tout n'est pas parfait non plus. Si le court possède un chouïa plus de force émotionnelle et de poésie, paradoxalement j'ai quand même une petite préférence pour le long métrage qui semble nous donner une version vraiment abouti de cette intrigue avec un très bons casting dans le choix des doubleurs mais surtout une mise en scène incroyable qui m'a vraiment plu. Ce retour aux sources m'a paru bénéfique en tout cas pour le metteur en scène que j'affectionne toujours et dont j'espère repartira maintenant sur de nouvelles bases pour la suite de sa filmographie.

Ce que j'ai aimé :

Une nouvelle vision de cette histoire bien amené
Un très bon choix dans le casting vocal
Une animation vraiment bluffante
Les différentes nuances dans le noir et blanc qui sont parfaite
Un humour très plaisant
Une très belle musique de Danny Elfman
La découverte de nouveaux personnages et de nouveaux lieux
Un divertissement plus léger mais efficace


Ce que j'ai moins aimé :

Peut être moins de poésie que dans le court même si il y en à
Quelques courtes baisses de rythme
Inconsciemment, impossible pour moi d'oublier le court durant ma projection


Liens divers :

Tim Burton
Frankenweenie (1984)






http://idylive.over-blog.com/article-frankenweenie-2012---idylive--112774576.htmlRetour sur Rencontre-Handicap

Le Sénat rejette l'article «pigeon» - Idylive -

2012-11-24 08:35:32.626

Le Sénat a supprimé vendredi soir l'article du projet de loi de Finances (PLF) 2013 sur la taxation des plus-values de cessions d'entreprises qui avait suscité la fronde des entrepreneurs dit «pigeons».



L'article 6 du texte qui prévoit l'intégration obligatoire dans le revenu imposable de ces plus-values qui sont actuellement soumises à un prélèvement forfaitaire libératoire avait été modifié par le gouvernement à la suite de cette fronde, en en exemptant les créateurs d'entreprises.

Une fois de plus c'est une alliance de circonstance UMP, UDI-UC (centriste), CRC (communiste) qui a mis en minorité le gouvernement et la majorité gouvernementale PS, Ecologistes, PRG, par 190 voix contre 154. «C'est un engagement du président de la République, un article qui doit rapporter 250 millions d'euros, il est difficile pour le gouvernement d'accepter ce qui dénature à ce point le texte», a déploré le ministre du Budget Jérôme Cahuzac. «L'opposition s'oppose, elle ne part pas de la copie du gouvernement pour y adhérer» a répliqué le président UMP de la commission des Finances, Philippe Marini.

L'UMP par les voix d'Eric Doligé et Albéric de Montgolfier a longuement dénoncé une «usine à gaz» tandis que Nathalie Goulet pour les centristes dénonçais «la complexité» de cette fiscalité.

Les sénateurs avaient pourtant auparavant adopté l'article 5 qui intègre obligatoirement dans le revenu imposable les dividendes et revenus d'autres placements alors qu'actuellement ils peuvent être imposés avec un prélèvement forfaitaire obligatoire. L'Assemblée nationale aura le dernier mot.

(AFP)

http://idylive.over-blog.com/article-le-senat-rejette-l-article-pigeon-idylive-112774200.htmlRetour sur Rencontre-Handicap

Insolite : des chats parachutistes dans une pub suédoise - Idylive -

2012-11-23 09:59:15.277

Parce que rien ne vaut une bonne publicité mettant en scène nos amis les matous, en voici une avec des chats parachutistes commandée par une compagnie d'assurance…
Probablement inspiré par le Quadri-Cat me direz-vous.
http://idylive.over-blog.com/article-insolite-des-chats-parachutistes-dans-une-pub-suedoise-idylive-112745485.html
Retour sur Rencontre-Handicap

Le chat, un thérapeute au poil - Idylive -

2012-11-22 08:59:43.641

« Ronronthérapie »… Le nom fait sourire, et pourtant, c'est très sérieux. Le chat possède de véritables pouvoirs thérapeutiques : il nous apaise, nous déstresse, soigne nos insomnies et chasse nos idées noires!

Isabelle Taubes

Sommaire
Des ronronnements anti-jet lag
Une éponge émotionnelle
Des caresses antistress
Découvrez les chats des Psychonautes dans notre diaporama.
Les soirs où je rentre stressée, sans aucune envie de communiquer avec des humains, je prends mon chat sur mes genoux et je lui raconte mes soucis, confie Zouhour, 48 ans, professionnelle du tourisme. Blotti contre moi, il me laisse parler sans me contredire, et son ronronnement régulier m'apaise. Quand je n'ai plus rien à dire, je me contente de le caresser en silence. Progressivement, j'accède à une sorte de béatitude inégalable. »

Plusieurs études récentes montrent que les gens qui vivent avec un chat jouissent d'une meilleure santé psychologique que ceux qui vivent sans (In Tout sur la psychologie du chatde Joël Dehasse - Odile Jacob, 2008). Tous les propriétaires constatent, jour après jour, le pouvoir de leur compagnon griffu, sans pour autant pouvoir l'expliquer. Paradoxalement, c'est une ancienne « ennemie » des chats, la journaliste Véronique Aïache, qui lève en partie ce mystère avec un beau livre intitulé La Ronron Thérapie. « Disons que ces animaux me laissaient indifférente,rectifie-t-elle. Mais ma fille a tellement insisté que je me suis laissé convaincre, et Plume est entrée dans ma vie. Je me suis surprise à me délecter de sa présence, et même à puiser dans ses ronronnements l'inspiration de mes écrits. Plume, 2 ans aujourd'hui, est devenue l'“âme de la maison”, comme disait Cocteau. En fait, j'ai écrit ce livre parce que je ne trouvais rien, en dehors d'infos éparses sur Internet, qui me permette de comprendre comment un simple ronronnement peut se révéler si précieux pour le corps et l'esprit. »

Des ronronnements anti-jet lag

Sans Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain et véritable inventeur de la « ronron thérapie », le livre n'aurait jamais vu le jour. Cette « thérapie », il l'a découverte sans l'avoir cherchée. « Tout a commencé en avril 2002, se souvient-il. J'étais en quête d'informations pour Effervesciences, la petite revue scientifique que je dirige sur le Net. Je suis tombé sur une étude d'Animal Voice, une association de recherche qui étudie la communication animale. Elle a repéré, statistiques à l'appui, qu'après des lésions ou des fractures, les chats ont cinq fois moins de séquelles que les chiens, et retrouvent la forme trois fois plus vite. D'où l'hypothèse d'une authentique action réparatrice du ronronnement : en émettant ce son, les chats résistent mieux aux situations dangereuses. » Car s'ils « vibrent » de bonheur en s'endormant, ils le font aussi quand ils souffrent et sont plongés dans des situations de stress intenses.

Jean Yves Gauchet publie aussitôt un article sur le sujet et propose à des volontaires de tester les pouvoirs du ronronnement grâce à un CD de trente minutes, Détendez-vous avec Rouky (Le CD Détendez-vous avec Rouky est disponible sur le site d'Eff ervesciences, 15 €) – le chat Rouky existe vraiment, il s'agit en fait de l'un de ses « patients ». Les résultats sont parlants : les deux cent cinquante « cobayes » ont ressenti du bien-être, de la sérénité, une plus grande facilité à s'endormir. D'un point de vue purement physique, ces sons sont des vibrations sonores étagées sur des basses fréquences de vingt-cinq à cinquante hertz. Ces mêmes fréquences qui sont utilisées par les kinés, les orthopédistes, et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles lésés et accélérer la cicatrisation. Les compositeurs de musiques de films utilisent aussi ces basses fréquences afin de susciter des émotions.

« Le ronronnement utilise le même chemin dans le cerveau, à travers le circuit hippocampe-amygdale, une structure étroitement liée au déclenchement de la peur, indique Jean-Yves Gauchet. Écouter ce doux bruit entraîne une production de sérotonine, l'“hormone du bonheur”, impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur. » Le ronronnement « joue un peu le rôle de la madeleine de Proust, ajoute le praticien, sauf, bien sûr, si vous êtes encore traumatisé par ce chat qui vous a griff é au visage quand vous aviez 6 ans ». Récemment, il s'est aperçu que ces vibrations aidaient à réduire le jetlag, la fatigue liée au décalage horaire. Au printemps 2009, il a conçu, en collaboration avec le géant américain de l'informatique Apple, une application destinée aux téléphones portables iPhone. Le but : aider, après un voyage vers des rivages lointains, à récupérer le bon rythme plus rapidement grâce à une savante association de ronrons enregistrés, de conseils diététiques (notamment manger des noix), et la diffusion d'une lumière bleue générant la production de mélatonine.

Une éponge émotionnelle

Le chat ronronne pour se guérir, mais ronronne-t-il aussi volontairement pour nous faire du bien ? Nous aimerions le croire. Violaine, 40 ans, pharmacienne, témoigne : « Ma psychanalyste avait un chat. Il restait sagement à sa place, sauf dans des moments très difficiles où il grimpait sur le divan à côté de moi. »

Cela dit, Joël Dehasse, vétérinaire à Bruxelles, est formel : un chat vibre essentiellement pour accroître son propre confort. S'il est champion pour nous débarrasser de nos énergies négatives, c'est aussi parce qu'il a vérifié qu'un humain serein est plus attentif et répond mieux à ses besoins. Le chat est capable de repérer notre détresse instinctivement, grâce aux phéromones que nous émettons (chaque émotion a sa propre odeur). Rien de très altruiste, donc. Sauf allergie aux poils de chat, il n'y a que des avantages psychiques et physiques à vivre avec lui.

Véronique Aïache cite plusieurs expériences : « En 1982, Aaron Katcher, psychiatre américain, prouve en direct devant des caméras de télé que caresser un chat diminue l'anxiété, la tension artérielle, donc le risque d'infarctus. Dennis R. Ownby, responsable de la section allergo logie et immunologie de l'université de Géorgie, aux États- Unis, conclut, au terme d'une étude de sept ans, qu'en étant quotidiennement au contact de chats, on s'expose à des molécules connues pour leur efficacité protectrice du système immunitaire. » Mais, curieusement, si le chat possèdedes vertus antidépressives, il ne nous met pas de bonne humeur. « Il libère les humains de leurs énergies négatives, sans pour autant en apporter de positives, constate Joël Dehasse. Le bien-être ressenti est surtout lié à la disparition des humeurs sombres. »

Des caresses antistress

Le ronronnement n'est pas la seule « fonction » thérapeutique des chats. Certains ne ronronnent pas. Et certains maîtres sont incommodés par le « bourdonnement » trop bruyant de leur minet. « J'en ai eu une, Olympe, qui dormait avec moi et ronronnait fortement pendant son sommeil, avoue Madeleine, 60 ans, historienne. Or ce bruit censé m'apaiser m'énervait beaucoup. Il m'est arrivé de la caresser doucement pour que je puisse enfin m'endormir. » Car le chat nous guérit aussi – et peut-être surtout – par les caresses que nous lui prodiguons, par les contacts physiques qui nous lient à lui. À travers eux, nous ressuscitons les premiers câlins avec notre mère. D'ailleurs, « plus nous avons manqué de tendresse dans l'enfance, plus nous avons tendance à nous tourner vers les animaux pour trouver auprès d'eux une complétude aff ective », affirme Isabelle Claude, équithérapeute, auteure du Cheval, miroir de nos émotions (Éditions DFR, 2007).

Les fameux bars à chats de Tokyo – il en existe sept –, où les Japonais viennent évacuer leur stress et se relaxer en compagnie de félins, remplissent cette fonction. Les matous jouent, vont, viennent. Les clients regardent, caressent. À l'entrée, un avertissement : « Interdiction de forcer un chat à être caressé. » Pour la tranquillité de tous, les enfants sont interdits. « Une loi autorise les propriétaires d'immeubles à interdire les animaux domestiques, faute de place et par souci d'hygiène, explique encore Véronique Aïache dans son livre. Les bars à chats permettent de profiter d'eux sans en avoir les contraintes. » Pour l'anecdote, citons l'histoire de ces deux clients qui ont fait connaissance en caressant le même chat et se sont mariés… « Ce n'est pas seulement parce qu'il rend des services – comme chasser les rongeurs – que l'homme a laissé le chat s'installer sur ses canapés, observe Jean-Yves Gauchet. Non, je crois que les félidés et les hominidés étaient faits pour se retrouver. C'est au-delà du rationnel, ça nous dépasse. »

La vérité est que, entre l'homme et le chat, c'est magique !
http://idylive.over-blog.com/article-le-chat-un-therapeute-au-poil-idylive-112709542.html


Source : http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Le-chat-un-therapeute-au-poilRetour sur Rencontre-Handicap

Page précédente     Page(s) : 1 ... 59 - 60 - 61 - 62 - 63 - 64 - 65 - 66 - 67 - 68 - 69 ... 161    Page suivante