La Corée du Sud élit une femme présidente pour la première fois - idylive -
2012-12-20 09:41:41.899
Park Geun-hye est la candidate du parti conservateur Saenuri (Nouvelle frontière) à l'élection présidentielle du mercredi 19 décembre en Corée du Sud. A 60 ans, elle a voué toute sa vie à la politique. Son père, Park Chung-hee, le général putschiste, a régné d'une main de fer sur le pays entre 1961 et 1979, tout en le conduisant sur le chemin du redressement économique.
Crédits : REUTERS/KIM HONG-JI
La victoire de la candidate du parti conservateur, Park Geun-hye, à la présidentielle en Corée du Sud est désormais officielle. Après dépouillement de plus de 90 % des suffrages, Park Geun-hye, 60 ans, a obtenu 51,6 % des voix contre 48 % à Moon Jae-in. Son adversaire de centre gauche a publiquement reconnu sa défaite : "Tout le monde a fait de son mieux, mais je n'ai pas été en mesure [de gagner], a-t-il expliqué aux journalistes à l'extérieur de son domicile à Séoul. J'accepte humblement le résultat de l'élection."
La fille de l'ancien président Park Chung-hye, arrivé au pouvoir par un putsch en 1961 et assassiné en 1979, est donc la première femme à accéder à la tête de l'Etat pour un mandat non renouvelable de cinq ans. Célibataire de 60 ans, sans enfant, Park a joué de ce statut, se présentant comme une femme moderne et libre, pour séduire à gauche et les électeurs lassés des affaires de favoritisme bénéficiant aux grandes familles économico-politiques du pays.
Elle a affirmé que sa victoire allait permettre le redressement économique du pays. "Cette victoire a été portée par l'espoir du peuple de nous voir surmonter la crise et d'assurer la reprise économique", a-t-elle lancé à ses partisans rassemblés mercredi soir à Séoul. La croissance sud-coréenne est tombée à un peu plus de 2 % cette année, contre une moyenne de 5,5 % pendant des dizaines d'années.
Ironie du sort, Mme Park sera arrivée au sommet du pouvoir en battant dans les urnes un des opposants historiques au régime de son père, Moon Jae-In, figure des années noires qui paya de sa liberté son engagement pour les droits de l'homme. Le règne brutal de son père sur la "République de Corée" a duré dix-huit ans, jusqu'à son assassinat en 1979. Park Geun-hye est restée très populaire auprès de l'électorat âgé et conservateur qui crédite son père du miracle économique sud-coréen après la guerre de Corée (1950-1953).
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Retour sur Rencontre-HandicapApple, Coca, Nike: «Une marque doit offrir un divertissement gratuit» - idylive -
2012-12-18 18:45:13.813
L'acteur Samuel L. Jackson vante les mérites de Siri, l'assistant vocal d'Apple, dans un spot publicitaire aux Etats-Unis. CAPTURE D'ECRAN/20MINUTES.FR
MEDIAS – Internet a changé la manière dont le marketing et le divertissement s'adresse aux consommateurs et spectateurs. Pourquoi?
Frank Rose, journaliste américain chez Wired de 1999 à 2010 et spécialisé en médias et technologie vient de publier en France Buzz (éditions Sonatine). Dans cet ouvrage, il explique comment Internet a changé le story-telling dans les industries du divertissement et linéaire. De la série «Lost» en passant par «Nike+», les franchises et marques invitent de plus en plus à participer et à s'immerger dans leur monde.
Désormais des marques forgent leur identité avec les consommateurs. Pourquoi?
Dans les écoles de marketing, on apprend qu'il faut contrôler l'image de la marque. Mais on ne peut plus contrôler le message grâce à Internet, par exemple sur les pages Facebook des marques. Donc on a plutôt intérêt à écouter ce que les gens en disent. Car ceux qui aiment une certaine marque en ont déjà une certaine opinion et y sont attachés, comme en témoigne l'échec de la nouvelle formule de Coca-Cola, le « New Coke », en 1985.
Malgré Internet, certaines marques cherchent-elles toujours à contrôler leur image?
Je cite dans mon livre l'exemple de Chevrolet avec ses modèles Tahoe. Dès 2006, le groupe avait invité les internautes à contribuer à l'identité de la marque en postant leurs propres vidéos. Certaines des vidéos se moquaient ouvertement du produit, considérant les SUV comme des périls pour l'environnement. Mais le groupe a été assez intelligent, en ne les censurant pas. De toute manière, ces personnes n'auraient pas acheté de Tahoe. Ce sera intéressant de voir les retombées du marketing « 2020 » adopté par Coca-Cola, c'est-à-dire moins centré sur la publicité mais sur le fait de s'adresser directement aux gens. Ainsi, ils ont mis à jour leur site Internet, conçu pour être un média à part entière.
Comment une marque sur Internet peut-elle être partagée avec les gens?
Les vidéos virales, par exemple. Mais il existe encore une division chez les publicitaires. Entre ceux qui pensent que c'est formidable qu'on parle de la marque et les autres qui estiment que c'est inutile si le message ne porte pas sur ses avantages. Pour les premiers, il ne faut pas être centré sur la marque mais sur le consommateur, en étant fun, participatif. Il y a aussi l'idée que la marque doit offrir un divertissement gratuit.
A part les vidéos virales, quelles sont les méthodes?
Autre exemple, Nike+, qui est une campagne de pub qui ne dit pas son nom. Courir est une activité très solitaire. Cette campagne en a fait un sport social. Et un outil pour mesurer ses performances, notamment en s'associant avec Apple.
Vous citez Apple, pourtant cette entreprise tient à garder un contrôle absolu de l'image?
Oui, c'est un paradoxe, Steve Jobs était un control freak. Mais si on regarde leurs pubs, elles sont divertissantes et montrent des gens s'amusant avec le produit. Avec la campagne de la silhouette pour l'iPod, Apple n'a pas martelé de message sur l'aspect technique. L'Apple store répond à l'idée que les produits sont hype et funs comme le concept du Genius Bar répond à une idée de gratuité.
Et dans l'industrie du divertissement, comment le story-telling a évolué?
C'est comme une crise du statut d'auteur. De la même manière que les marques veulent contrôler leur image, les auteurs veulent contrôler leur histoire. Mais les fans souhaitent vivre l'histoire d'une manière ou d'une autre. Ce qui aboutit à un conflit. Le public est attaché à des franchises comme «Mad Men», «Lost», «Dark Knight» ou «Le Seigneur des anneaux», car les récits sont bons. Ce que les spectateurs veulent, c'est aussi participer. Pour les marques et l'industrie du divertissement, pour les producteurs, il faut résoudre ce problème: avoir une histoire forte dont ils maitrisent le cours et la fin tout en laissant de l'espace pour les fans.
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Recueilli par Joël Métreau
Retour sur Rencontre-HandicapJulia Gillard annonce la fin du monde - Idylive -
2012-12-17 10:20:55.108
Julia Gillard, premier ministre et chef d'état de l'Australie, a confirmé les prédictions du calendrier maya : la fin du monde est proche.
Dans cette vidéo hilarante réalisée pour une station de radio australienne, Julia Gillard confie que “finalement, ce n'était pas le bug de l'an 2000 ni le prix des crédits carbone” qui ont conduit la planète à leur perte, c'est simplement le calendrier maya qui avait raison, le tout avant d'ajouter : “que le coup de grâce nous soit porté par des zombies mangeur d'hommes, des bêtes démoniaques tout droit sorties des enfers ou le succès phénoménal de la K-pop, je me battrai pour vous jusqu'à la fin.”
Chef d'état la plus cool du monde ? Carrément.
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Retour sur Rencontre-HandicapTuerie de Newtown: Une institutrice a survécu en cachant 14 enfants aux toilettes
2012-12-15 10:59:21.188
Kaitlin Roig, une institutrice de 29 ans, a survécu à la tuerie de Newtown, le 14 décembre 2012 et se confie à ABC. DR
ETATS-UNIS - Elle raconte le cauchemar à ABC...
Ce sont les héros de la tragédie. Vendredi, le personnel de l'école primaire de Newtown a risqué sa vie pour mettre les enfants à l'abri. Certains ont péri, comme la principale de l'établissement. D'autres ont survécu, comme Kaitlin Roig, une institutrice de 29 ans, qui raconte à la chaîne ABC comment elle a caché 14 enfants aux toilettes.
«J'ai entendu des tirs rapides, comme une arme automatique (…) et j'ai pensé ''On est la classe suivante''», raconte-t-elle. Elle a aussitôt emmené tous les enfants et les a fait rentrer aux toilettes, avant de barricader la porte avec une armoire.
Elle leur a demandé de rester absolument silencieux. «Je ne sais pas s'il est venu dans la pièce. J'avais peur qu'il tire à travers la porte au moindre bruit», confie-t-elle.
Rentrer pour Noël
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Les enfants voulaient juste «rentrer chez eux pour Noël» ou «faire un câlin à leur mère». «Je suis fort en karaté, ça va aller», a offert un jeune garçon.
L'institutrice raconte comment elle a calmé ceux qui allaient se mettre à pleurer. «Je leur ai dit que tout allait bien se passer, que je les aimais. Je voulais qu'ils le sachent si jamais c'était la dernière chose qu'ils entendaient. Je ne pensais pas qu'on allait survivre.»
Et puis les forces de l'ordre sont arrivées. Au début, elle ne les a pas crues et leur a demandé de glisser leur badge sous la porte. Avant de pouvoir quitter la scène du cauchemar. Vingt enfants et six adultes n'ont pas eu cette chance.
Philippe Berry
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