Canular tragique : la radio australienne dit avoir contacté cinq fois l'hôpital - idylive -
2012-12-10 08:12:57.837
La radio australienne au centre du scandale du canular royal en Grande-Bretagne a indiqué lundi 10 décembre avoir tenté de joindre cinq fois l'hôpital londonien où était hospitalisée l'épouse du prince William, afin de discuter de l'enregistrement avant qu'il soit diffusé.
"Il est vrai de dire que nous avons tenté de contacter ces personnes à de multiples occasions", a déclaré le directeur général de Southern Cross Austereo, le groupe propriétaire de la radio de Sydney 2Day FM. "Nous les avons appelés pour discuter de ce que nous avions enregistré", a ajouté Rhys Holleran. "Nous avons essayé pas moins de cinq fois" car "nous voulions parler [de l'enregistrement] avec eux".
MORT "IMPRÉVISIBLE"
M. Holleran n'a pas dit si l'hôpital, le King Edward-VII, avait donné suite à ces appels. Deux présentateurs de 2Day FM ont contacté mardi l'hôpital pour s'enquérir de l'état de santé de Kate, en se faisant passer pour la reine et le prince Charles. Abusée par le subterfuge, l'infirmière qui avait pris la communication, Jacintha Saldanha, leur avait passé une collègue du service où se trouvait l'épouse du prince William, qui leur avait donné des nouvelles de la jeune femme.
Jacintha Saldanha, 46 ans et mère de deux enfants, a été retrouvée morte quelques jours plus tard, un suicide selon la presse britannique, qui rend responsables les deux présentateurs australiens du décès de l'infirmière.
La co-présentatrice de l'émission est venue s'expliquer lundi à la télévision sur la tragédie, évoquant, en larmes, la famille de l'infirmière décédée. "Je n'arrête pas d'y penser", a déclaré Mel Greig. "Ma première question a été de savoir si elle était mère de famille. J'espère qu'ils sont OK, vraiment", a-t-elle confié pour la première fois depuis les événements.
Dimanche soir, à l'issue d'une réunion d'urgence, la direction du groupe propriétaire de la radio avait évoqué une mort "imprévisible" et indiqué souhaiter revoir ses procédures de diffusion.
Selon le quotidien Sydney Morning Herald, le personnel du groupe Austereo a été convoqué pour une réunion lundi matin, avec instruction de ne pas parler aux médias.
Les deux présentateurs, suspendus d'antenne, sont "en état de choc", avait indiqué leur employeur après l'annonce de la mort de l'infirmière.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/12/10/canular-tragique-la-radio-australienne-dit-avoir-contacte-cinq-fois-l-hopital_1802151_3214.html
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Retour sur Rencontre-HandicapA ne pas faire dans les restaurants de Belgrade - idylive -
2012-12-09 06:27:51.833
Comme vous devez déjà le savoir, les us et coutumes ne sont pas les mêmes d´un pays à l´autre. Ainsi, alors qu´au Japon on peut se déchausser pour dîner, en Chine on peut roter à table ou encore en Espagne où l´on ne peut pas fumer dans un restaurant. En Serbie, il y a d´autres choses que l´on ne peut pas faire dans un restaurant. Mais ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas des choses contraignantes. Nous vous présentons aujourd´hui les règles implicites dans les restaurants de Belgrade afin que vous ne vous trouviez pas dans des situations embarrassantes.
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Dans un restaurant de Belgrade…
-Vous n´avez pas besoin d´être habillé “bon chic, bon genre”. Vous ne rencontrerez pas de problèmes si vous entrez sans cravate, en baskets ou short. Soyez vous-même, on ne vous refusera pas l´entrée dans un restaurant. Ne perdez pas votre temps en vous préparant!
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-Ne payez pas avant d´avoir fini votre dîner, contrairement à la restauration rapide. A condition, bien sûr, que le serveur vous le demande en raison de la rotation du service et ou qu´il doive s´en aller.
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-Ne soyez pas timide, appelez l´un des serveurs pour qu´il vienne à votre table. Ce n´est pas un manque d´éducation, c´est normal. Du moment que vous ne levez pas votre doigt du milieu pour les appeler, bien évidemment … cela peut conduire à de sérieux malentendus.
-Ne partez pas sans laisser de pourboire. A moins que le pourboire soit déjà compris dans le «coût d´un service», bien qu´il soit rare qu´il apparaisse sur l´addition… Le pourboire est compris entre 5 et 10% du total. Bien évidemment, si vous n´êtes pas satisfait du service, vous n´avez pas besoin de le faire.
-N´espérez pas rencontrer des restaurants non-fumeurs. On peut fumer dans tous les restaurants à Belgrade. Par ailleurs, si vous voyez qu´il y a un espace non-fumeur, il sera juste à côté d´un espace fumeur sans aucune séparation.
-Ne partez pas sans avoir goûté aux vins locaux (sauf si vous êtes un abstinent ou un mineur). Ils sont la fierté du pays et ils sont divins!
-N´hésitez pas à vous lever pour payer à la caisse. Vous verrez des gens pressés le faire.
-Pas besoin de réserver une table, le plus souvent il n´y a pas de problèmes dans les restaurants. Bien évidemment, si vous avez l´intention d´aller dans un restaurant cher, il est toujours préférable de réserver.
-N´oubliez pas de regarder dans les yeux ceux avec qui vous trinquez. A Belgrade, c´est un signe d'éducation.
-N´oubliez pas de goûter aux spécialités de la maison: comme le cevapcici (rouleaux de viande marinés), sarma (plat de viande à base de viande de bœuf marinée, du porc et du riz enveloppé dans des feuilles de chou de vigne), la moussaka (une sorte de lasagne gratinée avec des couches à base de pommes de terre, avec de la viande et des œufs), la gibanica (pâte feuilletée avec des œufs et gratinée avec du fromage), Karadjordjeva snicla (c´est un morceau de viande en forme de cylindre fourré de kajmak, du jambon et du fromage et servi avec de la mayonnaise et frites ) pour ne citer que quelques exemples.
Vous êtes désormais prêt ou prête à manger dans les restaurants de Belgrade comme un professionnel et comme les gens du pays. Profitez-en!
Maria Climent
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Retour sur Rencontre-HandicapObjets connectés: Ces innovations qui vont révolutionner votre quotidien - Idylive -
2012-12-08 09:02:23.953
Carly Gloge, PDG et co-fondatrice de la start-up Ubooly présente sa peluche connectée à la conférence LeWeb 2012. JEAN-BAPTISTE BELLET / FLICKR
HIGH TECH - La crème de la Silicon Valley et les jeunes pousses les plus prometteuses avaient rendez-vous à Paris cette semaine autour du thème «l'Internet des objets» dans le cadre de la conférence LeWeb. «20 Minutes» y était...
«Maintenant, l'Internet est partout, tous les objets peuvent être connectés», annonçait l'entrepreneur français installé à San Francisco Loïc Le Meur, juste avant de lancer la conférence LeWeb. Réfrigérateurs, pèse-personne, placards, détecteurs de fumée, plantes vertes, peluches… 50 milliards d'objets seront connectés à Internet en 2020, prévoit Cisco.
>> Une start-up toulousaine ambitionne de connecter tous les objets du quotidien
Plusieurs start-up ont présenté des projets étonnants à Paris cette semaine. La science fiction devient petit à petit réalité.
Pour la maison
SmartThings
Imaginez qu'à votre réveil le matin, vous n'aviez qu'à avoir votre téléphone sous la main pour que vos volets s'ouvrent et que votre cafetière et votre grille-pain se mettent en route. Le PDG de SmartThings peut déjà faire toutes ces choses! Sa start-up a mis en place une application mobile qui permet de contrôler son environnement en le dotant de petits capteurs. Tout est orchestré par un boîtier qui interagit avec ces capteurs. Pour nous prouver que sa technologie est au point, Jeff Hagins a fait depuis Paris une démonstration en temps réel avec une maison du Minnesota où se trouvait l'un de ses employés. Le PDG a éteint et rallumé les décorations du sapin de Noël aux Etats-Unis avec son téléphone. Il a aussi été capable de contrôler les placards de la cuisine à distance. Bluffant. Sa technologie sera commercialisée au printemps 2013 à partir de 299 dollars.
Sensorit
L'espérance de vie des télécommandes se réduit. Changer de chaîne ou hausser le volume de votre télé en faisant glisser vos doigts sur votre table basse deviendront des gestes banals un jour. Une start-up française, Sensorit, est capable de connecter et de tactiliser «n'importe quelle surface rigide», nous a expliqué un de ses développeurs, Nicolas Boutet, en nous faisant une démonstration sur une table Ikea dotée de sa technologie. «Demain, dans la maison connectée, on pourra interagir de la même façon avec son mur», précise-t-il. Pour l'instant Sensorit n'a que des prototypes mais cherche à nouer des partenariats avec des fabricants de meubles qui pourraient les commercialiser à des tarifs «très abordables» d'ici quelques années.
Pour vos plantes
Koubachi
Demain, tout le monde pourra avoir la main verte. Koubachi est un assistant qui donne de la voix à vos plantes, grâce à des capteurs. Placé dans un pot, un capteur permet d'envoyer toutes les données sur l'état de la plante par wi-fi: le taux d'humidité de la terre, la température et l'intensité de la lumière reçue. Si la plante doit être arrosée ou déplacée, vous recevrez une alerte sur votre mobile. Celle-ci vous précisera même de quelle quantité d'eau votre plante a besoin. La base de données de Koubachi recense pour l'instant 500 espèces de plantes et leurs caractéristiques. Comptez 89 euros minimum pour un de ces capteurs.
Pour vos geeks en culotte courte
Ubooly
Les peluches de vos enfants aussi peuvent être connectées! Ubooly est là pour vous le prouver. Placez un iPhone ou un iPod Touch dans le ventre de cet adorable ours en peluche orange et il s'animera pour jouer avec vos enfants et leur raconter des histoires. Son prix: 29 dollars.
Pour votre santé
Fitbit
Un coach santé 2.0, ça vous dit? Fitbit est une sorte de podomètre augmenté. Equipé d'un altimètre et d'un accéléromètre qui capte les mouvements, il se glisse dans la poche et comptabilise les pas effectués, le nombre de marches gravies, la distance parcourue et les calories brûlées à la fin de la journée. Toutes les données enregistrées sont envoyées sur votre mobile. A côté de ça vous pouvez aussi enregistrer votre alimentation en ligne où que vous soyez sur l'application mobile pour connaître le nombre de calories restant pour atteindre votre objectif quotidien. Le but de James Park, le cofondateur de la start-up? Booster votre activité physique et faire en sorte que vous soyez informé sur votre santé.
Withings
L'entreprise Withings, concurrente de FitBit, propose des objets connectés comme des bracelets et pèse-personne wi-fi jumelés à des applications mobiles qui vous permettront de suivre votre courbe de poids, votre masse musculaire, votre pression artérielle et votre rythme cardiaque.
Anaëlle Grondin
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Retour sur Rencontre-HandicapLe droit à l'oubli sur Internet : une idée dangereuse - idylive -
2012-12-07 09:43:00.828
Photo Matt McGee, CC BY ND
Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste.
Dans son dernier rapport annuel, la défenseure des enfants aborde la question de donner aux adolescents la possibilité d'effacer d'Internet les données personnelles qu'ils peuvent regretter, en grandissant, d'y avoir mis un peu trop vite… Mais ce ne sont pas les seuls à avoir besoin d'être protégés dans ce domaine. Bien des adultes, notamment après une séparation ou un divorce, aimeraient pouvoir faire disparaître les images de leur vie privée passée qui peuvent s'avérer problématiques lors de la construction d'une nouvelle relation. On peut aussi évoquer les étudiants qui signent hâtivement des pétitions en ligne qui resteront plus tard accessibles à leurs éventuels futurs employeurs. Pourtant, la possibilité d'effacer est-elle bien la solution ? Si une technologie simple permettait à chacun de faire disparaître d'Internet ce qui lui déplaît, le risque ne serait-il pas que chacun fasse encore moins attention à ce qu'il y met ? Le droit à l'oubli pourrait alors rapidement encourager l'oubli du droit, et notamment du droit à l'image : tout pourrait être tenté parce que tout pourrait être effacé. En outre, n'oublions pas qu'il n'y a pas sur Internet que les « bêtises » qu'on a mises soi-même. Si je me suis séparé de ma copine et que je décide de faire disparaître les images de mon intimité avec elle, cela ne signifie évidemment pas qu'elle le fasse aussi. Et si j'ai mis un peu vite une image de moi ivre un soir de beuverie adolescente, il serait bien étrange que personne d'autre que moi n'ait eu cette idée !
C'est pourquoi la solution me paraît bien plutôt résider dans un changement de point de vue. Nous vivons une révolution : l'irruption brutale d'une culture des écrans dans un paysage où régnait jusque-là sans partage celle du livre. Or une culture n'est pas seulement une affaire de supports : elle bouleverse le rapport aux autres, à l'espace, au temps, à la connaissance, mais aussi à l'identité et aux images. Il nous faut prendre la mesure de ce bouleversement et comprendre que Internet engage certes notre e-identité, mais pas notre identité réelle. Laissons tout ce qui prétend nous représenter sur la Toile mener sa vie et apprenons à ne pas croire systématiquement tout ce qu'on y trouve. Certaines « informations » à notre sujet sont d'ailleurs inventées de toutes pièces. Et si quelqu'un prétend avoir découvert sur Internet une image qui me compromet à ses yeux, je peux toujours lui répondre qu'elle a été inventée, ou falsifiée. Internet est autant un espace de ragots que de vérités !
Sans compter que la vie ne s'arrête jamais. Je peux changer de point de vue sur tel ou tel sujet, de compagnon ou de compagne, de ville, voire d'idéologie, et ces changements sont la vie même. Sur Internet, les traces de chacun de ces moments ont l'importance que j'ai cru bon de leur donner sur le moment. Un peu plus tard, je ne vois probablement plus les choses de la même façon, mais ce que j'en ai dit et montré subsiste. Et si je désire maintenant présenter les choses autrement, les deux versions seront juxtaposées à jamais : sur Internet, aucune affirmation n'efface l'autre, aucune ne s'impose à l'autre, c'est un monde qui ne connaît pas l'exclusion des contraires. C'est son danger, mais aussi sa force.
Photo JD Hancock, CC BY
Du coup, il faut élever les enfants avec l'idée que le monde de la vie et celui d'Internet sont deux espaces totalement différents : l'un est organisé autour du corps vécu et du moment présent, l'autre autour des images et des traces. En fait, Internet est même un troisième monde : ni vraiment celui du sommeil pendant lequel nos rêves nous échappent et ne sont connus que de nous-mêmes ; ni celui de la veille dans lequel notre corps est engagé au cours de relations dont chacun garde le souvenir au même titre que moi. Internet est un troisième monde dans lequel je peux mettre en scène mes rêves, mais d'une façon qui implique les autres. C'est en quelque sorte une manière de rêver à visage découvert ou, si on préfère, à esprit ouvert. Évidemment ce n'est pas sans risque, mais ce n'est pas en brandissant un hypothétique droit à l'oubli qu'on permettra aux jeunes de mieux s'y préparer.
L'idée de contrôler en toutes circonstances sa propre image est incompatible avec la culture des écrans. Et la possibilité d'effacer ce qu'on juge indésirable pourrait vite s'avérer créer plus de problèmes que ceux qu'on prétend résoudre. Non seulement cela risquerait d'encourager tous les excès à l'adolescence — voire au-delà ! — mais aussi de contribuer à nous cacher le caractère irréversible de chacun de nos actes. Je fais, j'efface, quelle illusion ! Un peu comme si Internet fonctionnait à la façon d'une bobine de pellicule ou d'une antique cassette vidéo : je peux rembobiner pour revenir au point de départ. Méfions-nous de cette idée d'introduire dans l'utilisation de ces technologies l'illusion d'un effacement définitif de ce qui nous déplaît. Car on finit toujours par avoir l'idéologie, et même la psychologie des technologies qu'on utilise. A effacer à volonté les traces qui témoignent sur Internet de ce qu'ils ont vécu, les jeunes risquent de finir par croire qu'ils peuvent les effacer pareillement dans leur propre esprit, voire dans leur vie.
Il serait dangereux de laisser grandir nos enfants avec l'idée d'un effacement facile de traces qu'ils ont délibérément pris la décision, à un moment donné, de rendre visibles. Il existe une autre solution : leur apprendre, âge par âge, à s'autoréguler. Car l'éducation, la vraie, ne consiste pas à guider et à protéger l'enfant, mais à lui apprendre à s'autodiriger et à s'autoprotéger. C'est pourquoi la solution est dans une éducation qui prépare très tôt les enfants à savoir gérer leur rapport cognitif, social et émotionnel aux mondes virtuels. Et, pour cela, il faut leur apprendre, dès l'école maternelle, la différence entre le réel et le virtuel, et leur expliquer, dès le CP, ce qu'est la science informatique et comment les écrans modifient non seulement le monde, mais aussi nos représentations du monde. Les enfants possèdent, plus qu'on ne le croit, les bases pour le comprendre.
Paru dans Libération du 5 décembre 2012
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