Ian - un film d'animation bouleversant
2019-05-07 05:34:28.271
Ian est court-métrage d’animation inspiré d’une histoire vraie. Il retrace le combat d’un petit garçon atteint d’une maladie neurodégénérative pour rester intégré parmi ses pairs.
Il montre combien la tolérance et la solidarité sont des valeurs importantes à cultiver en famille et à l’école.
Bouleversant mais porteur d’espoir car chacun de nous a le pouvoir de changer la situation y compris par des petits gestes qui permettront de repousser la souffrance grâce à l’empathie et la gentillesse.
https://animationland.fr/ian-un-film-danimation-bouleversant-autour-de-la-maladie-et-du-handicap/?fbclid=IwAR3A_qIpfIi7cOzmJ4c7bQXzUjdYBsjl_Na5yNE3V41G8o_SSF0k03BhsKw
Ian, une histoire émouvante (2018)
Retour sur Rencontre-HandicapLa langue des signes par le jeu
2019-04-16 07:10:53.892
Fils de deux parents sourds profonds, Yvan Wildy, éducateur libéral spécialisé en langue des signes française (LSF), a souhaité organiser à Bollwiller une après-midi de découverte autour de la langue des signes. « À ma connaissance, ce sera une première dans le Haut-Rhin » , souligne Yvan Wildy. Loin de vouloir en faire une journée trop institutionnelle ni trop sérieuse, l’éducateur a choisi le jeu pour aborder le sujet.
« Nous présenterons des jeux de société qui serviront de supports pour l’apprentissage des rudiments de la langue des signes française » , explique l’éducateur. Les participants pourront ainsi découvrir les signes tout en s’amusant. Par ailleurs, un spectacle en ombres chinoises, traduit en langue des signes, sera proposé.
Une langue des signes simplifiée pour les bébés
Parmi les sept associations spécialisées dans le département, trois seront présentes lors de cette manifestation (lire encadré). L’une d’entre elles, Signe moi un papillon, mettra en avant un espace d’accueil bébés. Et Yvan Wildy d’expliciter : « Aujourd’hui, il existe une langue des signes bébé, qui n’est autre qu’une version simplifiée de la langue pour adultes. » Cet atelier aura pour but de sensibiliser les parents à cette langue qui peut être utilisée dès le plus jeune âge et avec tous. Enfin, un concours de dessins, sur le thème de la surdité et de la langue des signes, sera organisé.
Yvan Wildy, qui a été confronté à la surdité dès son plus jeune âge, regrette que les jeunes déficients auditifs soient trop souvent redirigés vers un dispositif médical. « Avec un implant cochléaire, l’enfant va entendre, mais cela ne lui permettra pas de tout entendre. Les parents doivent par ailleurs avoir conscience que ce dispositif induit une très longue rééducation » , précise-t-il. Et d’établir la comparaison avec la langue des signes : « On l’apprend, mais aucune rééducation n’est nécessaire. » Pour l’éducateur, qui a grandi avec deux langues maternelles, le français et la langue des signes, le choix est donc évident.
Un lieu d’accueil enfants - parents bientôt ouvert aux déficients auditifs à Bollwiller
Si Yvan Wildy a choisi la MJC de Bollwiller pour accueillir cet événement, c’est pour la simple et bonne raison que la structure a comme projet de créer un LAEP (lieu d’accueil enfants - parents), qui sera ouvert aux enfants et parents déficients auditifs. L’établissement devrait ouvrir ses portes en septembre. La chargée de projet, Mélanie Barassi, éducatrice formée à la LSF, est responsable de développement du projet en lien avec le directeur de la MJC, Robert Ricciuti. Le LAEP sera ouvert à tous et vise une mixité des publics sourds et entendants.
« Dédramatiser ce handicap »
Dans la même optique, avec l’organisation de cette après-midi consacrée à la langue des signes, Yvan Wildy souhaite « créer une rencontre entre sourds et entendants. J’espère par ailleurs que cette manifestation permettra de mettre fin à certaines idées reçues et à dédramatiser ce handicap. »
Si la manifestation est bien accueillie par le public, Yvan Wildy envisage de reproduire le rendez-vous, une fois par an.
Source : https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2019/04/16/s-initier-a-la-langue-des-signes-par-le-jeu
Retour sur Rencontre-HandicapLa bibliothèque sonore de Blois recherche des bénévoles
2019-03-20 05:38:51.803
La bibliothèque sonore de Blois et de Loir-et-Cher est accessible à toutes les personnes empêchées de lire par un handicap médicalement attesté.
A la bibliothèque sonore de Blois, les 25 bénévoles sont nommés « donneurs de temps » ou « donneurs de voix » ou les deux. Francis Guetrot, président de l’association – créée en 1978 – ainsi que d’autres bénévoles accueillent le jeudi et vendredi le public de cette bibliothèque particulière.
« Les audiolecteurs sont des personnes empêchées de lire par un handicap médicalement attesté. Nous leur proposons le prêt d’enregistrements de livres divers et variés allant du roman d’aventure, historiques aux essais et à la poésie, des revues hebdomadaires et trimestrielles et aussi des livres pour la jeunesse. » Les livres proposés sont enregistrés car ils sont destinés à des personnes en situation de handicap mais aussi à des élèves ayant de grandes difficultés d’accès à la lecture, difficultés reconnues médicalement (dyslexie, dysphasie, etc.).
A cette fin, des livres destinés à l’accompagnement scolaire sont enregistrés.
La bibliothèque sonore de Blois est une des 115 bibliothèques sonores de France. Elle propose des prêts de CD gratuitement, enregistrés par des donneurs de voix. « Les donneurs de voix sont des bénévoles qui enregistrent la lecture d’un livre. Pour être donneur de voix, il faut, bien sûr, avoir un talent de lecture à haute voix, aimer lire en faisant vivre les textes, avoir du temps, une bonne audition et disposer d’un ordinateur », explique Anne-Marie De La Haye, responsable des donneurs de voix.
D’autres bénévoles indispensables : les donneurs de temps Il suffit alors de se former au logiciel Audacity et à la lecture à haute voix. L’enregistrement du texte se fait chez le donneur de voix, dans un endroit isolé des bruits extérieurs.
D’autres bénévoles sont aussi indispensables, ce sont les donneurs de temps. Ils assurent la logistique et l’entretien des supports numériques des ouvrages, reçoivent les audiolecteurs et les donneurs de voix durant les permanences, traitent les demandes d’ouvrages enregistrés, assurent les expéditions, assurent la liaison avec les donneurs de voix, les audiolecteurs ou leur entourage.
Les audiolecteurs ont accès aux livres et revues enregistrés par trois biais : en retirant les CD directement à la bibliothèque sonore, en se les faisant envoyer par la Poste ou en téléchargeant sur son ordinateur personnel via le serveur national des bibliothèques sonores (http://livres.advbs.fr). Sur ce serveur, ce sont plus de 10.000 nouveaux livres qui sont à disposition, plus de 8.000 livres non scolaires et plus de 1.000 destinés aux scolaires.
Pour pouvoir lire les enregistrements, les audiolecteurs peuvent utiliser un ordinateur ou « Victor Reader », un lecteur adapté au handicap. « Nous avons à disposition une centaine de lecteurs Victor. Ils lisent les MP3, les clés USB et les cartes SD. Pour chaque appareil, nous demandons 300 € à l’audiolecteur, sur les 400 qu’il coûte », explique Francis Guetrot.
En Loir-et-Cher, une centaine d’audiolecteurs profitent des services de la bibliothèque sonore, dont une dizaine de scolaires. « Nous pouvons en accueillir d’autres, mais pour avoir des conditions optimales, il nous faudrait des bénévoles supplémentaires, des donneurs de temps », affirment Francis Guetrot et Jean-Gérard Payen.
Bibliothèque sonore de Blois et de Loir-et-Cher, 12, rue de la Garenne, Blois. Contact : tél. 02.54.78.42.15. Courriel : bs.blois@wanadoo.fr Accueil des audiolecteurs : jeudi et vendredi, de 15 h à 17 heures. Site national : www.advbs.fr
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/la-bibliotheque-sonore-de-blois-recherche-des-benevoles
Retour sur Rencontre-HandicapL’école spécialisée Hatikva, inspirée des méthodes Montessori et Feuerstein
2018-12-31 03:40:10.184
L’école spécialisée Hatikva, qui s’inspire des méthodes Montessori et Feuerstein, scolarise des enfants en situation d’handicap mental jusqu’au CM2. Alain Partouche souhaitait permettre leur scolarisation au collège en créant un nouvel établissement spécialisé pour le secondaire.
« Président de l’association ‘Comme les autres’, Alain Partouche était, avec des proches, à l’origine d’une l’école privée ouverte à Villeurbanne depuis 2003 ‘pour les enfants différents,’ rapporte le journal lyonnais Le Progrès. D’abord dans les murs de l’école confessionnelle Beth-Menahem, rue Francis-de-Pressensé, puis depuis un an dans des locaux flambant neufs rue des Fleurs, toujours à Villeurbanne. »
« L’immense majorité des enfants et des adolescents rejoignent le système scolaire traditionnel et mènent une vie quasi normale après leur passage à l’école », se félicitait Alain Partouche en 2017 dans les colonnes d’Actuj.
« Aucun enfant ne doit rester sur le bord de la route de la République », insistait-il.
Source : https://fr.timesofisrael.com/alain-partouche-bienfaiteur-et-promoteur-decede-a-lage-de-68-ans-a-eilat/
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